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vendredi, août 30, 2002
 
J'adore Jack Black.Le voici faisant les choeurs sur un morceau des Foo Fighters. C'est assez drôle.

15:01


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Découvert par Von Reichenstein en 1783 à Sibiu (Roumanie)
Signification : Latin tellus = terre
Composé blanc argent généralement obtenu sous forme d'une poudre grise; Semi-métal. Brûle à l'air ou à l'oxygène, n'est pas affecté par l'eau ou HCl mais se dissout dans HNO3.Utilisé dans les alliages pour améliorer la façonnabilité, produits chimiques, catalyseurs et composés électroniques.

Mars Hotel est le Tellure dans la classification des blogéléments francophones.

11:20


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jeudi, août 29, 2002
 

Un nouveau morceau, hier soir (il n'est pas tout à fait fini mais bon), un autre à l'instant; je ne sais pas ce qui m'arrive.
Période de créativité intense, bof je sais pas d'où cela peut venir. Tout ce que je sais c'est que dès que je prends une guitare, le premier accord que je fais me fais penser à un autre et j'enchaîne trés vite sur une mélodie. C'est souvent comme cela, lorsque l'on ne cherche pas à composer, que cela sort. Quand ça m'arrive, je suis obligé de continuer et de finir le morceau. Et je suis vraiment content de celui de ce soir. Un truc assez rapide, dans l'esprit de Sooner, trés pop, trés simple avec trés peu d'accord mineur, mais ce sont eux qui font la différence.

Donc, on récapitule. Pour la prochaine répét, j'arrive avec 4 nouveaux morceaux: Celui de ce soir (pas encore de titre), Bitter ways un mid-tempo au refrain qui péte, Pretty Stain II co-écrit avec Vince et I'm tired, une chanson assez lente qui risque fort de ne pas supporter le passage à l'électrique.

Voila, voila. Content, le Gino.

21:29


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Dans le deuxième tome de Bellagamba de Cabanes et Klotz, les personnages vont au Mars Hotel, un trois étoiles près de la tour Eiffel.
Mars Hotel-Bellagamba

Everything is connected

12:58


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mercredi, août 28, 2002
 

Il est toujours agréable de voir des personnes que l'on ne rencontre que trop peu souvent.
J'ai déjeuné avec Etienne et sa charmante fiancée Florence. Evidemment, nous avons parlé d'un peu de tout, mais surtout de ce qui nous passionne et comme d'habitude, cela a été trés intéressant. L'humour du gars est intact et la gentillesse est extensible au couple.
Etienne ne sera pas à Nantes cette année à cause du bébé qui arrive bientôt. C'est chiant de ne pas pouvoir voir aussi souvent les personnes que l'on voudrait.

Je vais vraiment aller à Limoges un de ces quatre. Beware!

Une nana a appelé tout à l'heure car elle prépare une émission pour une radio de Mont-de-marsan sur les super-héros. Je lui ai lâchement refilé l'e-mail de Patrick.

Moi aussi je peux être bad si je veux.

17:44


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mardi, août 27, 2002
 

Viens de finir un nouveau morceau que je vais appeler Bitter ways.

And now, something completely different!!
Il n y a plus de net en syrie pour un petit moment. Des problèmes de licence.
Je t'explique: l'Etat a besoin d'argent alors il fait passer une licence à tous les cyber cafés, licence trés dure à avoir au point de vue administratif (backshish et tout ) et quand tu passes le barrage administratif il faut payer une somme incroyable, il est en train de faire le
même truc avec les voitures, genre il faut payer une somme de ouf pour pouvoir conduire ta voiture, pendant deux mois les utilisateurs de voitures n'ont pas pu les utiliser, ils ont enfin decidés de faire payer une somme d'appoint avant de décider de la vraie somme. La somme d'appoint était de 100000 livres syriennes ce qui fait pas mal (multiplie par le nombre de voitures...)
Donc là je profite du net d'une amie mais elle a une ligne 56 k alors je ne vais pas abuser...
Je vais voir une ceremonie de derviche tourneurs ce soir dans la vieille ville d'Alep, la plus vieille partie de la
ville.
Plus d'info quand les cybers reouvriront...


