jeudi, octobre 30, 2003
Encore une répét', encore un nouveau morceau, pas tout à fait terminé, notamment la mélodie, mais sacrément réjouissant. Assez recherché dans les harmonies, mais cela m'empêche de pouvoir bosser tout seul chez moi, j'ai besoin que tout le monde joue. Il faudrait que j'enregistre les deux autrs guitares sur mon 4 pistes, mais j'ai vraiment pas le temps.
Ce matin, j'ai reconnu Momo, de dos, qui allait à son boulot, alors je l'ai amené. Il m'a offert Man of steel 2, que je n'avais pas pu m'acheter car je n'avais pas d'argent.
J'ai "lu" le Art Book de Sin City que tu devrais t'empresser d'acheter, Patrick!
12:55
mardi, octobre 28, 2003
Le chef d’œuvre de Neil Gaiman et de ses collaborateurs dessinateurs entame sa seconde publication en France avec un volume inédit : le tome 4 !
Delcourt commence par une période de la série où le dessin est le plus accessible pour le public français. Etait-ce bien nécessaire ?
Il était temps. Depuis les quatre volumes parus au Téméraire (qui reprenaient les numéros 1 à 16 de l’édition originale), la série Sandman n’avait pas trouvé une maison d’édition qui veuille bien traduire les épisodes restant. Aujourd’hui, c’est Delcourt qui s’y colle, en commençant bizarrement par le volume 4 intitulé La Saison des brumes et dont le titre original est Season of mist.
Mais, Sandman qu’est-ce que c’est ?
Aux Etats-Unis, où la série est d’abord parue, il s’agit de 75 numéros d’un comic au format standard. Commencée en 1988, elle conte les aventures du Sandman (le marchand de sable), aussi appelé Dream (rêve) ou Morphée, et de ses frères et sœurs, les éternels (Endless) : Desire, Death (mort), Destiny, Delirium (delire), Destruction et Despair (désespoir). Elle s’achève en 1996, mais les fascicules sont repris en volume et forment une série de dix volumes regroupant des épisodes formant un ensemble. Delcourt a décidé de reprendre ces volumes lors du passage au français. Belle idée que de respecter l’original, mais ce qui paraît moins logique est de commencer par le tome 4. L’éditeur se justifie en évoquant le fait que l’on peut lire ce Saison des Brumes sans avoir lu les volumes précédents. Evidemment, on comprendra le gros de la trame de l’histoire qui se déroule dans tome, mais bon nombre de subtilités et de références, celles-la même qui font toute la richesse de la série, échapperont au lecteur qui plonge ici pour la première fois dans l’univers créé par Neil Gaiman.
Le choix n’est justifié que par un impératif de résultat et la stratégie de l’éditeur est de séduire le public avec un volume où le graphisme est mieux maîtrisé qu’au début, où le pourtant doué Sam Keith avait du mal à faire du bon travail. On prend ainsi moins de risque en commençant par ce volume quatre, mais on oublie sciemment de dire aux lecteurs que Sandman est une saga fermée où tout se répond et où la construction est irréprochable et demande une lecture chronologique.
La même stratégie de séduction est employée lorsque la couverture de l’édition Delcourt est ornée du nom du scénariste écrit en lettres plus épaisses que celles du titre, contrairement à l’édition américaine où le dessin est plus grand. On voit donc que l’éditeur mise sur la notoriété qu’a acquis Gaiman avec ses romans, De bons présages (traduit par l'ami Patrick) et American Gods, et son recueil de nouvelles, Miroirs et fumées (Patrick aussi, il me semble). On sent donc bien que Delcourt a envie d’aller jusqu’au bout de la publication de la série et qu’il emploie donc les moyens qui lui permettront d’accrocher d’entrée son lectorat. L’inverse de Soleil qui commence par les premiers Spirit qui sont loin d’être les meilleurs. Cette stratégie risque de payer, mais je ne peux m’empêcher de penser que commencer par le tome 4 d’une série ne sera jamais une bonne solution.
Sauf au niveau des ventes…
dimanche, octobre 26, 2003
Vendredi, rendez-vous à Universal où le gars qu’on avait rencontré à la télé nous a donné quelques conseils. On était entouré de disques d’or et on ne se sentait vraiment pas à notre place.
« Bon, avant tout, les gars, y faut chanter en français »
J’ai essayé de lui expliquer qu’on voulait juste faire un disque pour le plaisir et pas forcément pour le vendre et qu’on cherchait plutôt un petit label.
« Ouais, c’est bien un petit label, mais là où on a 40 représentants, ils en ont tout juste 10 »
Sinon, on a écouté nos morceaux à burnes sur sa super chaîne et Jean-Phi en a eu mal aux oreilles.
