dimanche, octobre 26, 2003
Vendredi, rendez-vous à Universal où le gars qu’on avait rencontré à la télé nous a donné quelques conseils. On était entouré de disques d’or et on ne se sentait vraiment pas à notre place.
« Bon, avant tout, les gars, y faut chanter en français »
J’ai essayé de lui expliquer qu’on voulait juste faire un disque pour le plaisir et pas forcément pour le vendre et qu’on cherchait plutôt un petit label.
« Ouais, c’est bien un petit label, mais là où on a 40 représentants, ils en ont tout juste 10 »
Sinon, on a écouté nos morceaux à burnes sur sa super chaîne et Jean-Phi en a eu mal aux oreilles.
« Il faut envoyer sur le refrain, faire un truc qui se retienne. Votre format de morceaux est bon, de 2’30 à 3’30, c’est bon pour les radios, mais faut bosser un seul morceau qui serait votre « tube » et tout miser dessus ».
Ouais, bon on venait de deux monde différents et ça c’est beaucoup vu.
« Et aussi, il faut mettre la voix plus en avant. »
« Un groupe, ça joue beaucoup sur le charisme du chanteur ».
Allez dire ça à Frank Black, petit gros et néanmoins leader du plus grand groupe de rock du monde (les Pixies, hein, pas les Catholics)
C’était hier soir à Barbey, et c’était très bien.
Trop de morceaux des derniers albums à mon goût, mais des bonnes surprises du dernier et des vieilleries excellentes : Abstract Plain, Headache et avec du clavier, s’il vous plaît.
Le groupe est bon, mais les mecs en font trop, on sent les vieux routards et seule la danse d’un des guitaristes est hors du commun.
La moitié du public (excellent public, d’ailleurs, la salle était comble et l’acclamation réjouissante) était venue pour ça et on a droit à : Cactus, Caribou, Velouria (putain, ça c’était vraiment énorme, puissant et encore, ils ne l’ont pas super bien jouée) et Where’s my mind.
Et par Mr Charles Thompson, c’est à quelques années lumières de la version de Placebo…