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mercredi, janvier 30, 2002
 
Lu Planet Twist, la bd du jeune Québécois dont j'ai parlé il y a quelques jours. Un style ligne claire pour un dessin fouillé et rempli de détails. Un histoire basique sur un groupe de surf music québécois qui a vraiment existé (et qui existe encore): Les Jaguars.
Le bouquin ressemble malheureusement plus à un livre illustré qu'à une bd et les possibilités du médium ne sont pas utilisée à fond. Dommage, car l'ensemble est vraiment plaisant... et puis ça parle de surf music!

Lu une bd géniale au boulot. C'est paru chez Drozophile, ça s'appelle Les miettes et ça commence sur un détournement de train par un groupe armé de révolutionnaires du Liechtenstein. A partir de là, ça part dans tous les sens et surtout dans le non-sens et l'absurde le plus jubilatoire. Pour ne rien gâcher les dessins sont superbes. Whaou!
Je lis tellement de merde dans une journée, qu'une bd comme celle-là fait vraiment du bien.

J'étais un peu déçu par Chaykin, mais je ne le suis plus car je viens de lire la mini-série Angel and the ape qui est un monument de drôlerie tellement les jeux de mots y sont absurdes, les blagues lourdes, les jupes courtes et les intrigues sans queue ni tête. Quatre épisodes où le cerveau est au repos et le sourire sur les lèvres. Bravo Howard!

Jérôme a fait deux pochettes pour Mars Hôtel: elles sont bien marrantes, colorées, cartoony, mais pas Disneyienne. Bref, du tout bon!
Le bougre a compris l'esprit qui nous anime pour notre musique. Il a même trouvé un logo et cherche un lettrage. Ses études de graphisme lui servent enfin et il en a l'air content.
Moi aussi!

21:17


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lundi, janvier 28, 2002
 

Fact 1 : un groupe californien s'appelle Mars Hotel. Pas de confusion possible puisqu'il s'agit d'un groupe de reprise du Grateful Dead.

Fini le premier jet du premier épisode de Neurotwistin'. Le scénario détaillé est entamé et la main passée à Niko:
Go ahead, punk! Make my week!

Lu pas mal d'épisodes d'American Century, une série que scénarise Howard Chaykin.
J'adore Howard Chaykin et ce depuis que je l'ai découvert lors de sa reprise du Shadow. American Flagg reste, pour moi, une série de SF inégalée. J'admire vraiment ce type, mais là: bof! Les dessins sont pas terribles et cette version "gauchiste" (pour autant qu'un américain puisse être gauchiste) de Terry et les pirates n'est pas géniale. Tout de même mieux que le tout venant de la production courante, mais bon. Je suis trop exigeant avec ceux que j'aime.

Fact 2 : Terry et les pirates est disponible en ligne sur Coconino.

22:10


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dimanche, janvier 27, 2002
 

La répétition de cet après-midi s'est beaucoup mieux passée (sauf pour Neult, qui n'aurait pas dû fumer un joint).
On a retrouvé nos marques trés vite et le morceau qui devait nous poser le plus de problème est passé sans heurts. C'est même le meilleur de la dernière livraison. On remet ça dimanche. Faut que j'en fasse au moins un autre d'ici là...

J'ai découvert aujourd'hui que je pouvait hurler pour donner de la pêche. J'avais l'impression d'être un goret qu'on étrangle (Black Francis style), mais ça devait marcher puisque les autres avaient le sourire aux lèvres.

André m'a donné envie de lire le bouquin de Dayez sur les "nouveaux auteurs"...
Je ferais cela au boulot.

Demain matin, je pars encore une fois à pied rejoindre Jérôme pour qu'il me conduise au travail (j'ai un retrait de permis de 10 jours).
Finalement, j'adore marcher de bon matin, les yeux encore à moitié fermée. Les filles paraissent plus belle, comme si elles sortaient du monde de rêves dans lequel j'étais une heure auparavant.
Le matin est comme une semi-réalité. C'est le moment où tout pourrait arriver et où il ne se passe jamais rien.

J'ai plus d'une trentaine de BD à lire, je vais m'y mettre de suite.

20:54


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Crevé!