« Il faut envoyer sur le refrain, faire un truc qui se retienne. Votre format de morceaux est bon, de 2’30 à 3’30, c’est bon pour les radios, mais faut bosser un seul morceau qui serait votre « tube » et tout miser dessus ».
Ouais, bon on venait de deux monde différents et ça c’est beaucoup vu.
« Et aussi, il faut mettre la voix plus en avant. »
« Un groupe, ça joue beaucoup sur le charisme du chanteur ».
Allez dire ça à Frank Black, petit gros et néanmoins leader du plus grand groupe de rock du monde (les Pixies, hein, pas les Catholics)
C’était hier soir à Barbey, et c’était très bien.
Trop de morceaux des derniers albums à mon goût, mais des bonnes surprises du dernier et des vieilleries excellentes : Abstract Plain, Headache et avec du clavier, s’il vous plaît.
Le groupe est bon, mais les mecs en font trop, on sent les vieux routards et seule la danse d’un des guitaristes est hors du commun.
La moitié du public (excellent public, d’ailleurs, la salle était comble et l’acclamation réjouissante) était venue pour ça et on a droit à : Cactus, Caribou, Velouria (putain, ça c’était vraiment énorme, puissant et encore, ils ne l’ont pas super bien jouée) et Where’s my mind.
Et par Mr Charles Thompson, c’est à quelques années lumières de la version de Placebo…
vendredi, octobre 24, 2003 Une bédé pour June (et Gaby aussi, mais plus pour June quand même).
Hector Umbra est un peintre qui est obsédé par d’étranges petites créatures qu’il ne cesse de représenter sur ses toiles. Il est déprimé aussi, à cause de la mort d’un de ses amis qui a sombré dans l’abus de substances illicites. Alors, lorsque Osaka, un autre de ses camarades, DJ de son état, disparaît à son tour, il va effectuer un drôle de voyage sur ses traces.
Surprenant objet que cet album du à l’Allemand Uli Oesterle. Tout démarre comme un Taratino d’outre-rhin, avec ses dialogues à rallonge à propos de pop-culture et puis tout s’envole au son de la musique électronique jouée par Osaka. On passe d’un univers urbain branché à un monde fantasmagorique qui oscille entre références fantastiques et idées brillante volées à la science-fiction à deux sous des années 50. Bref, Oesterle surprend, mais au-delà de cela, il accroche l’œil par un style en totale adéquation avec son propos et par une narration sans faille. Son dessin qui ressemble à du Brüno, mais en plus sombre, est pour beaucoup dans le plaisir que l’on prend à se laisser entraîner dans une histoire qui est comme un tourbillon. On n’en voit pas l’issue et c’est tant mieux.
jeudi, octobre 23, 2003
Chaque nouvelle répét' amène son nouveau morceau. Chacun y va de son petit plan qui grandit et devient une chanson avec des paroles les plus stupides qui soient, écrites sur le coin de mon ampli, pendant que les autres jouent.
Les deux derniers morceaux sont plus lents que d'habitudes, mais aussi plus recherchés sauf pour la mélodie, qui reste typique. Enfin, je crois. Ils s'appellent Waterfall et Tenderness.
15:02
mardi, octobre 21, 2003
"The art of storytelling," Bob said, "is knowing which is the end and which is the beginning."
14:35
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J'ai déjà évoqué, il y a longtemps, l'importance de la production et du mix.
Pour vous donner une idée, voici All Apologies telle que produite par Albini avant que Geffen ne prenne peur et demande au producteur de REM d'adoucir le propos. Sacré différence et tension bien plus présente...
13:07
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Hier c'était sympa. Y'avait Chick et Nelly et Neult et Vincent et Patrick et Jérôme et ma Lolo et on a bu des coups et on a rigolé et ils m'ont offert des cadeaux et Chick m'a payé des coups parce que je lui avait dis que j'étais fauché (mais je lui avais pas dit pour qu'il raque).
L'autre jour, j'ai lu la moitié de Galaxies et, une fois n'est pas coutume, j'ai vraiment bien aimé la nouvelle d'Olivier Paquet et son essai sur les anime de SF. Il fallait le dire, c'est fait.
10:08
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C'est la merde. On n'est plus payé et on en a marre. On va sans doute arrêter de bosser. Tant pis pour Gibbons.
Et la balance cosmique frappe encore: j'ai reçu le treizième mois de Delcourt (notion à laquelle je ne suis pas habitué) et le chèque pour mon texte dans Passés recomposés.
C'est tout de même pas ça qui va me faire bouffer.
J'essaye de remettre toutes les archives en ligne. Ca marche...
mercredi, octobre 15, 2003
Pour les fous qui veulent voir notre bien piètre prestation à la téloche, c'est ici.
