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Tout à l'heure, on part manger avec Niko.
Stoppés à un feu rouge, face à un énorme rond-point, Niko me dit de regarder à gauche, il est mort de rire. Une chèvre est en train de courir sur la route avec un vieux à ses trousses.
Niko: "Whouaaah, c'est énorme! Où est Gérard Oury??"
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Lu Planetary n° 7 à 12.
Whaouh.
J'adore vraiment.
Certes, certaines intrigues ne sont pas aussi poussées qu'elles devraient l'être, mais le contexte global et la façon dont sont traité les mystères entourant le quatrième homme sont vraiment fabuleux. Allez donc lire la proposition faites par Warren Ellis à l'éditeur, publiée sur le site de l'auteur. Et puis il y a le dessin de Cassaday.
Bref, Planetary est une trés bonne bd, malheureusement pas traduite en France.
Hier soir, vu La famille Tenebaum. Bon petit film à l'humour décalé qui repose entièrement sur une gallerie de personnages à la fois peu crédibles et terriblement humains. Un bon scénar, des acteurs de talents, un bon moment.
Ce soir, ce sont les vacances. Un pile énorme de bouquin m'attend.
mardi, juillet 30, 2002
Trouvé dans les news de XFM:
Kurt Cobain Diaries To Be Published
The complete personal diaries of late Nirvana singer Kurt Cobain's are set to be published. The 23 volumes documenting the singer’s life from a quiet Seattle childhood to worldwide fame will be available this November.
Up until his suicide in April 1994 Cobain had kept extensive diaries. During his youth and time in Nirvana, he wrote an astounding 23 books over 800 pages. And now Riverhead Books (a division of Penguin) will be publishing a complete replica of the late singer’s most personal history.
A certain amount of information from the diaries had been seen last year after Cobain’s widow, Courtney Love gave author Charles R Cross access to them to aid his research for a biography of the troubled frontman, entitled 'Heavier Than Heaven: A Biography of Kurt Cobain'.
However, this time the diaries are to be published full and unedited. Speaking to Billboard, Julie Grau from Riverhead Publishers explained,
"It's a replica of his notebook pages. We have excised any thought of editorial intrusion. This is pure, unadulterated, Kurt Cobain".
'Kurt Cobain: The Journals' will be available from November 11th.
lundi, juillet 29, 2002
Tous les ans, et cela commence à vraiment devenir une tradition, j'organise une merguez-party dans la baraque de mes parents à Marmande, ville natale de la bête et trou perdu retardé culturellement (je dis ça parce que le ska y est toujours à la mode, qu'est-ce que je peux détester le ska, moi).
Bon, bref, tous ça pour dire que samedi soir a été assez sauvage.
14 pelés, pas de tondus, des merguez, de l'alcool et de la bonne humeur...
Morceaux choisis:
Gaby: "Je lui éclate la tête comme je veux, hein, Gino, à moi tout seul. Non, Gino, sérieux, t'as vu comment il est gaulé?"
Jérôme: "Buuuuuuuurp. Ouah Ahahahaha!"
Niko: "Attends, je te paye une bière et tu la finis pas. Salaud."
Gaby (encore lui, mais c'était un festival): "C'est bon, je peux rentrer. Donne moi mes clés de bagnole, j'habite juste à côté."
Lebof (en train de danser): "Ouais, trop bon! Je suis le roi de la piste!"
Entre bon repas, bar miteux et boîte de nuit de campagne à moitié vide, la soirée s'est passée à merveille. Evidemment, le lendemain fut moins glorieux et mon bide continue de me remuer de l'intérieur.
Ils sont jeunes, doués, anglo-saxons et peu ou pas traduits en France. A travers un panorama subjectif et totalement arbitraire, jetons un coup d’œil sur ces auteurs prometteurs qui, de Kaare Andrews à Ashley Wood, ont un point commun de taille : le talent.