J'ai déjà reçu la suite et, foi de Gino et comme dirait Mica, ça tape!

21:18


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Après vous avoir montré ce qu'était devenu David Lovering, Oncle Gino vous donne des nouvelles d'un autre batteur déchu: Lol Tolhurst

On rigole, on rigole, mais c'est pas beau de vieillir.



17:09


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lundi, août 26, 2002
 

Suite des aventures de Mica:

Aujourd'hui, je suis allé à la gare routière pour prendre mon billet pour Alep, la ville de la musique, cette ville détient le monopole de la musique savante et les gens y sont trés connaisseurs. Ils peuvent juger les musiciens avec beaucoup d'acuité et donc de dureté... Je n'ai pas intérêt à jouer de mon aoud par là car je vais me faire assassiner en quelques formules bien choisies que je ne piperai même pas...
Faut que je te décrive la gare routiere:
Elle se trouve à 7 km de Damas, on y va en taxi, des vieilles voitures jaunes (parfois même des R5 t'imagine?) même pas climatisées, j'ai pris pour habitude de donner une clope au chauffeur pour faire copain copain, en plus les marlboro sont extrêmement chère pour les gens du pays (80 livres, ce qui fait moins d'un euro) alors ils sont toujours contents de fumer ca. Donc on traverse le nord de la ville, la partie moderne de la ville ( moderne signifiant ici moins de 400 ans) des batiments plus ou moins vieux, moches et sales, imagines-toi une chaleur telle que dès que tu t'assois dans le taxi tu sens ton fut te coller aux fesses, si tu as la chance de porter des futs noir tu
as en prime une trace blanche sur les fesses, le sel de ta transpiration...
On depasse la ville et roulons sur une autoroute bordée d'arbres poussant sur une terre argileuse et séche, sans un seul brin d'herbe, des gens ont construit des maisons de fortune en briques grises, celles en beton, ils vivent là, au bord de l'autoroute, parfois c'est des maison en terre.
On arrive à un petit village où reigne un boxon pire que chez Cecile, les gens traversent un peu partout, y a du monde, comme un samedi de marché à Marmande, qui va et vient dans tous les sens, les voitures font de même en jouant du klaxon pour un rien, des vrais virtuoses du klaxon ces syriens, donc il y a ce bruit assourdissant et la chaleur qui font que toi et ton esprit vous n'êtes plus tout a fait
en phase, le taxi te pose à l'entrée de la gare (ah c'est ça la gare?), toujours ces fameuses briques grises qui forment une murette jusqu'à un ensemble de portiques qui detectent les métaux, ca c'est l'entrée... Fouille sommaire et l'on passe.
Là commencent les problèmes. Une file de guichets: tous indiqués en arabe avec quelques ecriteaux en écriture latine, heureusement que je lit l'arabe...
Le problème c'est que je ne le parle pas, je le baragouine, et lorsque tu as enfin trouvé le guichet de la boite de transport que tu as visée dans le guide du routard il faut acheter le billet, personne ne parle anglais (alors francais faut meme pas rêver, seulement les vieux qui sont allé a l'ecole durant le mandat francais y a une plombe ), moi en plus je voulais le prendre pour demain, trop compliqué, la fille du guichet (une beaute pas trop maquillée et assez discréte mais trés belle) aprés quelques phrases échangées sans se comprendre me donne un siege et me dit d'attendre, là c'est pas bon, tu peux attendre des plombes sans que rien ne vienne, alors j'ai chopé le
premier client sapé comme un occidental ou presque et je lui ai demandé de faire la traduction, sauvé.
La foule me regarde comme si j'etais le dernier des mohicans (trés bon livre pour les enfants, plein de souvenir ce bouquin), le chauffeur, à l'aller, m'a dit lorsqu'il a vu ma liasse de billets de planquer ça car là y avait pleins de voleurs, cool, ca rassure.
Enfin me voila revenu à Damas et je part demain à l'heure que je veux. La vie est belle mais parfois elle fatigue...
Le voyage en bus (355km) va être quelquechose, y a 4 ans j'avait fait la même chose et le chauffeur avait du faire la fête avant (ou il faisait là son deuxieme job de la journée, car tous les Syriens ont deux jobs pour pouvoir vivre) car il s'endormait au volant dès la première centaine de kms, je voyais sa tête tomber inexorablement sur le volant, tous le monde dormait j'étais le seul à surveiller le désastre... Vivent les dictatures et vivent les hommes libres.
Kes kon ferait pas pour la musique?..


