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jeudi, mai 31, 2012
 
David Gedge est un personnage de récit fantastique. Lorsqu'il entre sur scène, tu te rends compte qu'il a bien vieilli (la dernière fois que je l'avais vu c'était il y a presque vingt ans), mais dès qu'il passe la sangle de sa guitare, tout ça est oublié. Il n'a pas vieilli d'une seconde. Il est toujours là, comme avant, la voix toujours aussi poussive (mais il chante plus juste), comme s'il ne vivait que pour ça, faire un peu de bruit avec un instrument et un ampli, quelque soit la taille du public (et hier, elle était conséquente).
Wedding Present a joué Seamonsters et c'était très bien.

On ne peut pas en dire autant de The Walkmen, groupe de cadres UMP quadra, jouant de la pop remplie de clichés et de progressions vues et revues. C'est donc ça qu'est devenue la musique indé pendant que j'avais le dos tourné: de la variété française chantée en anglais. Pas mon idée de la pop.

Jeremy Jay a bien essayé de faire quelque chose avec ses morceaux sur trois pattes, mais le manque d'âme ne pardonne pas dans ses conditions. On mettra tout ça sur le compte de la jeunesse.

Litres de bière ingurgités lors de cette première soirée: 1,5.

Ce soir: Archers of loaf, Mudhoney ou Death Cab for cutie (ouah, le choix), The XX, Beirut etc...

Mon erreur du séjour a été de partir avec de grosses chaussures de skate que je venais de me payer à Hossegor. Trop lourdes, trop chaudes. Je viens donc d'acheter des zapatos d'Allemand bien plus légères et moches qui vont probablement me faire très mal aux pieds. Demain, on comptera les ampoules...

13:05


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mercredi, mai 30, 2012
 

Barcelone à mi-parcours: bilan et perspectives.

On mange très bien ici, la vie est agréable. On flâne, on va de la mer aux collines, on boit des canas et on mange des tapas. Le riz noir est toujours aussi bon.
- Sagrada Familia: pas eu aussi mal au cou depuis la chapelle sixtine. Presque aussi beau, d'ailleurs.
- Parc Guell: décevant, trop d'Allemands en shorts.
- La Rambla: à la fois agréable et énervant.
- Les disquaires: toujours tentateurs en diable et bloqués à la même période que moi (quel plaisir d'entrer chez Revolver au son du Lazarus des Boo Radleys).
- Gaudi: omniprésent, mais visites bien trop chères.

Ce soir, la deuxième partie du séjour commence avec les Wedding Present. Le festival est sponsorisé par San Miguel: un bon signe...



12:10


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jeudi, mai 24, 2012
 

J'ai enfin vu la fin de la première saison de Luther (avec deux semaines de retard sur sa diff télé) et je suis partagé. Ca partait bien, c'était noir, pas trop caricatural, complexe et intelligent et puis peu à peu, je trouve que c'est devenu vraiment too much, avec une intrigue plus du tout crédible et des personnages auxquels on ne croit plus une seconde.
Les deux derniers épisodes de la saison étaient vraiment symptomatiques du problème. Et je crois que la mort de la femme de Luther avec la musique qui fait pleurer (mais si, toujours la même, utilisée 1000 fois, celle de la dernière scène de Six Feet Under) a été la goutte d'eau. Cliché, cliché, cliché. Clic clac Kodak, aurait dit Chirac.

Vu aussi La Conquête. Passé les trois premières minutes de franche rigolade "Whaou, t'as vu comme il imite bien Chirac, hein?", le film devient un bon résumé de la campagne de 2007. On savait déjà tout, mais le voir mis en situation change un peu le regard porté sur les évènements. On aurait presque envie qu'il y ait une suite.

Demain, départ pour Barcelone pour une semaine. Pas d'accès au net. Soyez sages.