A la question « qui seront les prochaines stars des comics ? », difficile de répondre. Pour un auteur dont la qualité du travail ne sera jamais remise en cause, combien d’autres vont sombrer dans l’oubli et ne plus apparaître que dans une note de bas de page de l’histoire de la bande dessinée américaine. Nous ne voulons pas ici jouer les Cassandre et prédire quoi que ce soit, mais simplement porter un éclairage sur des dessinateurs prometteurs dont le travail commence à se faire remarquer. En espérant les voir débarquer en force dans nos contrées…
John Cassaday est un new-yorkais de 30 ans dont on a pu lire en France le début de sa série la plus connue, Planetary. Cette relecture magistrale de l’histoire des comics et de la science-fiction depuis les années 50 a fait l’objet d’un album chez Soleil, mais la traduction de la série semble s’être arrêtée depuis lors. Toujours en cours au Etats-Unis, malgré un retard plus que conséquent due au scénariste, il est regrettable de voir que l’éditeur toulonnais ne poursuive pas la parution de cette superbe série.
Cassaday va tout de même continuer de traverser l’Atlantique puisqu’il vient de finir Just Imagine Stan Lee creating… Crisis, dans lequel le co-créateur de Spider-Man, s’amuse à recréer le méga cross-over de DC. Etant donné que cette série est en cours de publication en périodique chez Semic, il y a fort à parier que cet épisode nous parvienne. D’autre part, le dessinateur vient de reprendre en compagnie de John Ney Reiber, Captain America dont la série vient de redémarrer au numéro1. Débauche de patriotisme et de manichéisme en font un titre peu recommandable dont le seul attrait est le dessin réaliste, majestueux et classieux de Cassaday.
Toujours parmi ceux dont on a pu apercevoir les travaux en français, citons Kaare Andrews, Canadien aux multiples talents (il est à la fois dessinateur, encreur, scénariste, peintre, sculpteur et webmaster) et au style multiforme. On a pu voir son dessin entre Manga et comics dans la mini-série Ben Grimm et Logan et admirer ses talents de peintre sur des couvertures dont celle de Spider-Man n° 27. Il continue sa foudroyante ascension aux USA en scénarisant ses propre histoires dont celle d’un one-shot où il reprend l’homme araignée dans un style manga. Son trait dynamique de raconteur d’histoire allié son talent d’illustrateur hors pair en font un des dessinateurs les plus prometteurs apparus ces dernières années.
Dans la catégorie cover artist, cette espèce de dessinateur aux délais si longs (au regard des éditeurs américains) qu’ils ne font quasiment que des couvertures, Adam Hughes est un des plus côté actuellement. Il ne se consacre actuellement qu’à l’illustration de la couverture de la série Wonder Woman. On a pourtant pu voir ses dessins dans une mini série de Gen 13 publiée en France par Semic : Ordinary Heroes. Son trait réaliste lui permet de dessiner de superbes jeunes héroïnes sans pour autant tomber dans l’outrance à la Michaël Turner, le dessinateur de Fathom. A la fois ultra-réalistes et hautement improbables, ses illustrations possèdent un charme fascinant. Dommage qu’il ne consacre qu’une trop petite part de son temps à la bande dessinée proprement dite.
Tout aussi doué pour les pin-up, mais dans un style tout autre puisqu’il semble puiser son inspiration dans les années 60 ou dans l’art nouveau, Phil Noto, né en 1971 comme Cassaday, débute sa carrière au département animation des studios Disney de Floride. Illustrateur de couverture pour la série Birds of Prey, il vient de créer une mini série de trois numéros intitulée Beautiful Killer et scénarisée par Jimmy Palmiotti. Prometteuse série dont les couvertures sont l’œuvre de…. Adam Hughes et que l’on espère voir traduite un jour en France.
Rob Haynes a déjà été traduit ici, par l’intermédiaire de la mini-série Daredevil Ninja. Son trait ressemble à de la ligne claire telle qu’aurait pu la concevoir Jack Kirby c’est à dire plus anguleuse, d’un dynamisme plus saccadé. Ses couleurs en a-plats le rapprochent encore plus de l’archétypal style franco-belge avec cependant un je ne sais quoi d’anglo-saxon qui donne à son trait une saveur particulière.
Ashley Woodest atypique à plus d’un titre : il est Australien et a commencé sa carrière comme illustrateur dans différentes entreprises (Dreamworks, Warner Bros etc.), mais ce qui choque le plus est que son style semble souvent plus proche de l’underground ou de la bande dessinée d’auteur à la française que du super-héros «classique ». Et pourtant, après PopBot, un ouvrage inclassable, sorte de melting-pot des fantasmes graphiques de l’auteur, et de Hellspawn, Uncanny X-men annual 2001 est sorti aux Etats-Unis et renforce le côté atypique actuel des productions mutantes. Après Grant Morrison, Peter Milligan et Mike Allred, voici un autre exemple des choix éditoriaux novateurs de Joe Quesada. Le trait sombre et décalé du dessinateur ne plaira pas à tous le monde, mais il représente incontestablement un pan de la production américaine méconnu à la limite de l’imagerie gothique, mais en même temps totalement différent du travail de Dave McKean, par exemple.