Le début de la répétition fut laborieux: dur de s'y remettre après tant de temps.
La fin ressemblait plus à ce que nous espérons faire. Les nouveaux morceaux passent plutôt bien. Nous attaquons le plus dur tout à l'heure.
La soirée a été honnête. Le premier bar dans lequel nous avons échoué organisait une soirée ferme avec des chansons paillardes en fond sonore. J'ai pas supporté d'entendre "La bite à Dudule"...
Fini au Down Under, un énorme chapeau australien sur la tête et des lunettes de soleil à la Bono. La margarita coulait plutôt bien.

Allez, je prends ma basse et je me tire.

I don't know what to confess, cos' you're not real...

14:04


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samedi, janvier 26, 2002
 

Back from outer space!

Comment dire? C'est monté crescendo. Ca a commencé doucement, assez sérieusement, puis ça a fini dans des vapeurs d'alcools, le sourire aux lèvres.

Nous sommes arrivés jeudi matin à Angoulême. Chacun avait son truc à faire, ses éditeurs à voir, ses auteurs à interviewer.
Je suis parti tout seul avant de rejoindre Niko. Comme prévu Pasamonik m'a filé le dernier McCloud et quelques autres services de presse. Après le tour de chauffe, la dédicace de Dan Christensen et le Kebab bien gras, nous sommes parti interviewer Winschlus, dessinateur de l'hilarant Monsieur Ferraille. Pas super sympa, le gars. Ca le faisait vraiment chier de répondre à nos questions. Inadéquation énorme entre l'idée que l'on se faisait de lui et le personnage réél.
Heureusement qu'il y avait une pléthore d'autres personnes sympa.
En commençant par Grégoire Bouchard, un jeune auteur québécois qui vient de sortir Planet Twist, une BD sur un groupe de surf music de la fin des années 50: les Jaguars!
Sans avoir eu le temps de souffler, je retrouve Niko en train de parler avec son idole Frédéric Boilet, auteur de L'épinard de Yukiko. Ce type vit au Japon et possède un rapport à son art totalement novateur. Sa sympathie et son intelligence sont comme ses oeuvres: remarquables!
Puis, sans le faire exprès, nous nous sommes retrouvés à interviewer un auteur Coréen qui semble être une grosse pointure là-bas, mais qui n'est pas traduit ici. La Quatrième Dimension!!
Je passe sur la soirée...

Le lendemain, après la conférence de presse de Will Eisner, j'ai retrouvé mes potes Toto et Momo. Ce dernier a fait preuve de son inénarable talent pour sortir des phrases définitives:"Si la Ligue des Gentlemen n'a rien gagné, il va falloir que le jury me prouve qu'il y avait mieux, je ne peux pas le croire". Evidemment, il n'avait pas lu une autre BD nominée. Momo, je t'aime quand tu es comme cela. Ne change pas!
Toto voulait casser les habitudes et acheter du franco-belge. J'avoue que je ne l'ai pas vraiment aidé comme il l'aurait souhaité. Désolé, old pal!
Bien entendu, j'ai acheté ma part de comics: du Chaykin et deux TPB des Invisibles.
15h: interview de Vince (sans son compère Stan). Chaleureux, un peu timide, mais passionant, une belle rencontre avec un auteur dont nous aimons la démarche.
Dans la foulée, je rencontre David, un pote d'Ugo, d'André et de Gilles. Bref, quelqu'un qui ne peut être mauvais...
En effet, ce type est flamboyant. On a coutume de qualifier ce genre de personne de pile électrique. Pour lui, cela ne s'applique pas, il est plus que cela: une véritable centrale nucléaire. Bon, OK, une centrale nucléaire écolo...
Seule rencontre véritablement amicale du séjour (la seule qui ne découlait pas du travail), elle restera la meilleure.
La journée s'est terminée le nez dans le punch, avec le sentiment d'avoir vécu un petit peu plus ces deux jours que dans quarante-huit heures normales.

L'heure est au changement maintenant...
Dans une demi-heure, c'est parti pour trois heures de répétition. Et demain, pareil...
Le week-end sera rude!

J'adore.