10:53


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mercredi, mai 23, 2012
 

Le professeur Etienne vient de partir. Encore une fois, après la projo d'A Scanner Darkly, hier soir, il a assuré comme un chef. J'ai bien essayé de parler "changement de paradigme" et de rappeler que Dick prenait beaucoup de speed, mais ça n'a pas pris. Il a monopolisé l'attention d'une salle pleine façon Robin Williams dans le cercle des poètes disparus et a signé à tour de bras.
Pendant qu'il dédicaçait à ses fans, je papotais avec deux frères un peu plus âgés que moi, véritables passionnés de SF dont le discours me paraît totalement symptomatique de ce qu'il se passe avec le genre. Ados et jeunes hommes, les gars en lisaient des tonnes, leur "trilogie divine", comme ils m'ont dit, était Dick, Ballard et Silverberg, ils envoyaient des courriers des lecteurs à Fiction ou à Horizon du fantastique et ont peu à peu arrêté d'en lire, avec l'âge et les responsabilités. J'ai l'impression que c'est ce qui s'est passé avec 95% du lectorat des années 70/80. Ils se lamentent désormais que leurs filles de 18 ans ne lisent pas et ne sont intéressées que par les DJ.
Je vais m'arrêter là avant de commencer à parler de la mort de la SF.

Je crois avoir lu la plus mauvaise bédé de l'année (le concept était déjà pourri, mais l'exécution est comment dire... désastreuse). Je vous laisse deviner de quoi il s'agit.

Encore une excellente critique du recueil dans Chronic'art. J'aurais aimé aussi que mon nom soit correctement orthographié, mais ne boudons pas notre plaisir.

10:19


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lundi, mai 21, 2012
 

On avait compris que l'expression "culte" craignait depuis qu'elle était couplée à tout et n'importe et que des animateurs de NT1 l'utilisaient pour qualifier Dallas ou Berverly Hills. Ce matin, à la radio, j'ai entendu une pub pour l'adaptation cinoche de Sur la Route qui disait: "adapté du roman emblématique de Jack Kerouac".
Ok, emblématique.
Marchera jamais...

Lu The Pinkerton diaries, le journal de Rivers Cuomo qui démarre juste avant la sortie du Blue album et finit après la tournée de Pinkerton. Entre les lignes, on y lit un inadapté social qui se cherche, souffre, fait des plans de vie et se plante assez souvent. Passé les essais scolaires et les partitions, le mordu sera content de trouver l'intégralité des paroles et les différentes track-lists de Song From the Black Hole. Sur la naissance du projet et son abandon, il faudra chercher ailleurs. Heureusement qu'il y a de bonnes photos...

09:22


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dimanche, mai 20, 2012
 

Rentré de Seignosse un peu plus tôt que prévu. L'océan sous la flotte et le froid, c'est vite chiant. Le hors-saison, ça doit ressembler à la vieillesse.
Soudaine envie de réorganiser les bibliothèques. Pas le courage de m'y lancer à fond. Quelques réajustements seulement. Quelques vieilleries montent au grenier. "Tiens, je l'ai en double, celui-ci." En Terre Etrangère, si ça intéresse quelqu'un.

Je ne sais plus trop si j'ai enfin le droit d'évoquer le gros projet bédé sur lequel je bosse. Peu importe, je n'en ai guère envie. Tout se déroule bien, dans mon coin, et malgré la pression. Le dessinateur est monstrueux, l'entente est parfaite avec les éditeurs. Le travail est très agréable.

Le week-end dernier, à Paris, j'ai fait quelques repérages photo pour cette bédé, justement. Balades agréables du côté du parc Montsouris (j'ai envie vu la villa Seurat) et découverte du square Montsouris, une superbe ruelle couverte de verdure et de maisons improbables (des colombages datant des années 20, c'est assez rare).



Samedi, journée de dédicaces à Aulnay sous bois à côté de Christian Léourier qui m'a raconté comment Paris avait changé depuis son enfance. Tout cela était assez synchrone.
Je passe sur les bons moments avec Jérôme et Déborah M., Rurik S., Fred B., Jim D. et David F. (ok, ok, je ma la joue Fabrice C., je sais).

Maintenant, il faut préparer Barcelone. D'ailleurs, si vous avez des adresses (bars, restos, librairies, disquaires etc..), n'hésitez pas. Nous sommes calés niveau architecture et musée, mais intéressés par les bons petits plans qu'on ne trouve pas dans les guides.