Terminons ce minuscule tour d’horizon avec Jim Mahfood, auteur lui aussi multi-support puisqu’il dessine aussi bien des bandes dessinées, que des pochettes de disques ou des fresques murales. Pas traduit en France, on lui doit une série comme Grrrl Scouts et en compagnie de Kevin Smith, un numéro de Clerks le comic-book reprenant les personnages du premier film du scénariste actuel d’Amazing Spiderman aux Etats-Unis. Inspiré autant par les comics que par la culture urbaine, le trait à la fois anguleux et jovial de Mahfood lui permet d’être aussi à l’aise pour dessiner les Quatre Fantastiques que des gangstas des seventies. Il est attendu pour bientôt de ce côté de l’Atlantique, puisqu’il vient de travailler sur deux épisodes de Peter Parker Spiderman et un de Tangled Web. Attendons nous donc à le voir débarquer dans un périodique des éditions Marvel.
Loin de vouloir associer en une quelconque école ou mouvement ces différents auteurs (qui par ailleurs ne se connaissent pas forcément), on peut tout de même se réjouir de voir qu’une nouvelle génération d’auteurs (ils ont tous entre trente et quarante ans) plus originale que ceux dont Image nous abreuve régulièrement, est en train d’émerger aux Etats-Unis. Leur débarquement massif en France, qui ne saurait tarder, va sans doute donner des idées à des dessinateurs de chez nous et le ballet incessant des influences entre les deux continents va pouvoir continuer. C’est ainsi depuis que la bande dessinée existe…
mercredi, juillet 24, 2002
Hier soir, sortie ciné avec Laurence. Nous étions partis pour voir Mes chers voisins d'Alex de la Iglesia, mais à cause d'une avant première, pas de film.
Nous nous sommes donc rabattus sur Spiderman et je me suis aperçu que le plaisir était intact. J'ai l'impression de me répéter, mais c'est vraiment trés bien.
13:58
mardi, juillet 23, 2002
Le tome 3 de Promethea par Moore et Williams III est le meilleur so far.
Le barbu de Northampton, après avoir introduit son personnage et en avoir expliqué les fondements, se lance dans des délires mystiques qui donnent une autre forme à la série. Le deuxième épisode est une scène d'amour magique magistrale et le dernier une plongée aux coeur du tarot version Histoire du monde.
Bref, à la fois mystique, mais sans être obscur et passionnant, Promethea monte enfin d'un niveau.
Alan Moore rules!
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J'ai lu les numéros 2 et 3 (courtesy of Momo) de la nouvelle série consacrée à Captain America.
John Cassaday est de plus en plus fort et son dessin réaliste commence à prendre une ampleur insoupçonnée jusqu'alors. Par contre, le scénario est d'une bêtise ahurissante. Depuis le 11 septembre, les amerloques croient qu'ils peuvent refaire de la merde patriotique et ils ne se gênent pas. Il suffit d'ailleurs de regarder les couvertures pour comprendre l'ampleur du désastre.
Fight the terror annonce une cover qui nous montre un Cap qui court.
Quelle terreur? Celle des scénarios poussifs qui flattent les bas instincts d'un peuple déjà bien entamé?
13:15
Vendredi, retrouvailles avec Gaby. J'ai fini ivre, à danser sur de la new-wave au Koslow.
Samedi, plage avec Laurence et dimanche, pour changer un peu, plage avec JP et Neult en renfort.
Autant dire que le week-end fut constructif.
Ecouté l'album d'Idlewild qui vaut son pesant de cacahuètes. Toujours dans la même lignée, mais aussi fort que le précédent. Un peu déçu par The Vines qui méritera tout de même un réécoute pour voir si je suis vraiment victime de la hype.