14:29


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mercredi, janvier 23, 2002
 

Demain, départ pour Angoulême qui sera certainement un mélange d'excitation et de dégoût. Trop de monde, de gens à voir, de choses à faire et de cognac-schweps à boire. Faudrait que je songe à ma santé...
Bien entendu, il y aura des rencontres intéressantes à faire (j'espère, en tous cas). On a prévu d'interviewer Kevin O'Neil, le dessinateur de Marshall Law et de La Ligue des gentlemen extraordinaires.

Compte-rendu au prochain épisode.

Envie de jouer de la guitare, là!

19:09


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mardi, janvier 22, 2002
 

We did it again!

Un nouveau morceau. Bon, OK, Vincent m'avait mâché le travail (accords, structures etc.). Restait plus qu'à trouver la mélodie. Le problème c'est que je n'arrivais à rien à partir du refrain. J'appelle donc Vince pour lui demander si je pouvais changer son refrain: répondeur!
Tant pis, j'ai changé et j'ai rempli sa messagerie avec le morceau tel que je le voyais. Ca s'appelle Space et c'est vraiment pop à mort. J'ai d'ailleurs peur que ça ne passe pas vraiment en électrique. J'espère secrétement le contraire car la mélodie est vraiment trés agréable à chanter. Réponse samedi ou dimanche (nous répétons les deux jours).
Nous serons aussi fixé sur deux autres morceaux qui attendent que nous les jouions pour la première fois. Apparemment, ils sont impatients...

Vincent m'a laissé aussi un autre morceau à finir, mais là, je cale carrément. Assez punk, je ne trouve qu'un phrasé débile et cliché. Il me manque les arrangements à deux guitares pour ressentir vraiment le morceau. Soit j'attends samedi, soit je l'enregistre et fait deux guitares pour bosser sereinement la mélodie.

Comme si j'avais le temps...

Nuff' said!
Neurotwistin's waiting!

21:36


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Emplettes et boîte aux lettres:
Reçu le premier trade paperback des Invisibles de Grant Morisson. Je vais essayer de tous les commander à Amazon. Petit à petit, il faudra que j'arrive a faire de même avec Sandman...

Acheté l'album de Notwist: de la pop allemande à la fois froide au niveau du son, mais qui dégage une certaine chaleur par la simplicité de ces mélodies chantées par un type à la voix assez banale. Du Bjork avec une musique plus simple (mais pas moins belle), moins électronique (les guitares sont superbes) et sans la voix énervante de la troll nordique.

Opération promo à laquelle je n'ai pu résister: je me retrouve donc en possession, pour un prix modique, du premier album des Clash dans une version remasterisée. Est-ce vraiment la peine d'en parler?

I'm so booooored with the U.S.A.

19:08


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dimanche, janvier 20, 2002
 

Malgré nos gueules de déterrés, la répétition s'est bien passée. On a ressorti des vieux morceaux plus pop et ils fonctionnent beaucoup mieux en acoustique. Résultat, avec nos vieilleries (dont certains morceaux de Nult en français), le total est de 19 chansons prêtes à être jouer. Pas mal pour une première répét' dans cette formation.
Faut dire que depuis le temps que l'on se traîne ces morceaux...

Hier soir, soirée Wizz: Vieilles ritournelles quasi-inconnus aux gros son dont le point commun est de dater des sixties. Au moment où le DJ a changé et que la musique est passée à l'electro, nous avons migré vers d'autres cieux... et de la musique merdique. Heureusement que je bois assez pour ne pas me rendre compte de la soupe qui passe à la Lune dans le caniveau.
J'ai hébergé mon frère et mon cousin, qui venaient s'encanailler à la ville. Malheureusement, il se sont levés à 10h30. ARRGGHH!!
Couché à 4h et levé si tôt, c'est pas humain.

Résultat: je ne suis pas en état et Neurotwistin' attend.

20:51


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Lectures en retard:
En remorquant Jehovah de James Morrow, acheté aux dernière Utopiales de Nantes sur les conseils d'Etienne.
Une histoire folle dans laquelle un gros pétrolier doit remorquer le corps de Dieu, long de trois km, pour l'emmener vers sa dernière demeure. Prétexte à l'ironie plus qu'à la réflexion, le bouquin est vraiment trés bien écrit et certains passages sont de grands moments. La scène de sexe sur une carte du monde est magistrale...