Je te le fais pas dire...

22:08


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En Angleterre, c'est un bank holiday (un pont, quoi) et c'est le moment où XFM dévoile la X list 2002 (soit 100 titres choisis par les auditeurs).
C'est l'occase de réécouter des vieilleries...


I would go out tonight, but I haven't got a stitch to wear

16:49


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Jérôme a reçu un message bizarre sur sa boîte vocale. On dirait la voix nasillarde des petits gris et en plus ça parle en espingouin.
Ou alors, c'est un mec bourré qui s'est planté de number (l'appel date de samedi, deux heures du mat').

Choississez votre version préférée, rédigez un texte d'environ 50 000 signes en partant de cette anecdote et rendez vos copies avant jeudi.

16:47


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Je ne sais plus qui a dit:
Un écrivain est un type qui écrit. Point


Si c'est vrai (et j'ai tendance à le croire), je ne suis qu'une merde.

16:31


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Daredevil. Yellow

Suite au meurtre de son père, Matt Murdock décide de le venger. Mais le jeune avocat aveugle va d’abord se forger une identité secrète et reprendre le surnom que lui donnait ses camarades d’école : Daredevil.

Après avoir donné leur vision personnelle de Batman et de Superman, les duettistes Loeb et Sale remettent ça en s’en prenant cette fois à l’homme sans peur. La première sensation n’est pas favorable à cette nouvelle mini-série, si on la compare à la qualité de Superman for all seasons. Le New-York des bas quartiers de Daredevil correspond moins au style graphique de Sale que les champs de blé du Kansas ou la magnificence de Métropolis. D’autre part, Loeb semble plus à l’aise avec les personnages plus extrêmes, même si l’album comporte de jolies trouvailles.
En dépit de ces quelques faiblesses, on ne peut que conseiller ce genre d’histoire qui traite les super-héros d’une façon très humaine. Pas de post-modernisme, ni de décalage d’aucune sorte ; la force de cette bande dessinée réside dans sa simplicité qui redonne un autre point de vue sur les super-héros, un point de vue peut-être plus européen, mais qui vaut assurément le détour.

15:21


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Week-end bizarre! Inutile d'en dire plus.

Vu Un homme d'exception. J'ai bien cru que le film n'était qu'une merde infame pendant la première heure puis j'ai été content de m'être fait avoir par un retournement de situation comme je les aime. Ceci dit, ce biopic est tellement éloigné de la réalité pour être consensuel qu'une grande partie de l'intérêt s'évanouit. Et la réalisation de Ron Howard n'est même plus de l'académisme, elle a la lourdeur d'un bon gros confit de canard.
Dans un autre registre Evolution se laisse regarder et permet même de lacher un rire de temps en temps sans être réellement un bon film. Cet hybride fonctionne beaucoup moins bien que son ancêtre Ghosbusters (dont j'ai un souvenir peut-être perverti par mes yeux d'enfants).

13:19


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vendredi, août 23, 2002
 

Hier soir, apéro chargé en Beamish et repas dans une pizzeria. J'avais pas vraiment envie d'y aller, mais je voulais voir Gaby. Malheureusement, sa copine n'état pas là. J'ai fini complètement crevé, terrassé par une crève carabinée.
Je suis allé dans une bouquinerie sympa (rue des bahutiers) et j'ai craqué sur pas mal de choses: le premier TPB de 100 bullets, les deux premiers volumes de Marc Dacier par Charlier et Paape, L'intersection Einstein de Delany (il sera aux Utopiales de Nantes et j'aimerais lire un truc de lui avant d'éventuellement lui faire signer un titre) et, enfin, Le club de la fin du siècle, un titre anglais sorti chez Vertige graphic et que j'avais jusqu'alors toujours trouvé trop cher pour l'acheter.
J'espère pouvoir me reposer et lire un peu ce week-end.
En plus, j'ai le DVD de Requiem for a dream qui m'attend avec un docu de 52 minutes sur Selby Jr. Miam!