J'ai regardé le DVD de Dead Zone et je me suis rendu compte, pour la première fois, de la beauté de l'éclairage et de certaines couleurs du film. Le disque, malgré une faible qualité, fait ressortir des effets de photo que je n'avais jamais vus lors des diffusions de la chose en deuxième partie de soirée sur Antenne 2.
vendredi, juillet 19, 2002
Hier, Yann est passé à Bordeaux avec sa femme et ses beaux-parents. En gros, il fait visiter aux Russes les merveilles de la France.
Il est resplendissant, Yann!
J'ai acheté le dernier Idlewild et le premier The Vines.
J'essaye d'écouter ça aujourd'hui et j'en reparle.
Reçu deux Bifrost: un spécial Moorcock et le numéro normal qui a l'air vraiment sympa avec une interview de Neil Gaiman.
Vu, dans le dernier Galaxies la critique de ma dernière nouvelle publiée par mon pote Gilles Goullet. Il a été assez sympa. En substance, il dit que je manque de maîtrise, mais que je compense cela par de l'enthousiasme (un truc comme cela). Bref, il a raison pour le manque de maîtrise et c'est finalement assez bien vu.
Le week-end s'annonce rude. Soirée New-Wave, pique-nique à la plage et Gaby qui va pointer le bout de son nez.
mardi, juillet 16, 2002
Google! DayPop! This is my blogchalk: French, France, Bordeaux, Victoire, Gino, Male, 26-30!
17:44
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J'ai lu Atomic Bomb de Fabrice Colin et David Calvo.
Putain de merde...
Ces deux gars tabassent!
Vraiment.
Voila un putain de bon bouquin, déjanté, intelligent, un poil référencé (juste ce qu'il faut), divertissant et bien écrit.
Divisé en trois parties, chacune prenant deux points de vue différents pour raconter l'histoire, on passe de l'histoire de deux types qui meurent en surfant sur la vague provoquée par une explosion atomique à la vie sur Terre de deux extraterrestres en forme de poire puis à celle de deux rats qui veulent faire péter l'usine Nintendo au Japon.
C'est jouissif, passionant, prenant, riche et moderne. Voici peut-être le meilleur prototype de ce que Valery et Dumay appellent de leur voeux sous le terme Esthétique de la fusion.
lundi, juillet 15, 2002
Paris est double. Elle provoque chez le provincial que je suis deux sentiments contraires: de l'attirance et de la répulsion.
Attirance pour la beauté, la bohème que tu peux faire semblant de vivre pendant quelques heures à une terrasse de café et répulsion pour la dureté de certaines situations et l'aigreur d'une grande partie des gens que tu croises.
Tout ça pour dire que j'ai passé le week-end à Paris et que, ma foi, c'était plutôt bien.
Trés bien, même.
Samedi, j'ai retrouvé mes potes Toto (qui m'hébergeait) et Mica. Retrouvailles puis discussions autour de la musique et de nos différentes conceptions de la choses. Mica semble croire beaucoup en l'apprentissage culturel de certaines formes de compositions, moi beaucoup moins.
Puis nous filons chez Cécile (j'ai mis son site dans mes liens permanents, allez y faire un tour), une vieille copine qui jouait avec nous dans notre groupe pop-goth resté culte: I'm Insane. Petites partie de Dead or Alive III, ambiance baston sympa, quoi.
Toto et moi nous éclipsons pour aller boire un verre sur une terrasse. Nous passons devant une boutique de disques punks, Sonic Machine, et nous rentrons. Je ressort chargé de CDs. Deux euros l'unité, j'allais pas me priver. J'ai donc acheté des vieilleries que je n'avais pas en CD: Thousand Year Stare, Ned's Atomic Dutsbin, The Auteurs etc.
Entre temps, Toto s'est pris trois raclées au Baby-foot et c'est donc sa tournée que nous buvons dans un petit bar en face de la sortie du métro. Nous regardons les gens (en fait, surtout les filles) et nous papotons.
Un type arrive avec un énorme bouquet de fleurs et une enveloppe à la main. On y lit l'adresse d'une dénommée Juliette et le gars nous demande où se trouve l'avenue où habite sa Juliette. On ne sait pas, mais on est content pour ce type qui ressemble à un cliché du mec amoureux qui se rend chez sa belle...
Le soir, on bouffe avec Mica et Cécile dans un restau sympa puis nous errons à la recherche d'un bar que nous ne trouverons jamais. Nous croisons un cadavre que des ambulanciers sont en train de ramasser. Froid dans le dos.
