Accueil

Ecrivez moi

Twitter

Le Palais des déviants

Blogs

Neverlands

Remy Cattelain

Dickien

La Escoba

Fabrice Colin

David Calvo

Blackolero!

Greg Tocchini

Ed Tourriol

Nikolavitch

Désiré Costaud

Jérôme Meynardie

Warren Ellis

Kevin Smith

Rêves de Cendre

Fred

EPO

L'atelier

LinkMachineGo

Pas Longtemps

June

Nébal

Gabriel Delmas

Di Filippo and friends

Jérôme Cigut



 
Archives
<< current 01/01/2002 - 02/01/2002 02/01/2002 - 03/01/2002 03/01/2002 - 04/01/2002 04/01/2002 - 05/01/2002 05/01/2002 - 06/01/2002 06/01/2002 - 07/01/2002 07/01/2002 - 08/01/2002 08/01/2002 - 09/01/2002 09/01/2002 - 10/01/2002 10/01/2002 - 11/01/2002 11/01/2002 - 12/01/2002 12/01/2002 - 01/01/2003 01/01/2003 - 02/01/2003 02/01/2003 - 03/01/2003 03/01/2003 - 04/01/2003 04/01/2003 - 05/01/2003 05/01/2003 - 06/01/2003 06/01/2003 - 07/01/2003 07/01/2003 - 08/01/2003 08/01/2003 - 09/01/2003 09/01/2003 - 10/01/2003 10/01/2003 - 11/01/2003 11/01/2003 - 12/01/2003 12/01/2003 - 01/01/2004 01/01/2004 - 02/01/2004 02/01/2004 - 03/01/2004 03/01/2004 - 04/01/2004 04/01/2004 - 05/01/2004 05/01/2004 - 06/01/2004 06/01/2004 - 07/01/2004 07/01/2004 - 08/01/2004 08/01/2004 - 09/01/2004 09/01/2004 - 10/01/2004 10/01/2004 - 11/01/2004 11/01/2004 - 12/01/2004 12/01/2004 - 01/01/2005 01/01/2005 - 02/01/2005 02/01/2005 - 03/01/2005 03/01/2005 - 04/01/2005 04/01/2005 - 05/01/2005 05/01/2005 - 06/01/2005 06/01/2005 - 07/01/2005 07/01/2005 - 08/01/2005 08/01/2005 - 09/01/2005 09/01/2005 - 10/01/2005 10/01/2005 - 11/01/2005 11/01/2005 - 12/01/2005 12/01/2005 - 01/01/2006 01/01/2006 - 02/01/2006 02/01/2006 - 03/01/2006 03/01/2006 - 04/01/2006 04/01/2006 - 05/01/2006 05/01/2006 - 06/01/2006 06/01/2006 - 07/01/2006 07/01/2006 - 08/01/2006 08/01/2006 - 09/01/2006 09/01/2006 - 10/01/2006 10/01/2006 - 11/01/2006 11/01/2006 - 12/01/2006 12/01/2006 - 01/01/2007 01/01/2007 - 02/01/2007 02/01/2007 - 03/01/2007 03/01/2007 - 04/01/2007 04/01/2007 - 05/01/2007 05/01/2007 - 06/01/2007 06/01/2007 - 07/01/2007 07/01/2007 - 08/01/2007 08/01/2007 - 09/01/2007 09/01/2007 - 10/01/2007 10/01/2007 - 11/01/2007 11/01/2007 - 12/01/2007 12/01/2007 - 01/01/2008 01/01/2008 - 02/01/2008 02/01/2008 - 03/01/2008 03/01/2008 - 04/01/2008 04/01/2008 - 05/01/2008 05/01/2008 - 06/01/2008 06/01/2008 - 07/01/2008 07/01/2008 - 08/01/2008 08/01/2008 - 09/01/2008 09/01/2008 - 10/01/2008 10/01/2008 - 11/01/2008 11/01/2008 - 12/01/2008 12/01/2008 - 01/01/2009 01/01/2009 - 02/01/2009 02/01/2009 - 03/01/2009 03/01/2009 - 04/01/2009 04/01/2009 - 05/01/2009 05/01/2009 - 06/01/2009 06/01/2009 - 07/01/2009 07/01/2009 - 08/01/2009 08/01/2009 - 09/01/2009 09/01/2009 - 10/01/2009 10/01/2009 - 11/01/2009 11/01/2009 - 12/01/2009 12/01/2009 - 01/01/2010 01/01/2010 - 02/01/2010 02/01/2010 - 03/01/2010 03/01/2010 - 04/01/2010 04/01/2010 - 05/01/2010 05/01/2010 - 06/01/2010 06/01/2010 - 07/01/2010 07/01/2010 - 08/01/2010 08/01/2010 - 09/01/2010 09/01/2010 - 10/01/2010 10/01/2010 - 11/01/2010 11/01/2010 - 12/01/2010 12/01/2010 - 01/01/2011 01/01/2011 - 02/01/2011 02/01/2011 - 03/01/2011 03/01/2011 - 04/01/2011 04/01/2011 - 05/01/2011 05/01/2011 - 06/01/2011 06/01/2011 - 07/01/2011 07/01/2011 - 08/01/2011 08/01/2011 - 09/01/2011 09/01/2011 - 10/01/2011 10/01/2011 - 11/01/2011 11/01/2011 - 12/01/2011 12/01/2011 - 01/01/2012 01/01/2012 - 02/01/2012 02/01/2012 - 03/01/2012 03/01/2012 - 04/01/2012 04/01/2012 - 05/01/2012 05/01/2012 - 06/01/2012 06/01/2012 - 07/01/2012 07/01/2012 - 08/01/2012 08/01/2012 - 09/01/2012 09/01/2012 - 10/01/2012 10/01/2012 - 11/01/2012 11/01/2012 - 12/01/2012 12/01/2012 - 01/01/2013 01/01/2013 - 02/01/2013 02/01/2013 - 03/01/2013 03/01/2013 - 04/01/2013 04/01/2013 - 05/01/2013



