All we can do with words and images is appropriate them, distort them, turn them against themselves. All we can do is borrow them and waste them: spend what we haven't earned, and what we don't even possess. That's my definition of postmodern culture, but it's also Citibank's definition of a healthy economy, Jacques Lacan's definition of love, and J. G. Ballard's definition of life in the postindustrial ruins.
ça veut dire quoi "emprunter et gaspiller des images et des idées que l'on a pas"??? En plus pour faire une image vériste de la situation financière il aurait du dire "créer des images et des idées qui n'existent pas" comme l'on crée de la monnaie qui n'existe pas...
Il a voulut faire une belle phrase mais elle ne marche pas, il n'avait pas mis sa Saussure...
En tout cas ça fait phrase de propagandiste. Bernays n'est pas loin.
# posted by l'étions ben bernays : mardi 6 juillet 2010 à 07:35:00 UTC+2
Il aurait pu dire "recycler" au lieu d'emprunter et gaspiller, mais c'est un peu la base du post-modernisme tout de même... Et sa phrase parle bien d'argent qui n'existe pas. Et sinon, le rapport avec Bernays, ouais. A ce compte, tous les auteurs essayant de donner des exemples un peu "choc" font de la propagande... Sauf qu'il fait de la propagande pour quoi, là?
# posted by Gino : mardi 6 juillet 2010 à 09:31:00 UTC+2
il me faudrait tout le texte et avoir lu d'autres trucs de lui pour te le dire. Mais, à mon avis, si l'on dénonce un dysfonctionnement caractérisé on ne propose pas de le généraliser à tout, et surtout pas à son art qui est la chose la plus chère au monde, c'est une démarche de sabbataiste (je ne dis pas qu'il l'est mais bon...) et non une démarche logique. Une démarche de sabbataiste (ici employé en terme générique, exemplaire), définition : faire l'inverse de ce pour quoi l'on semble militer.
# posted by la biche gémétrique-trique : mardi 6 juillet 2010 à 13:20:00 UTC+2