Retour à la case départ, c'est à dire à la Divette de Montmartre, véritable musée du Picture Disc, où le patron, Serge, nous montre la vidéo de son passage sur FR3 alors qu'il chante la Pitchouli déguisé en rugbyman. Ensuite, c'est gentiment qu'il nous vire en nous disant que le bal des pompiers est pas loin.
Whaou, génial. Moi qui avait dit à Toto, en déconnant, que nous irions.
Ben, c'est parti! Pour rentrer il faut lâcher deux euros et passer sous un portique. Ensuite, on entre dans une immense cour, celle de la caserne, ou une chiée de personnes dansent et s'amusent. Bonne ambiance. Un groupe de bal (vu le niveau des mecs, l'expression veut dire ce qu'elle veut dire) nous assène des reprises trop longues des tubes à la mode, depuis un balcon.
Et moi, je boit des canettes de Kro et je parle avec des filles dont Cécile, qui prêche pour sa paroisse, me dit qu'elle sont gouines. Et alors, je peux parler à des filles sans arrière-pensées, non. Et comment que je peux... Non, mais!
La soirée s'achève en douceur et je me réveille le lendemain avec un bon mal de tête. Normal.
Nous larvons tout l'après-midi et je me rends chez Cécile qui doit me donner un cours de chant. Je passe une heure à faire des sons étranges avec ma bouche et à essayer de respirer correctement. Dur, dur. Mais; ça fait du bien d'apprendre un peu de technique. J'en ai bien besoin.
Ensuite, j'ai entendu des anges chanter un de mes morceaux. Je l'ai sans doute rêvé, mais bon, j'ai promis à Hélène et Cécile de leur composer un morceaux rien que pour elles. Les entendre chanter toutes les deux est époustouflant. Vraiment.
Voila, retour à Bordeaux. Trop court, mais néamoins, bien.
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Un extrait de ce que Larry Niven pense des relations sexuelles de Superman.
Ejaculation of semen is entirely involuntary in the human male, and in all other forms of terrestrial life. It would be unreasonable to assume otherwise for a kryptonian. But with kryptonian muscles behind it, Kal-El's semen would emerge with the muzzle velocity of a machine gun bullet. (*One can imagine that the Kent home in Smallville was riddled with holes during Superboy's puberty. And why did Lana Lang never notice that?*)
In view of the foregoing, normal sex is impossible between LL and Superman.
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Après la découverte d'un nouveau crane, voila ce qu'on peut lire sur Nature (extrait):
Where then does Toumaï fit on the family tree? He could belong on the chimp or hominid lines, or he could be part of a different branch of the family, more distant from both chimps and humans that either is from the other.
"I'm willing to bet some money that this is a hominid," says Lieberman.
Palaeoanthropologist Tim White of the University of California, Berkeley, agrees. He thinks that Toumaï might belong to Ardipithecus, a group defined by fossils dating from about 5.5-4.5 million years ago.
But Wood takes a different view. "My guess is that it's neither a chimp nor a human ancestor - it's a creature that was living at the same time."
To solve the mystery we need more fossils from the same period. Unfortunately our relatives' habits may be against us. The forests favoured by chimps, and apparently by early hominids, are not conducive to fossil formation. Chimps, for example, have no fossil record.
On the bright side, Toumaï's discovery suggests that, even if they were rarely fossilized, ancient apes and hominids roamed right across Africa. "Finding hominids in the Sahara was a bit of a long shot," says Wood. So far, most fossil hominids have turned up in the east, with a few further south.
But desert-bound palaeontologists be warned: "There are brutal field conditions," says Lieberman.
Tout n'est pas aussi simple qu'on nous l'explique dans les médias généralistes...
11:45
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C'est marrant! Il y a 50 ans, c'était les martiens qui venaient nous envahir dans les films américains et maintenant ce sont nous qui allons leur casser les couilles en voulant terraformer leur planète rouge.
Tout ça pour dire que j'ai regardé Ghost of Mars hier soir.
Verdict: J'adore Carpenter.
J'ai aussi maté deux épisodes de Oz, série américaine qui passe sur HBO et qui se déroule dans une prison dont un quartier est un peu spécial. Sentiment bizarre de réalisme par certains détails; ne serait-ce que le fait de laisser son sac dans un casier à l'entrée de la prison...
