L’histoire de Nick Garrie et de son premier disque The Nightmare of JB Stanislas est longue
et complexe. Je vous la raconterais sans doute une autre fois, lorsque je
serais sorti de la moiteur de cet appartement barcelonais (et que Rob Dickinson
aura arrêter de hurler qu’il se confesse). Sachez juste qu’enregistré en 1969,
l’album n’est jamais sorti avant une reissue
sur un label espagnol en 2010. Et hier, pour la première fois, Nick Garrie
jouait le disque tel qu’il l’avait enregistré, avec un groupe et cinq cordes.
Le résultat ne fut pas exempt de quelques erreurs, mais aussi très beau, très
émouvant, le chanteur ne cachant pas son plaisir. La standing ovation finale a
été plus que méritée.
Je m’attendais à le voir arriver avec sa guitare et à jouer
les morceaux comme il le fait habituellement, seul, la surprise n’en a été que
meilleure.
Les Chameleons ont balancé leur son vaporeux en plein dans
la gueule d’un public au moins aussi vieux que moi. This music was made in
Manchester, England. Et ça se sentait.
I break horses fait du shoegaze avec des claviers distordus,
ce qui pour un puriste tatillon et casse-couille comme moi, est un peu facile. C’est
très bien, même s’il manque d’un petit quelque chose. Il ne se passe quasiment
rien sur scène, un reproche un peu constant que je ferais à ce type de groupes.
Lorsque Cure est arrivé sur scène, on s’attendait à un
défilé de tubes et de chansons taillées pour les festivals. Ce à quoi nous
avons eu droit. Mais pas que… Après un Bananfishbone en milieu de concert,
Robert et les vioques se sont lancés dans des rappels un peu improbables pour
ce type d’endroit. Mais comme le public (de connaisseurs, apparemment),
semblait en redemander, pourquoi se priver ? Fight, Dressing up, Push, The
Kiss, The Blood etc…
En gros, vraiment super pour un vieux fan comme moi.
Au bout de trois heures, ceci dit, mollets en bois. Dodo.
Pas vu M83.
Litres de bière ingurgités : 2,5.