13:46


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jeudi, août 22, 2002
 

Le règne du feu part d'une idée sympathique: les dragons ont exterminés les dinosaures et se sont mis en hibernation, lorsque la Terre ne pouvait plus leur fournir assez de ressources. Des travaux dans le métro de Londres vont les réveiller et en moins de 10 ans, ils vont redevenir les maîtres du monde. Au moment où le film commence, il ne reste que quelques survivants qui vivent en communautés. Evidemment, un gros bourrin d'américain armé jusqu'aux dents va arriver pour foutre le bordel.
Le film se mue alors en un film d'action pur et dur où les dragons parviennent à foutre les foies et où les personnages sont bigger than life. On aime ou pas, mais le tout est vachement bien foutu.
Les lecteurs de Mad Movies adoreront!

15:51


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mercredi, août 21, 2002
 

David Lovering était le batteur des Pixies. Maintenant, il fait un spectacle de magie.
Weird!

Acheté un album de Saves the day, l'autre jour. Pas mal, bien que trop cliché College rock amerloque et pas au niveau de leur dernier album qui vaut vraiment le détour.

Sinon, et puisqu'il paraît qu'il faut se raconter pour avoir du traffic, ben, je suis enrhumé. Ouais, en plein mois d'août. Fabuleux, non?
Ce soir, je dois voir Gaby et rencontrer sa nana.

Je me rend compte que je livre moins de choses personnelles sur ce blog et que je parle plus de livres et de musique qu'auparavant. Chais pas pourquoi. Je suis peut-être dans la période où l'on se demande l'utilité de la chose et ce avec quoi l'on doit remplir la zone grise. Je ne sais peut-être pas vraiment quoi faire ce qui donne un côté fourre-tout que l'on peut trouver sympathique, mais je sais ce que je ne veux pas faire: C'est ça ou ça .

15:52


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mardi, août 20, 2002
 

Michael Chabon est un romancier américain qui a écrit Wonderboys, dont je viens de voir l'adaptation ciné. Bon petit film qui relate le week-end de folie d'un auteur, professeur d'écriture, dont le dernier succès remonte à 7 ans. Original et exempt de bon nombre des clichés habituels des hollywooderies, le flick se laisse voir avec plaisir.
Le recueil de nouvelles de Chabon, Les loups-garous dans leur jeunesse, se laisse lire lui aussi et est rempli d'idées folles, de situations qui vont du tragique au comique, mais sent tout de même le manuel de creative writing à plein nez. La façon dont sont construits les textes et dont sont agencées les descriptions ne laissent aucune place à une quelconque originalité. Le gars est un auteur efficace, droit comme un i.
Heureusement qu'il a une imagination fertile car son écriture, bien que totalement maîtrisée et pro, manque de vie.

Son site vaut lui aussi le détour. On peut y lire un Treatment pour le film X-Men et plein d'autres textes intéressants.

15:33


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Tandis que Bob Marley et Elvis continuent de nous casser les couilles, voici qu'arrive enfin une bonne nouvelle.

Unreleased Nirvana material may be released by the end of the year, as the ongoing battle between the band’s remaining members and Kurt Cobain's widow, Courtney Love, draws to an end.


Ex-Nirvana bassist Krist Novoselic and drummer Dave Grohl are still locked in a legal battle for ownership of the band’s back catalogue with the late Mrs. Cobain, Courtney Love, but Novoselic has spoken to Billboard saying "there's actually good will going on right now."


Since the aborted release of a Nirvana box set last year, the three have been trying to assume control of the band’s massively lucrative song rights, which include the near legendary unreleased track ‘You Know You're Right’. Now it seems the argument is drawing to a close, with the rare material probably hitting the shops in winter in a form that shouldn’t disappoint Nirvana fans.


“I can't say until the ink's dry, but it's just probably what you'd expect, what you've been hearing.” Novoselic explained. "All your assumptions would be safe. Unless [you think] it's gonna be this freaky, like, experimental noise record, no. It's all safe. And that way the band wins, the estate wins, the fans win, everybody wins, so it's good will."