La série fonctionne bien et on a envie de savoir ce que vont devenir les personnages, malgré le fait qu'ils soient hautement antipathique. Et puis, j'aime bien le narrateur et son langage qui resemble à du slam.
J'ai du mal à venir à bout du dernier Wagner, Babaluma. Comme d'habitude dans la série des Futurs mystères de Paris j'aime bien les idées et les personnages, mais je trouve le roman vraiment trop mal fichu. D'abord, l'écriture est vraiment limite, à la limite du langage parlé parfois et notament dans certaines expressions. D'autre part, l'auteur mêle plusieurs narrateurs sans vraiment leur donner une voix propre, l'effet tombe donc à plat. De plus et c'est là à mon avis le plus gros problème, cela manque de rythme. Il ne se passe rien. Mais quand je dis rien, c'est rien: pendant les première trois cent pages, le héros, Tem, se rend au Plessis-Robinson et y est retenu. Pendant ce temps, ses amis prépare son sauvetage. Comme d'habitude, Wagner fait les choses à l'envers et écrit une exposition qui représente les trois-quarts du bouquin et le développement s'étale sur le reste.
Mais à part ça, j'aime bien cette série.
Non, c'est vrai, les idées y sont vraiment intéressantes. Un grand écrivain aurit fait quelque chose de merveilleux ave le même matériel. Là, on se contente d'un truc pas mal.
"Ouais, un truc français, quoi", me souffle mon mauvais esprit...
11:01
mercredi, juillet 10, 2002
Je me suis mangé un méchant coup de barre, lundi. Impossible de faire quoi que ce soit...
Hier soir, je suis allé au Blarneystone avec Patrick. Je suis reparti chargé de cassettes vidéos de sa série préféré du moment: Oz. On va voir ce que ça donne.
Emplettes: J'ai craqué et je me suis offert le DVD de Ghost of Mars surtout pour le bouquin qui l'accompagne.
Et puis j'ai aussi acheté American Gods, le dernier roman de Neil Gaiman dont je n'ai d'ailleurs toujours pas lu Neverwhere.
dimanche, juillet 07, 2002
Hier, impossible de marcher en ville sans se faire piétiner par des hordes de gens transformés en assoiffés de vêtements par la grâce de ce miracle mercantiliste que l'on appelle les "soldes".
Heureusement qu'hier soir, la ville était plus agréable à arpenter. Nous avons donc mangé au Palatium, bonne brasserie du terroir où le magret est bon et les frites faites maison. Après s'être rassassiés, la pinte de Guiness semblait s'imposer et nous nous sommes donc dirigés vers le Blarneystone où une partie endiablée de fléchettes s'est déroulée entre Neult et moi sous le regard amusée de Laurence. Nous sommes de grands enfants...
Puis la soirée s'est achevée à l'O7, le bar des parents de Neult: endroit branchouille rempli de jet-setteurs bordelais.
Non, en fait, c'est un ramassis de m'as-tu-vu qui payent des bouteilles de champagne à des poufiasses blondes. Zone hallucinante où tout semble artificiel et où, en tous cas, les relations sont factices et la musique de la house, musique soit disant "heureuse" pour gens qui aiment la vie. Allez, j'arrête, on va croire que je suis aigri et on va encore me reprocher de ne pas aimer les gens. En tous cas, je
n'aime pas ce type de personnes...
Ceci dit, on s'en branle, on y boit à l'oeil, à l'O7.
Je serais à Paris le week-end prochain. Comme d'hab, avis aux parigots qui veulent me voir...
19:00
samedi, juillet 06, 2002
La musique ne m'adouçit pas du tout.
Le DVD de Muse est sorti. J'ai organisé une séance avec Neult, Vince et Delphine pour le mater. Nous nous sommes tous extasiés sur la virtuosité de Bellamy, le chanteur qui joue aussi bien du piano que de la guitare et qui chante. Je veux dire par là, qu'il chante... vraiment, quoi. Il chante!
Le concert n'est pas mal et le DVD est, ma foi, bien sympathique. Rien de novateur dans leur musique, mais une énergie et une sincérité communicatives.