Hier, vu l'excellent Rosemary's Baby, ou comment faire speeder à peu de frais. Il suffit de poster un type devant une cabine téléphonique au bon moment. Du grand art.
11:04
mardi, octobre 14, 2003
Putain, l'horreur, bloqué.
Pas fatigué, plein de projets à entamer et à continuer, mais non, impossible de me lancer dans quoi que ce soit aujourd'hui. Que faire?
Ecrire trois conneries sur ce blog et aller me nourrir des autres.
Ouais, je vais aller éteindre l'ordi et ouvrir un livre.
19:06
dimanche, octobre 12, 2003
Enfin vu Pleasantville et c'est assez... plaisant. C'est pas mal, mais la fin devient trop démonstrative, trop hollywood alors que le début était plutôt fin. Dommage.
Aujourd'hui, balade sur un marché gourmand. On a acheté du saucisson, du gâteau basque et du brebis, mais pas d'armagnac: trop cher. Snif...
18:14
samedi, octobre 11, 2003
Bon alors ok, on n'a pas été grandiose, mais merde, on est quatre, on a deux guitares, c'est pas pour que le son d'une des gratte ne passe pas. Sur deux morceaux, on n'entend pas Jean-Phi. Cet enculé d'ingé son n'a eu aucun respect pour nous.
vendredi, octobre 10, 2003 American Splendor a une ambiance spéciale que j'aime bien. Rythme lent, musique jazz et travail de l'artiste sur lui-même (ça, c'est un truc qui m'obsède plus ou moins, mais dont je n'arrive à rien faire), bref un bon moment de cinoche. Les passages entre réalité et fiction sont bien négociés et deviennent parfois amusants (le personnage du pote d'HarveyPekar que l'on croît exagéré, puis l'apparition du vrai gars: et non, ce n'est pas exagéré). Et puis ça donne envie de voir Revenge of the nerds.
Tous les matins j'ai du mal à descendre l'escalier de la chambre vers la salle de bains, encore englué dans le sommeil que je suis. Un jour je vais me casser la gueule.
Ben, ce matin, je me suis mangé la porte de la salle de bains et je me suis éclaté deux orteils. J'ai du mal à embrayer et je boîte comme un con.
Je n'ai lu que la moitié du Endless Nights de Gaiman et de ses amis dessinateurs, mais je peux déjà dire que c'est un putain de bon livre.
Chaque histoire est aussi puissante que ses nouvelles contenues dans l'excellent recueil Miroirs et fumées (qui resort en poche, d'ailleurs). Et puis, les gars qui dessinent ne sont pas manchots. Sienkiewicz rules!
Reçu aussi l'immense pavé de Guy Davis, Honour among punks.
samedi, octobre 04, 2003
Samedi pluvieux. Il reste donc du temps pour travailler. J'essaye de fignoler une meilleure version de La planète des fées.
Content car Neurotwistin' semble plutôt bien accueilli sur les listes de discussion. On va tout de même attendre d'autres critiques avant de se réjouir, mais globalement, je sens que je me suis amélioré et pense être capable de beaucoup mieux. Besoin de travail et de rigueur.
jeudi, octobre 02, 2003
Hier, nous enregistrions trois titres pour la télé: Intervention, Delicate Torture, Many moons ago.
On se pointe à 9h30, dur réveil, et on installe de matos. Le gars qui présente est plutôt sympa et pas prétentieux du tout, comme on aurait pu s'y attendre. Les techniciens sont cools, le gars d'Universal aussi, bref, tout le staff est agréable. Par contre la pouffe qui fait la rubrique mode (enfin, mode est un bien grand mot pour un pov gars qui rajoute des lacets à des jeans) et ses acolytes ne nous adressent pas la parole. Elle mise tout sur son cul, faut dire qu'elle partage son cerveau avec une copine et qu'elle n'en a pas la garde ce jour-là apparemment.
L'émission est vite emballée avec une grosse plantade sur l'intro, un Vincent qui oublie de partir à chaque fois et moi qui marmonne quelques mots lorsque le gars me pose des questions.
On n'a pas vu le résultat, mais j'ai tout de même de grosses inquiètudes sur le son et je regrette le choix des morceaux.
Ha si, ils vont montrer le site du groupe pendant l'émission...
Un grand moment de télé qui passe à partir du 11 octobre.
Certains vont plus rire que d'autres.
mercredi, octobre 01, 2003
Hier soir, vu Animatrix (thanks Ugo). Trés trés bon. Les divers courts métrages sont différents et montrent les différentes possibilités qu'offrent la matrice. L'anime intitulé Beyond est vraiment trés original et est sans doute le plus touchant.
Je m'arrête là car j'ai mal au doigt. Mon ampli m'est tombé dessus.
C'est lourd un ampli basse. Je raconterai le passage à la télé plus tard...
16:11