 

mercredi, février 13, 2013
 
Lu Gun Machine, le deuxième roman de Warren Ellis, un polar qui se retient d'être un roman de SF même si on sent parfois que l'auteur a bien envie de plonger franchement (mais qui, de nos jours, peut écrire de la SF avec la moindre ambition commerciale à part deux ou trois gars qui font du space op' et déjà installés ?). L'idée de malade à la base du roman - on retrouve une cache d'armes, des centaines, ayant toutes servies dans des meurtres non élucidés - est bien menée jusqu'au bout dans une sorte de trip urbano-amerindiano-boursier qui se tient. Là où je trouve que ça pêche un peu plus, c'est dans le traitement du personnage principal, très plat, et dans la énième dynamique de trio qu'utilise Ellis. Il sait faire, mais justement, on sent qu'il ne prend pas de risques. Voilà, au final, c'est cette impression qui domine. Celle d'un gars qui a écrit pour le marché, pour plaire, pour entrer dans la liste des best-sellers du NY Times (on y entre une fois, a-t-il expliqué, et on est pour toujours un NY Times best-sellers author). Ça a marché. Bien joué, mais maintenant, on aimerait qu'Ellis ose un peu plus. Ou il faudrait peut-être que je révise mes attentes vis à vis de lui.
On passe un très bon moment, hein, n'allez pas croire le contraire, mais j'attendais, peut-être à tort, beaucoup plus d'Ellis que ce super épisode à concept des Experts Manhattan.
Et je reste dans l'idée qu'il devrait écrire de la SF futur proche, avec toutes les idées tarées et autres concepts qui sont sa matière, ça fonctionnerait sans doute bien mieux. On verrait sans doute moins les défauts.