Attaqué dans la foulé, De Bons présages de Pratchett et Gaiman (retard quasi-antédiluvien). Ca commence trés bien et m'a l'air vraiment trés drôle.
Comme d'habitude, je lis plusieurs livres à la fois et je suis donc aussi plongé dans le dernier recuei d'Ellison. Vu mon temps de lecture quotidien, je ne suis pas prêt de finir ma pile de bouquins en retard... Ce qui me rassure est qu'il n'y aura jamais pénurie.

Tout à l'heure, Vincent, Nult et moi tentons un nouveau concept, dérivé de Mars Hotel. Pour pouvoir jouer dans des lieux plus petits ou moins Rock'n Roll, on relance ce que Vince et moi avions réalisé sous le nom de Pedro Delgado. Deux guitares acoustiques et deux voix pour jouer les même morceaux, mais dans des versions forcèment différentes. Aujourd'hui, on va essayer d'intégrer Nult avec une caisse claire et une cymbale. Perspective d'un bon moment...

Arrêtons de hurler, soyons moins sauvages.

Et travaillons les harmonies...

14:41


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jeudi, janvier 17, 2002
 

Reçu et corrigé les épreuves de ma nouvelle "G'Yaga" qui paraîtra dans l'anthologie Pouvoirs Critiques en février chez Nestiveqnen. Décidemment, Ugo n'a pas de chance avec son nom, car il subsistait une erreur dans les remerciements. Michael Rheiss n'existe plus qu'on se le dise.
Enter Mr. Bellagamba!
"C'est un italien?", m'a demandé ma mère (qui l'est aussi).
Ca se pourrait bien...
Me tarde de lire son premier roman "L'Ecole des assassins".

Reçu aussi le dernier Bifrost. Les Razzies (les anti-prix qui récompensent les pires choses produites dans le domaine de l'édition SF) y sont. J'ai soufflé: Olivier m'avais dit qu'il avait voté pour moi pour le prix de la pire nouvelle francophone (Sense of Wonder dans Etoiles Vives 7). Je crois que l'interruption d'un an de ce prix m'a évité une belle récompense du milieu.

Sinon, trouvé une lettre d'insulte sur mon pare-brise hier soir. Elle commence comme ça: "La connerie doit être d'origine bordelaise"
Apparemment, je m'étais garé trop près de la voiture de la nana. Mon mauvais esprit me pousse à croire qu'il ne peut s'agir que d'une fille...
Et puis un type aurait été plus direct. Il m'aurait cassé un rétro plutôt que d'écrire.

Mars Hotel poursuit sa route.
Les CD sont gravés (disponibles sur simple demande) et un concert prévu en mars (logique!). Le morceau au piano est une bonus track qui ne sera que sur les disques destinés aux amis.
Mais est-ce vraiment un cadeau??

Rien à faire! La Guinness est toujours aussi chère!

13:43


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lundi, janvier 14, 2002
 

Neil Gaiman est un con.

La mort n'est pas une jeune goth canon qui te prend par la main pour t'emmener ailleurs.
Non, c'est une vieille salope flétrie, édentée et à l'haleine fétide. Elle te latte les couilles pendant des jours et des jours pour te jeter à terre et mieux te trainer par les cheveux vers le néant.
Lorsqu'elle a fini son boulot, elle se retourne vers ceux qui restent et les regarde.

Je ne baisserais pas les yeux...

20:31


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jeudi, janvier 10, 2002
 

Un nouveau morceau: Alone and clear.

Mélodie sympathique et refrain énervé qui me fait remuer la tête. Comme d'habitude, les paroles n'ont aucune signification particulière.
Black Francis avait bien expliqué cela. Pour lui, les paroles devaient "sonner", c'est tout. C'est ce que j'essaye de faire avec mon pauvre vocabulaire anglais (j'ai du mal à concevoir que l'on puisse faire du rock'n roll en français).
Je m'en tiens donc à ce que je sais faire: paroles débiles qui me permettent de travailler la mélodie comme je l'entends, harmonies simplistes, morceaux qui ne dépasse pas les 3 minutes et arrangements de guitares qui apportent de la pêche (là, je dois avouer que Vincent, le juke-box humain, m'est d'un grand secours). Du rock brassé à de la pop, quoi, rien de bien original.
J'aime bien les choses simples et arriver à composer des morceaux pop qui ne deviennent pas trés vite crétins n'est pas facile. La frontière entre une bonne mélodie pop et une rengaine cul-cul est parfois mince. Je vole des gimmicks ça et là et me nourrit des autres pour enrichir et varier un peu. Malgré tout, j'ai l'impression que les trois quarts de mes morceaux gardent une même patte. Je ne le fais pas exprès.
La musique est, pour moi, un travail de création beaucoup plus instinctif que l'écriture. L'inconscient et le physique l'emportent sur l'intellect. Appliquer les méthodes de genèse de l'un à l'autre serait certainement intéressant, mais je doute que le résultat fonctionne.