As far as explaining when this new Nirvana record may arrive, Novoselic said, "They [Universal Music Group] got that motherf***er on a rail, they're talking fourth quarter here."


14:14


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18 minutes pour 9 morceaux, cela fait une bonne moyenne, non?
Un version bizarre de Here comes your man, une de Subbacultcha dont le refrain deviendra plus tard celui de Distance equals rate times time (tiens, cela me rappelle que je jouais ça avec ces vieilles têtes de Bobby Burns, je tapais sur une batterie et je faisais les choeurs et qu'est-ce que je chantais faux), bref, des versions inédites intéressantes car elles montrent le travail accompli par Steve Albini pour obtenir ce son rêche et sauvage de Surfer Rosa.

Un album de démos qui vaut plus que pas mal d'albums produits ces temps-ci (je me la joue vieux con, là).
Dire que cela fait déjà 15 ans.

You know when you grope for luna

11:24


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lundi, août 19, 2002
 

Ca m'a sauvé ma journée...

C'est bon de regarder Cut your hair de Pavement. Pour un peu on se croirait presqu'en vacances. Farfouillez partout, vous trouverez forcément votre bonheur. N'hésitez pas à jeter un oeil sur Pizzicato five ou sur le dernier Six by seven.

D'ailleurs faut que j'aille m'acheter l'album de démos des Pixies, qu'en tant que complétiste maniaque, je me dois d'avoir.

In heaven, everything is fine

16:51


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Putain, fais chier!

Ouais, j'ai repris le boulot.

Dur, dur.

Heureusement, XFM propose un concert d'Idlewild en vidéo.
Et Niko me montre des planches de Neurotwistin' et c'est vraiment bien.

Hier, j'ai fait un nouveau morceau sur une base de Vincent et une mélodie de refrain dont nous avions trouvé les contours quelques jours avant. Ca s'appelle Pretty Stain II et j'ai passé une bonne partie de l'après-midi à l'enregistrer avec plein de guitares.

I'm a message

11:05


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jeudi, août 15, 2002
 

Bon, apparemment, les aventures de Mica en Syrie ont leur petits succès.
Niko me dit que mon blog est mieux car il y a de l'aventure (mais toujours pas de cul) et Emmanuelle, dont j'adore le blog, attend la suite.
Le gonzo journaliste improvisé a déjà un public. Bravo, ma poule.

Alors la suite, la voila! Et ça commence par une réponse à une question que je me posais: "Mais pourquoi t'es parti là-bas, au fait??"

Je ne suis pas là pour les tepus, tu l'imagines... Je suis là pour étudier plus avant la musique arabe et pour préparer mon travail de maitrise à la fac car j'aimerais le faire sur des musiciens de Syrie. Pour ce faire, je dois battre la campagne avec un traducteur (que j'ai trouvé dans l'avion, ma chance) pour chercher des musiciens qui pratiquent une musique que personne d'autre
joue ou qui la jouent d'une facon qui leur est propre.
Donc je bats la campagne et cherche ceux-ci pour les enregistrer et papoter avec eux pour en savoir plus sur eux, leur vie et tout pour pouvoir etudier tout cela d'un point de vue ethno-musicologique.
Sinon je vais être présenté à toute une clique de musiciens soufi par l'intermédiaire d'une femme qui habite entre Tonneins et Alep et qui frequente le gota de Alep, cette ville est la capitale de la musique syrienne, et si j'ai de la chance ils me laisseront les étudier en profondeur, mais ça c'est moins sûr, ils font partie d'une confrérie soufi un peu spéciale. C'est des derviches, tu sais ceux qui tournent en rond une main tournée vers le ciel et l'autre vers la terre en scandant le nom de Dieu ou sur une musique chantant l'amour qu'ils ont pour Dieu, des chansons qui ressemblent vraiment à des chansons d'amour comme tu sais si bien les faire mais sans la guitare...et la batterie cela va de soi...
Sinon je vais prendre des cours de aoud l'instrument dont j'essaie de jouer depuis si longtemps maintenant.
Voila mon programme... je viens de parler avec un Espagnol. C'était cool, le cyber café est l'endroit où l'on rencontre
tous les étrangers de Damas, cela fait du bien d'échanger nos petits problèmes pour trouver des nanas ici, c'est un
truc de fou, je me fait mater grave dans la rue, au restau et dans les bars mais elles sont toutes trop timides, "ces occidentaux ils veulent baiser tout de suite sans se marier...c pas bien...mais c'est tentant..."
Bon voila ma poule tu sais tout de mes buts ici et pour ce qui est des nouvelles, je part dans deux jours à Alep où les choses vont commencer à être serieuses... J'ai hate.


