mardi, août 31, 2010
Il y a quelques phrases, des fulgurances, qui me plaisent vraiment dans le roman que je n'en finis pas de finir. Je les trouve, je ne sais pas, probablement drôles. Je ne sais pas si c'est très bon signe. Ni même si tout cela va s'agglomérer pour former un roman.
Au pire, je ferai une compilation d'aphorismes ou de chouettes paragraphes...
19:20
Revu les copains, rencontré de nouveaux (Big up à Timothée, Francis et les autres), appris des tas de choses sur les pulps, les nanotechs et un paquet d'autres trucs en général, le tout sans avoir de gueule de bois. On s'est bien marrés et Ugo a même gagné un prix. J'ai connu pire...
Sur des paroles de Jim Dedieu, un vieux morceau de Sugarmain qui serait bien mieux si quelqu'un d'autre chantait.
Je n'ose même pas dire avec quoi je l'ai enregistré...
En bonus, un autre morceau de Sugarmaim.
J'attends toujours un backing band, d'ailleurs, s'il y en a qui sont chauds...
Comme prévu la semaine est étrange. Pas aussi dure que je le pensais, mais bizarre dans son déroulement. Le matin, je passe du temps à me promener avec ma fille. On regarde les nuages, la rivière et on fait du transport de cailloux, activité propice à la rêverie. L'après-midi, je bosse sur un rythme assez effréné pour rattraper le temps "perdu" le matin. Ça ne marche pas si mal que ça au final, même si le déséquilibre de la journée est assez énorme.
00:16
Lu le premier Hap et Leonard, Savage Season, jamais traduit. Au début, je me suis dit que c'était une erreur de l'avoir laissé passé car on apprend les origines des deux personnages, mais le manque de rythme et la réluctance à démarrer du bouquin m'on fait changer d'avis. Il sortira bien un jour ici, lorsque la série noire aura épuisé le filon Lansdale et raclera les fonds de tiroir.
Quai d'Orsay est une des bédés les plus formidables que j'ai lu cette année. Blain est un génie graphique et son sens de la narration est tout simplement incroyable dans cet album. Dionnet en parle ici mieux que je ne pourrais le faire (puis j'ai la flemme d'essayer et surtout autre chose à foutre, là, tout de suite...)
11:31
Semaine chargée. En l'absence de la progéniture, c'était sorties tous les soirs et atelier la journée, soit trop de boulot pour pas assez d'heures de sommeil.
Aujourd'hui et hier, journées avec l'excellent Jim Dedieu, aussi bon pour la salade de riz que pour les exercices de style azimutés et les bons tuyaux popculture.
Après l'avoir ramené à la gare, j'ai déménagé mon bureau dans son emplacement définitif. Depuis l'emménagement (il y a un an), j'aurais fait à peu près toutes les pièces de la maison. Mais cette fois, ça y est, j'ai un bureau à moi, refais de frais, et les livres de poche sont rangés. Des centaines de grands formats sont encore dans des cartons et des milliers de comics à trier m'attendent au grenier. Demain, je vais acheter du parquet pour finir le salon et mettre enfin mes étagères de bibliothèques.
Là, je suis rincé. Je fais une pause sur le banc sous mon porche, avec un verre de vin et un cigare, avant de reprendre la lecture du Galaxies n°9 sur Michel Jeury (yeah!), revue dans laquelle je rédige une nouvelle rubrique consacrée aux nouvelles et où je parle, pour la première fois, d'Harlan Ellison et de la série télé Quoi de neuf, docteur?. Dans la deuxième livraison, je m'attaque à La Photographie de Marathon de Simak.
Les deux semaines qui viennent vont être aussi tendues, entre s'occuper de la petite et traduction, avant Grenoble et Rome...
20:54