J'essaierais peut-être un jour.


14:05


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mercredi, janvier 09, 2002
 

Bossé toute la journée sur une chronologie commentée, sorte d'histoire de la BD à destination du profane que je vais tester devant un public, samedi à la bibliothèque d'Agen. Je pars demain pour la capitale du pruneaux pour me taper deux classes de collégiens vendredi. J'ai l'air ravi?
He ben, je ne le suis pas. Autant j'aime écrire des articles, faire des recherches, critiquer des BD et même former des adultes, autant j'ai du mal à expliquer quelque chose simplement à des gamins. Je suis sûr, maintenant, d'avoir eu raison de ne pas devenir prof!

La pint de Guinness a salement augmentée au Lucifer. Ce soir, je n'en ai bu qu'une... pendant que Jérôme et Nelly rigolaient.
Il faut dénoncer ça, bordel! Où sont José "fucking" Bové et Bertrand "big mouth" Tavernier lorsqu'on a besoin d'eux.

Parfois j'ai dans la tête le début d'une chanson de Nult:
"Je connais une fille, elle s'appelle Laetitia"

Me demande bien pourquoi?

23:43


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mardi, janvier 08, 2002
 

Hier soir, avant-première de Astérix et Obélix Mission Cléopâtre avec Jérôme.
L'esprit Goscinny est là, le scénario fidèle à l'album, les interstices étant remplis par l'humour de Chabat. Après tout, il est un héritier du maître (tout autant que de Gotlib). Des jeux de mots aux références plus modernes, mais des gags visuels qui fonctionnent souvent moins bien que dans la BD. Quelques apparitions sympathique : la voix-off de Tchernia, par exemple.
L'ex-nul n'est pas un grand réalisateur, mais le film est drôle. Que demander de plus?
Une voix dans ma tête me souffle: "Virer Christian Clavier!"

A propos de ce weblog, Niko a émis ce commentaire: "Ca manque de cul!"

J'y réfléchirais.

13:35


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dimanche, janvier 06, 2002
 

Et pan, dans la gueule!

Je sors du ciné et Jackson m'a remis une bonne claque.

Mon pote Etienne se demandait comment il aurait réagit s'il avait vu le Seigneur des anneaux à l'âge où il a vu Star Wars.
Je ne peux le dire, mais par moments, j'ai eu l'impression d'être de nouveau un gamin. Emerveillé!

J'adore marcher dans ce genre de truc et retrouver des émotions d'enfants. C'est de plus en plus rare.
Toto avait raison. Il a du ressentir un peu cela lorsqu'il a vu New Order, il n'y a pas longtemps.

André a mis un lien vers ici depuis son propre blog (captainbooks.bogspot.com).
Comme d'habitude, il est trop gentil.

Ne croyez pas ce type! Il est dangereux...

21:44


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Hier soir, j'ai regardé Bad Taste avec Jérôme.
Impressionnés: un supplément du DVD raconte le tournage de ce monument gore.
Peter Jackson est un petit génie de la débrouille et son enthousiasme est rare.

Je vais voir son dernier film tout à l'heure. J'en reparlerais.

Lu N.ous R.évions d'A.mérique de Thomas Day.
J'ai aimé. On retrouve du Thomas Day dans un autre genre avec lequel il avait déjà commencé à flirter dans ses derniers textes pour Bifrost. Ce trés court roman est bien foutu. Les personnages sont vivants, mais parfois à la limite du cliché. Day veut trop souvent faire dans l'"universel" et rate parfois son coup. Ici, ça a fonctionné pour moi.
Seule quelques phrases bien crétines m'ont génées. Pourquoi Gilles délaisse-t-il son traitement pour écrire des passages à la tronçonneuse Husqvarna?
Exemple: "Il imagine Brunette en train de faire l'amour, ça doit ressembler à un pudding posé sur le capot avant d'un 4X4 en guerre contre une piste défoncée."