Pour les non Lot-et-Garonnais, Tonneins est une petite ville à vingt kilomètres de notre ville natale (à Mica et moi), et d'ailleurs c'est là qu'est né Paul Béra (à Tonneins) dont j'ai déjà parlé quelque part par ici.

Mes aventures à moi sont moins passionnantes. Je reviens d'une journée passée à se promener sur un petit trimaran, cerné par des cons en jet-skis qui ne comprennent rien au nautisme. Le calme et l'incitation à la rêverie d'un voilier n'ont aucunement le même attrait à mes yeux que la vitesse et le bruit de ces glands sur leurs machines qui puent (littéralement, ça sent le gasoil à deux bornes). En plus, pour mettre à l'eau leur engin, ils ont besoin d'un 4X4... Bouahahaha!

Damas - Biscarosse - Alep - Bordeaux, comme dirait Bob, "tout ça, c'est Babylone!"

22:21


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mercredi, août 14, 2002
 

Mon pote Mica est en Syrie et m'envoie des compte-rendus réguliers de ses aventures. J'ai l'autorisation d'en faire profiter, alors j'y vais. Un petit travail d'editing s'impose car il ne dispose que d'un clavier sans accents, mais cela vaut vraiment le coup. Je ne voyage quasiment jamais, ou alors si près que cela n'est pas intéressant, alors je vais vous faire rêver.

Ca s'appelle Tintin en Syrie jusqu'à ce que je trouve mieux... Enjoy!

Moi je suis dans une ville de fous. Les beaux quartiers sont ceux ou il y a les ambassades, les vieux quartiers pourraient être beaux, mais ils sont en ruine ou fortement délabré, sauf le quartier chretien qui tient encore debout, enorme labyrinthe de ruelles étroites ou se touchent les boutiques de bouffe (genre epicerie rebeu de panam), les coiffeurs, les bijoutiers, les cafe branchés (on pourrait aisément croire que branché signifie ici qu'il y a l'electricite tout le temps car la branchitude, la jeunesse dorée et fashonista n'est pas trés présente, voire étouffée). Les lieux à la mode sont trés cher et pourris. Ce sont les vieux ici qui tiennent le haut du pavet, ils chopent les nanas et tout, faut les voir ces moustachus en train de brancher de la pépée... Ha oui, ici si t'as pas de "moustache " même un petit garcon peut te dire que "tu n'es pas un homme" dixit un pauvre con du coin... Les man sont vraiment graves ici, j'ai eu le malheur de dire que j'avais plusieurs filles a Paris à un jeune du cru que j'avais rencontré, il m'a dit "you want to meet girls?" ben pourquoi pas que j'lui repond... Oooooh l'erreur, fallait pas. Il m'a trainé dans tous les bouges du quartier, des clacs de Damas... Une horreur...Non mais moi je ne veux pas des filles que l'on paye - "u will not paye just have a look and zen oui go..." ooooh la galere, le con a demandé à un taxi s'il n'avait pas des filles, mais moi je ne comprenais pas , et me voila avec mon guide (des clacs de damas) dans le taxi en direction d'une cité hlm a moitiée finie, mais déjà habitée au nord de la ville, un espèce de coupe-gorge comme dans un cauchemar... On monte dans un immeuble, premier étage, pas de portes, on nous fait aller dans une pièce mal éclairée par une petite ampoule rouge (mais qu'estce que je fous là moi?) et là, 4 filles arrivent. C'est glauque au possible, le vomi me monte à la gorge, elles
sont moches les pauv', je dis en vite fait à mon guide d'un jour qu'elles ne me plaisent pas. Le taxi maquerau n'est pas content du tout, du tout, il commence à crier trés trés fort et moi je commence a baliser dur, Hassan (le guide) me dit "oui arle in bigue tloubles" oh oh... Je lui dit de partir entre deux cris...Nous partons enfin au bout de 20 minutes de palabres criardes, j'ai mal à la tête, dans le taxi, le
chauffeur (le maquereau quoi) continue de crier sur Hassan à coup de habibi (mon cheri) car quand les rebeus s'engueule c'est plus de la comedie qu'autre chose, mais on était sur la corde raide quand même...
Cet apres-midi je me promenais dans les rues du quartier des ambassades quand j'ai vu deux gars vendre un flingue à un autre, juste je passais à coté d'eux quand la transaction s'est faite... Putain, mais qui a dit que Damas etait une ville tranquille? Moi? Quel con.
Je vais bientot partir de cette ville pour aller à Alep, la deuxieme ville du pays, plus tranquille et siège de la musique depuis toujours, et ici c'est toujours ancien vu que Damas et Alep concourrent pour être les villes habitées les plus anciennes du monde...
Cette année je me demande où est passé le bon goût arabe ou ottoman, les maisons en vogue sont d'horribles maisons modernes qui, sans la clim sont des fournaises et des hauts fourneaux, les vieilles maisons n'ont pas besoin de l'appareillage moderne pour être fraiches l'été et chaudes l'hivers, mais bon ces cons sont assujettis au diktat du commerce eux-aussi (les neons dans toutes les maisons le prouvent, affreuse lumière qui détruit l'equilibre de vieilles cours magnifiques dans les maisons multicentenaires).
Vivement que je sois a Alep taih...


