mardi, juillet 29, 2003
Comme il est poignant de voir un artiste dont les rêves se font balayer par le sort...
Lost in la mancha montre un beau film dont on ne verra que quelques images, même pas une bande annonce. Dur pour les auteurs, mais aussi pour les spectateurs de s'apercevoir qu'ils ont loupé quelque chose.
J'ai compté, tiens, combien de critiques de bédé j'avais fait le mois dernier. Résultat: 68! M'étonne pas que ce soit de la merde.
Reçu les épreuves de Neurotwistin' et joué au tennis. J'ai mal partout.
18:23
samedi, juillet 26, 2003
Nous avons sans doute donné notre meilleure prestation scénique hier soir. Dommage qu'il n'y ait pas eu trop de monde et que seuls Manu et le pochtron de service dansaient.
J'avais mis mon T-Shirt Captain America...
Vincent, sans doute attaché à la tradition (d'autant que c'est là qu'il a rencontré sa moitié) et dégoûté par mon honteux renoncement, a décidé d'organiser lui-même la merguez-party annuelle. Elle ne se fera donc pas à la campagne, mais bien chez lui, à Pessac.
C'est demain que j'y vais, à la campagne, pour l'anniversaire de ma nièce.
Je suis en vacances and I could sleep for a thousand years...
19:08
jeudi, juillet 24, 2003
Tandis que la bédé Neurotwistin' se heurte au mur éditorial, la nouvelle, qui est une préquelle à la bande, a fait son chemin.
15:07
0 comments Morrison plans on destroying the Marvel Universe. Really.
Ouais, ben nous c'est juste le parc de Cazalet à Pessac que l'on veut retourner. On y joue demain soir, amis (ou ennemis) bordelais. C'est gratuit (ça, c'est pour les radins).
mercredi, juillet 23, 2003
En anglais existe la différence entre review et criticism.
Et bien, les auteurs de bédé ne sont pas habitués à la critique, mais juste aux compte-rendus conciliants de leurs albums. Quand je vois que certains écrivent à la rédaction pour se plaindre du traitement infligé à leur merde, je me marre. Les gars ne sont vraiment pas lucides et l'argument du "c'est du travail, j'y ai passé un an" n'en est pas un. Max Pecas et Ed Wood passaient aussi du temps et réussissaient au moins des choses regardables au second degré.
Imaginez ce que penseraient les cinéastes, eux qui sont sûrs de se faire dézinguer suivant le journal qui les critique, de la situation dans le milieu du neuvième art. Je crois qu'un peu plus de modestie et réalisme serait de bon aloi.
D'ailleurs, la même chose serait bien de ma part. Neurotwistin' se fait jeter de partout, et, avec le recul, c'est pas étonnant. Je ne me plains pas, non.
lundi, juillet 21, 2003 Orbiter d'Ellis et Doran est une bonne bédé. C'est pas un chef d'oeuvre, mais c'est tout de même un beau Graphic Novel de SF. L'idée du contact est classique, mais traitée de manière intelligente. On est presque dans de la hard science.
Bien aimé aussi Spiderman Bleu de Loeb et Sale. Les dessins sont superbes, et l'histoire nostalgique a fonctionné pour moi (ce qui n'est pas le cas pour tout le monde).
Hier, plage et comme d'habitude depuis le début de l'été, on a trouvé qu'il n'y avait pas beaucoup de monde. Par exemple, les années précédentes, on galèrait pour se garer tandis que là, on a trouvé direct et les campings sont vides.
Et, en effet, il y a des boulettes. On en a vu quelques unes (vraiment trés peu, mais bon) sur la plage et le bateau en ramassé dans le bassin, le week end dernier. Nous, on ne s'en plaint pas: il y a plus de place pour nous...
vendredi, juillet 18, 2003
Je viens de faire mon entrée dans le monde de la fiction. Et ouais, aussi bizarre que cela puisse paraître, un personnage me ressemblant énormément est dans une nouvelle de mon pote Ugo. Et ce bougre passe son temps à parler avec Dick. C'est rigolo et sympa. Merci, amigo!
Lu Planetary / Batman, le cross-over de la mort, où l'on voit que les choses ont bien évoluées dans le domaine depuis l'époque du premier Superman Spider-Man. Ellis s'en sort trés bien en laissant la part belle à ses propres personnages et en utilisant plusieurs versions de la chauve-souris. Quelques clins d'oeils (dont celui à Crisis) sont marrants et les dessins de Cassaday, comme d'hab': superbes.
Vivement la suite de Planetary...