En parlant d'énergie, acheté un album des Beatsteaks: Living targets. Ni émo, ni punk, ce groupe surprend par certaines chansons complètement Rn'R (avec des riffs qui tuent et tout) et d'autres beaucoup plus originales, tant au niveau du son que de la compo. Une bonne surprise.
Après Promise Ring; ce sont les Get-up kids qui se sont à leur tour calmés et qui nous offrent un album réjouissant et frais, lorgnant plus du côté acoustique que de la saturation dont ils sont coutumiers.
Pour l'émo bourrin de base, je me tourne plus volontiers vers l'album de New End Original, qui ressemble à une continuation de Texas is the reason, bref tout ce que j'aime.
Sinon, j'ai relu pour le boulot le David Boring de Daniel Clowes et j'ai trouvé cela toujours aussi bon. Barré, mais bon.
Hier, nous avons encore fait une répét' pas bonne. Il faut vraiment que je compose pour renouveller le stock. Tout le monde en a marre de jouer les mêmes morceaux.
C'est l'été: l'hôtel de Mars est rempli de touristes allemands... en shorts.
18:31
jeudi, juillet 04, 2002
L'autre soir, tombé sur Un éléphant ça trompe énormément, le vieux film d'Yves Robert. J'adore ce type d'histoires de bande et le ton dont est raconté l'histoire par le narrateur flegmatique qu'est Jean Rochefort (quand j'étais petit, c'est lui qui introduisait Winnie L'ourson, le samedi soir). J'ai une certaine fascination pour ce film et pour l'humour fin qui s'en dégage. Mes potes et moi avons même fait l'aveugle comme le personnage de Claude Brasseur...
Et devinez qui jouait le non-voyant? J'ai toujours en tête la gueule des gens collés à la vitre à l'intérieur du bar lorsque nous sommes sortis et que j'ai pris le volant...
Tout ça pour dire que j'aimerais réussir à raconter ce type d'histoires: un mix entre ce film (et sa suite) et Haute fidélité serait l'idéal. Puis faudrait peut-être y ajouter un peu des Invisibles.... Ouais, en gros, ce serait un gros bordel.
mardi, juillet 02, 2002 Métal Hurlant est arrivé!
J'ai toujours été nostalgique d'une époque que je n'ai pas connue. Disons plutôt qu'à l'époque de l'âge d'or de la revue, j'étais trop petit pour lire ce genre de magazine. J'étais plutôt dévoué à Pif Gadget. Plus tard, j'ai découvert Métal et j'ai été emporté dans le tourbillon de ces images et du Sense of wonder qui s'en dégageait. Je lisais même le rédactionnel avec ferveur; des livres sortis vingt ans plus tôt, tu penses...
Bon, le nouveau bébé est là, sous mes yeux. Numéro 134.
C'est zoli. Jodorowski devrait arréter, mais c'est tout de même zoli.
Mais où est le rédactionnel, bon sang???
Hé, ho, embauchez moi bordel, Dionnet m'a autorisé à signer Joe Staline, il faudrait peut-être en profiter...
14:43
lundi, juillet 01, 2002
J'ai essayé de rester calme, ce week-end. Cela a marché plus ou moins bien.
Vendredi soir, regardé Pitch Black, une bonne série B qui fout les chocottes. Miam!
Samedi, répét' pas terrible durant laquelle j'ai renoué avec mon vieux démon de la batterie. Résultat: j'arrive à être bon cinq minutes puis la machine se rouille et je commence à dérailler...
Nous avons tenté une reprise punky de Surfin' USA. Pas évident à faire sonner, mais trés agréable à hurler.
Le soir, invité à la crémaillère de Vince. Petit appart sympa, accueil chaleureux et bonne petite bouffe. Seul Jean-Phi n'aime pas lorsqu'on se fout de sa gueule en lui disant qu'Oasis est un grand groupe. Wharrf, qu'est-ce qu'il ne faut pas faire!!
Dimanche, départ pour Toulouse dans la BM de mon oncle. Journée famille trés sympa entre grosse bouffe et partie endiablée de Badminton. Me suis éclaté le pied en traversant la grille d'aération de la piscine. Ca n'arrive qu'à moi, bordel!
Maintenant, je boîte et j'ai des courbatures (trop fait de sport).
Ha, et puis, j'ai retrouvé ma plus célèbre compil': Fist of the electrical salsa dancer from space.
C'est Neult qui va être content...
10:53