16:13


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jeudi, mai 10, 2012
 

Samedi, je serai en dédicace toute la journée à Aulnay sous bois (Futuriales), mais je serai à Paris vendredi et dimanche, amis parisiens, si vous voulez qu'on se voit (sonnez-moi).
Je rappelle que je serai ensuite le 22 mai à l'Utopia de Bordeaux pour présenter A Scanner Darkly avec le professeur Etienne. Il y aura sans doute une autre date de ce genre à Paris, probablement en septembre.

10:26


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mardi, mai 08, 2012
 

Le grand fan d'Howard Chaykin que je suis n'avait jamais lu Blackhawk, sa reprise de la série de guerre créée (entre autres), par Will Eisner. Pas déçu. Tout y passe, les enchaînements de scène à scène les plus subtils, le sous-texte politique plutôt gauchiste, l'aventure débridée, les punchlines dévastatrices et les pépées en porte-jarretelles. Ca a un côté radical dans la forme (merci aussi au lettreur Ken Bruzenak) qui n'a jamais été repris depuis dans la bande dessinée grand public. On encense encore et toujours Moore, Morrison et Miller, mais il y a encore beaucoup de choses à aller chercher chez Chaykin (répétez cette dernière expression trois fois de suite, pour voir).
Malheureusement, personne ne l'a lu.








18:00


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lundi, mai 07, 2012
 

Steven Shaviro en disait du bien et ça faisait longtemps que je voulais le voir: Gamer (Ultimate Game dans vos bacs à solde) est sans doute le film qui décrit le mieux la société du spectacle du 21ème siècle.

That is to say, Gamer doesn’t just describe the situation of neoliberalism’s “world of entertainment”; rather (or in addition) it fully embodies this situation, with a sort of gleeful reveling in its crass excesses. There is something at work here, which all our theoretical language of critique, and negativity, and ideology, and so on, is utterly unable to describe. I want to say that in some very deep sense, Gamer exposes what Adorno might call the “truth” of neoliberal society, or what Zizek might call the “obscene underside” of consumerist enjoyment; and indeed, it also exposes the basic exploitation of labor, driven by the imperatives of capital accumulation, that orthodox Marxists would (rightly) say lies behind these ideological and affective processes. But it does all this without “estranging” us from the spectacle it offers us in any way, and without establishing any sort of critique or moral condemnation. Gamer, like many important works of recent years, is doing something that does not fit into the languages of critique and negativity that we have inherited from the nineteenth and twentieth centuries. No recourse to Brecht, or the Dadaists and the Surrealists, or the Situationists, etc., etc., is of any use to us in understanding what’s going on here. And yet the gesture of a film like Gamer needs to be distinguished, in some sort of way, from the gestures of (say) Transformers: Revenge of the Fallen. This has something to do with the way that Gamer takes the premises animating Transformers (which are the dominant premises of the society we live in) more seriously and more literally thanTransformers itself does — and thereby it “unmasks” the hypocrisy and stupidity of Transformers

Je n'en ai pas encore parlé, mais j'ai pu donc lire le petit guide d'Etienne sur Dick. C'est parfait. A la fois une introduction pour ceux qui découvriraient l'auteur et un tout-en-un pour le passionné qui a besoin d'avoir les infos de base sous la main. Etienne réussit tout de même à m'apprendre une ou deux choses au passage (plutôt pas mal) et me fait penser à un vulgarisateur non pas scientifique, mais littéraire, une sorte d'Asimov ou Etienne Klein qui aurait copulé avec Lagarde et Michard. Il n'usurpe pas son surnom de professeur, quoi, et parvient à expliquer de manière simple et élégante des concepts parfois assez casse-gueule.


 Nous présenterons d'ailleurs tous les deux une séance à l'Utopia de Bordeaux le 22 mai à 20h30. On projettera A Scanner Darkly puis on en parlera un peu avec la salle après le film. Vu comment s'est excellemment passée la précédente conférence, ça devrait le faire.

16:08


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mardi, mai 01, 2012
 


+ ou - Geek, Emission 9 : Musique par plusoumoinsgeek

10:34


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