Voila, la suite bientôt...

19:13


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lundi, août 12, 2002
 

Pour présenter une BD à un éditeur, il faut envoyer 3 ou 4 pages dessinées et un synopsis complet.

Je viens de voir les trois premières pages encrées de Neurotwistin' (la bd que nous allons essayer de vendre avec Niko) et je dois avouer que je suis sur le cul.
C'est vraiment bien. Trés bien, même. Et ce n'est qu'en noir et blanc...

Maintenant, c'est à moi de jouer et de rédiger un synopsis propre, simple et compréhensible de la bête.

Je pense sincèrement, vu le niveau des dessins, qu'il y a quelque chose à faire.

Dès que j'ai un scanner sous la main, je vous en fait profiter.

18:56


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Je n'y connais rien en films de Hong-Kong. J'apprécie John Woo, (j'ai envie de dire "comme tout le monde"), mais cela s'arrète là.
Hier soir, j'ai regardé Time and Tide de Tsui Hark et j'ai pris une bonne claque visuelle. A la fois moderne et, semble-t-il, typique de la tradition des films d'actions de "là-bas", c'est vraiment quelque chose de jamais vu dans nos contrées. Les frères Wachowski sont des nains...
Par contre, terriblement déçu par Le journal de Bridget Jones: histoire cul-cul, scénar prévisible au possible et gags pas drôles. Ca vaut pas High Fidelity.


14:23


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samedi, août 10, 2002
 

Quelques jours de vacances près de Narbonne. Tramontane et peu de soleil auront eu raison de ces quelques journées...

Lu American Gods de Neil Gaiman. Vraiment un excellent bouquin qui révèle, à mes yeux du moins, les talents de conteur de l'Anglais. Il fait partie de cette race d'auteurs qui pourraient te raconter l'annuaire d'un trou perdu au fin fond de la Lozère et qui trouverait le moyen de rendre cela passionant. On lit une ligne, puis deux et on est entraîné dans le tourbillon de la langue et de l'intimité que l'écrivain crée entre lui et son lecteur. Magistral!
Sinon, le bouquin parle de la préparation d'une guerre entre les anciens dieux mythologiques et leur successeur dans le coeur des américains, dieux du mercantilisme et du vit consommé. Evidemment, il n'y pas que cela et l'oeuvre est aussi riche et passionante que l'était Sandman.

Par contre, je ne sais toujours pas à quel dieu correspond Ombre, le héros.

Any answers??

17:25


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lundi, août 05, 2002
 

Après un passage dans l'antre de Patrick, la journée s'est finie à Hourtin où le soleil brillait juste ce qu'il faut. Le vent rafraichissait assez pour laisser l'esprit vagabonder librement et l'air maritime m'a fait du bien.