13:27
mardi, juillet 15, 2003
Lu le On writing comics d' Alan Moore.
Le barbu y explique quelques unes de ces techniques d'approche de l'écriture de scénario en bédé. Si l'on résume, ce à quoi il semble le plus attaché est la création d'un univers cohérent, d'un monde et de ses personnages. Pour lui, l'intrigue, le plot, n'a quasiment pas d'importance. Il cherche avant tout à faire passer une idée et l'histoire (au sens large: univers + persos + intrigue) n'est que le véhicule pour cette idée...
Intéressant, rempli de détails d'intérêts, une saine lecture... Evidemment, ce genre de choses ne sert pas directement et n'influe en rien sur mon travail. Peut-être inconsciemment, et encore, j'en doute.
J'ai déjà des idées bien (trop) arrêtées sur ce que je pense être un bon script ou un bon livre. Ceci dit, c'est encore mieux lorsqu'une oeuvre me surprend...
Tiens, c'est le cas du Parrain II, que j'ai regardé à nouveau, hier soir. Les incessants allers-retours entre les deux périodes (celle de Vito jeune et celle de Michael) ne devraient pas fonctionner, elles devraient perdre le spectateur. Et bien, non! La bête est tellement bien construite et tellement bien montée que l'ensemble se reflète et ne fait que relancer l'intérêt de chaque partie. Lorsqu'on sait, en plus, que Coppola et Puzo se sont partagés le travail (au premier l'époque moderne et au romancier l'autre), on ne peut que rester bouche bée.
15:08
mercredi, juillet 09, 2003
Hier soir, Mars Hotel au grand complet (et en tenue d'apparat, SVP) était invité à un repas organisé par ceux qui nous avaient invité pour la fête de la musique. Sympa. Seul hic, nous sommes tombés en panne au moment de repartir...
Résultat, couché tard, fatigué...
Message pour Xavier M. de la ligue des Gentlemen: es mails que je t'envoie me reviennent dans la gueule. Y'aurait pas un problème avec ton adresse???
12:09
mardi, juillet 08, 2003 Le Mystère de la chambre jaune
Intrigue solide, trés bons acteurs, réalisation correcte, bref, deux heures que l'on ne voit pas passer. Ce qui est le plus réjouissant dans tous cela est ce retour à une esthétique et à des personnages typiquement français. Aller chercher dans le patrimoine de telles histoires est une idée qui devrait être utilisée plus souvent. Remarquez, c'est ce qui s'est fait avec Belphégor et Vidocq, mais tellement mal que cela ne fonctionnait pas.
Il faudrait vraiment faire un Fantomas dans l'esprit....
10:47
Décidément, J.P. Dionnet ne s'arrange pas en vieillisant... Son mange-livre dans Metal passe encore, mais ce qu'il dit dans l'intro du recueil de Chantal Montellier, Social Fiction, est débile...
"Comme ses dessinateurs anglais qui depuis ont envahi le comic book américain et qui "ne savent pas dessiner", les John Ridgway, les Garth Ennis, dont le dessin, "ni fait, ni à faire", fait merveille."
samedi, juillet 05, 2003
Vu le documentaire de Channel 4 sur les Pixies.
Mouais. Beau témoignage de la fine fleur du rock anglais (de Bowie à P.J Harvey en passant par Radiohead), mais aucune perspective historique ni anecdote inédite. Les membres du groupe (sauf Kim) parlent peu et il y a seulement des extraits tirés d'un concert de 88 à Londres, ce qui est compliqué pour illustrer Bossanova par exemple.
Bref, on n'apprends rien et j'avais pas besoin de l'avis de Johnny Grennwood pour savoir que les Pixies étaient un groupe génial.
Le document et le livre indispensables restent à faire...
17:05
jeudi, juillet 03, 2003 Hulk est vert, méchant et casse tout...
Après trois-quart d'heures d'un ennui mortel simplement soutenus par un pseudo-mystère à deux balles, le film commence enfin. Malgré les défauts de la créature en CGI, ça marche. Les scènes d'actions sont cartons et fonctionnent bien. La réalisation est impeccable, les acteurs aussi (aaah, Jennifer Connely), mais quelques incohérences viennent gacher la fin.
Eloigné de la version originale du comic book, l'adaptation est finalement assez bien foutue même si le script comporte des scories. Le montage et l'utilisation du split screen, étant pour une fois justifié ici, sont d'indéniables valeurs ajoutées.
Au final, le film, lorsqu'il démarre enfin, est un bon divertissement, meilleur que DD, mais beaucoup moins bon que Spider-Man.
10:12