Lu aussi Souvenirs de l'Empire de l'Atome, la bédé de Smolderen et Clérisse sur un personnage qui ressemble beaucoup à Cordwainer Smith. C'est très beau, très référencé, sans doute très profond, mais passée la contemplation béate de l'univers dépeint, on s'emmerde tout de même un peu dans une narration qui glisse sans aspérité, sans véritable enjeu. Ça ressemble à une version ultra léchée et 50's SF de la pub Herta avec le papy qui apprend au gamin à faire une roue dans l'eau (flute de pan incluse). On s'y sent bien, ça ne nous décalamine pas les recoins, mais on s'en branle un peu, au fond, de savoir faire une roue dans l'eau. Si nous étions en 82 dans Métal Hurlant, j'aurais simplement écrit: "Beau, mais chiant".

Lu aussi le Bifrost spécial Rock. J'adore Comballot, mais son intro visant à la réhabilitation du rock prog en l'opposant à l'autre rock, celui des néandertaliens binaires, est aussi fin et juste qu'un amendement UMP à propos de la loi sur le mariage pour tous. Et ne parlons pas de sa liste des 100 disques rock SF.

La période de folie continue. Légère grippe ou assimilée (merci la maternelle) et du boulot par dessus la tête. De la trad (encore du Morrison, ouais!), du roman, de la bédé. Demain, je fais un aller-retour à Paris, histoire d'accumuler encore un peu plus de fatigue et d'avoir plein de travail à rattraper ce week-end.

16:29


2 comments

dimanche, février 03, 2013
 

Passons en vitesse sur Willem, le grand prix d'Angoulême, tout ça. Vous savez ce que j'en pense. C'est tous les ans pareil.
Je suis tout de même étonné que le résultat des votes des auteurs ait donné Toriyama. Toriyama, quoi! Docteur Slump et Dragon Ball. Ok, les mecs, d'accord, j'ai du mal à comprendre. Mais bon, je ne suis jamais content. Un coup trop snob, un coup trop populo.

Comme pour compenser, My Bloody Valentine a sorti son nouvel album aujourd'hui. On ne l'attendait que depuis 1993. Je n'ai pas trop réfléchi, j'avoue. J'ai fait péter Paypal et j'ai acheté le combo vinyle, CD, MP3 sans attendre d'en écouter une seconde. Je n'en ai pour l'instant passé que la moitié. Je suis bien évidemment déçu et enthousiaste, emporté et dégoûté. Je vais adorer ce disque. Je vais même le détester. Je vais regretter qu'il ne soit pas rose et ne soit pas exactement Loveless. Exactement les raisons pour lesquelles je vais le vénérer.
Bref, My Bloody Valentine a sorti son album.
Beaucoup d'entre nous n'ont pas touché le sol aujourd'hui.

Semaine infernale terminée. Dernier jour de tournage de Plus ou moins geek mercredi, suivi de la fête de fin de tournage réglementaire. Je ne sais pas ce que l'avenir nous réserve, mais s'il n'y a pas d'autres saison, je regretterai beaucoup de ne plus revoir régulièrement cette bande de tarés.
J'ai enchaîné sur une journée d'Angoulême. Trop court, trop de monde à voir, trop de rencontres à l'improviste qui tourne court parce que "on m'attend là", "on se recapte dans cinq minutes" et autre phrases sincères, mais oubliées trente secondes plus tard dans le tourbillon.
Vu la chouette expo Andréas (forcément) où l'on se rend compte que le gars maîtrise une chiée de technique. Vu aussi pas mal de collègues dont la bande de traducteurs de comics au quasi grand complet (Jim Lainé se cachait sans doute), François, Serge Lehman (dans un courant d'air) qui m'a lancé un "c'est une belle période pour être auteur!" qui en ferait rire ou pleurer certains, mais qui m'a bien plu, moi, et puis des éditeurs, des vieux potes avec lesquels on se dit toujours "faut vraiment qu'on bosse ensemble" et j'en oublie évidemment un milliard.
C'était Angoulême, quoi. Sous la pluie. Et pas assez longtemps.

Maintenant, je vais essayer de finir mon boulot en cours sans devenir fou.
Et j'ai un disque à écouter...


19:48


0 comments

 
This page is powered by Blogger.