Rentré chez moi, j'ai regardé le DVD de Forgotten Silver du génial Néo-Zélandais Peter Jackson. Faux documentaire sur la vie d'un pionnier inconnu du cinéma, Colin McKenzie, le film est à la fois trés drôle, d'une audace époustouflante et représente surtout un hommage et une ode au cinéma. Que du bonheur, quoi!
Et puis ce principe du canular reste assez fascinant. Un tas de téléspectateurs du film se sont laissés avoir lors de la première diffusion de la chose. Lorsqu'ils ont été avertis qu'ils avaient été abusés, certaines réactions ont été épidermiques, voire violentes.

Prenez les gens pour des cons, Ok, mais faites en sorte qu'ils ne s'en rendent pas compte.

Demain, je prends quelques jours de vacances loin de tout ce qui pourrait ressembler de près ou de loin à un ordinateur.

Amusez-vous bien.

I'll be back

00:16


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samedi, août 03, 2002
 

Lu le dernier Bifrost.
La partie rédactionnelle est bonne, comme d'habitude: interview de Gaiman, de bons articles et des critiques incisives.
Par contre, j'ai l'impression que la partie fiction a tendance à baisser de niveau. La nouvelle de Claude Mamier ressemble à un des premières nouvelles de Thomas Day et souffre d'un problème de point de vue, dans le premier chapitre, assez choquant. Michel Demuth devient de plus en plus drôle. Il enrobe ses intrigues vues et revues d'un style ampoulé qui devient quasiment illisible. Vraiment pas ma came.
Heureusement, il reste le non-style de Mike Resnick (et après Demuth, le changement est brutal) et son efficacité qui font de son texte un bon divertissement.
Bref, pas de quoi crier au génie, comme d'ailleurs pour le numéro précédent où l'on nous vendait un super auteur en la personne de Karl Schroeder. Pétard mouillé...

14:42


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vendredi, août 02, 2002
 

Vincent et moi avons changé le look du blog.

Ca péte plus, mais cela mérite encore quelques ajustements.

Commentaires et suggestions bienvenus.

19:11


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Passage à la bibliothèque municipale où je ne peux emprunter, puni par un énorme retard.

Je me suis néanmoins attardé sur une biographie d'Henry Miller, un de mes auteurs préférés et je me suis rendu compte que tout ce que je connaissais de lui sortait de ses propres romans, sortes d'autobiographies exagérées qui, de New-York à Paris, sont un ode à la vie tel que j'en ai rarement lu.

Il va donc donc falloir que je remette les pieds dans ce temple dédié aux livre pour pouvoir continuer ma lecture. D'ailleurs, je vais y aller en vélo, en hommage à l'écrivain...

16:38


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jeudi, août 01, 2002
 

Mes chers voisins d'Alex de la Iglesia m'a déçu. Long à démarrer et au final, peu drôle. Seule un saut à la Matrix effectué par une vieille mégère est parvenu à me dérider. Maigre...

Bob Mould a perdu 20 kilos et sa musique est totalement différente, tout au moins sur le plan du son. No more pure rock'n roll, mais à la place, des chansons tristes enrobées d'instruments électroniques et de guitares au son travaillé numériquement. Son dernier album Modulate est trés bizarre, mais pas désagréable à écouter.

La Fnac fait une opération punk et c'est assez drôle, d'ailleurs.
J'en ai quand même profité pour me payer un vieux Buzzcocks.

Et je suis en vacances. C'est agréable...

Je farfouille et j'ai trouvé, dans une bouquinerie, un bouquin de Paul Béra (pseudo de Paul Bérato), pilier du Fleuve Noir et ayant vécu toute sa vie à 20 bornes de là où je suis né. Surtout publié sous le nom d'Yves Dermèze, je vais lire Bulles d'univers et j'en reparlerais. Rien que la couverture m'amuse...

Sinon, je suis plongé dans les vieux Animal Man de Grant Morrison et c'est plutôt pas mal, pour l'instant. L'épisode 5, avec le coyote, est vraiment terrible. C'est un truc qu'aurait pu faire David Calvo.

Ha, by the way I hate fast cars

18:10


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