Même pas sûr que cela cadre véritablement avec l'état d'esprit de son personnage.
Passé ces détails, le bouquin est, pour moi, le meilleur de tous ses livres (excepté le recueil de nouvelles).

14:52


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samedi, janvier 05, 2002
 

Comme prévu, la soirée a été mouvementée!
Ballade à Arcachon où le vent rendait fou et pas de danse furieux à La Lune dans la Caniveau...
Le vin californien n'est pas trés bon...

Gaby et moi avons tenté un vain recensement de toutes mes chansons.
La feuille est sous mes yeux: 39 titres improbables (enfin, ceux dont je me souviens). Dire que Nult en a écris 400...

Acheté le bouquin de Gilles dont André n'a pas dit que du bien...
C'est vrai que c'est écrit gros. L'acrostiche du titre ne ressort pas trés bien et le nom d'Ugo est mal orthographié. Je n'en ai pas encore lu une ligne que cela commence mal. Malgré tout, je garde espoir. J'apprécie un texte sur deux du Sieur Thomas Day. Le dernier, Daemone Eraser, m'a déçu. Logiquement, celui-ci devrait me convenir.
Oui, mais de nos jours, la logique, mon bon monsieur...

Pendant ce temps, Neurotwistin' n'avance pas. Niko bosse certainement alors que moi...
Allez, Mode feignant OFF.

18:14


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jeudi, janvier 03, 2002
 

Aujourd'hui, bossé sur un bouquin de Schuurman intitulé L'ultime album d'Hergé. Intéressant bien que trop littéraire (j'entends trop littéraire par rapport à ce que devrait être une étude d'un album de BD). Pondu un article.

En cherchant sur la toile, j'ai été surpris de voir le nombre de pastiches, de parodies et de continuations de l'oeuvre d'Hergé. Certains de ces travaux sont d'une (relative) bonne qualité (la majorité reste tout de même de la merde).
Une couverture en particulier m'a frappée. Elle est due à Harry Edwood (mazette, quel nom!) et renoue avec une nostalgique modernité à la Chaland dont je ne me lasse pas. D'ailleurs Neurotwistin' devrait s'inscrire dans cette veine.... Enfin, j'espère.
Faire une BD n'est pas aussi facile qu'on pourrait le croire. Je me bats avec mon matériel depuis plus d'une semaine et je n'avance pas. Vivement le déclic.
Pourquoi je ne sais pas dessiner???

Acheté Mad Movies: ils font un dossier sur le SDA réservé à ceux qui ont vu le film. J'irais ce week-end.

Demain Gaby arrive: ca risque d'être Rock'n Roll... ou pas. Dépendra de notre humeur, mais, en général, ça saigne.


21:14


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mercredi, janvier 02, 2002
 

Pour le titre, on se rassure, ce n'est pas un vol.
C'est le titre d'une nouvelle d'Allen Steele publiée en français dans Cyberdreams et utilisé, avec l'autorisation de l'américain, pour le nom de mon groupe.
Pour le reste, ca va être de l'impro.
De la free écriture, une envolée perpétuelle remplie de sons, d'alcool, de cris, de jurons et de regards posés sur rien avec une acuité de chaque instant. Il faut s'attendre à de grands moments sans images qui bougent, mais avec des mots qui vont tourner à vide...
Si quelqu'un me lit...
Je retourne dans Neurotwistin', ma Bd qui parle des années 60, euh, des années 90..., enfin des deux à la fois.
Le Seigneur des Anneaux, sous le coude, attendra encore un peu. Le livre ne me quitte plus. Et j'avoue faiblement que je commence à l'apprécier. Si on m'avait dit...

Mal aux poignets: pas habitué à jouer (mal) du piano!

21:52


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Well, well. Voila qu'à 26 piges, je vais écrire un journal. Et puis quoi encore....

21:30


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