Putain de bordel de merde. J'ai passé l'après-midi à faire la retape de PJ Farmer à des potes d'atelier. A leur vanter les bios de Tarzan et Chacun son tour, à leur expliquer le concept du Wold Newton Universe etc. Je rentre de l'apéro et qu'est-ce que j'apprends:
February 25th:
Philip José Farmer passed away peacefully in his sleep this morning.
He will be missed greatly by his wife Bette, his children, grandchildren, great-grandchildren, friends and countless fans around the world.
January 26, 1918 - February 25, 2009. R.I.P.
Encore un type que je ne connaissais pas et dont la disparition me touche.
20:37
Lu les deux premiers tomes de Holmes, de Cecil et Brunschwig. Très lent, très bavard, très bon. J'aimerais, idéalement, arriver au même résultat sur un projet que je développe nommé Anna Carlin et situé dans les années 50. Pas d'action et une enquête fantastique qui repose sur les personnages.
14:33
My books are still the same books as they were before they were made into films. The books haven't changed. I'm reminded of the remark by, I think it was Raymond Chandler, where he was asked about what he felt about having his books "ruined" by Hollywood. And he led the questioner into his study and showed him all the books there on the bookshelf, and said, Look—there they all are. They're all fine. They're fine. They're not ruined. They're still there. And I think that's pretty much the attitude I take. If the books are as good as I think they are, then they are the things that will endure. And if the films are as bad as I think they are, then they are the things that will not endure. So, I suppose we'll see at the end of the day, whenever that is.
La phrase du jour est tirée d'un article de Libé consacré à l'humoriste pas drôle Stéphane Guillon qui a son heure de gloire parce qu'apparemment, il a été très méchant. Certains imbéciles osent même en faire l'héritier spirituel de Desproges. Bref, voila ce que nous apprend le papier:
Chaque chronique lui coûte environ huit heures de travail quotidien.
Huit heure pour pondre des attaques faciles sur les nibards de Loana ou n'importe quel autre blaireau de la TV réalité, ça prouve pas qu'il est un "laborieux" comme il l'explique dans l'article. Mais simplement qu'il doit se rendre compte lui-même qu'il est pas marrant. Une demi-heure pour rédiger sa chronique, sept heures et demi pour pleurer.
12:29
Un de mes péchés mignons sont les interviews d'artistes. Et celles des dessinateurs en particulier. Du coup, j'ai encore acheté Comic Box, malgré son prix exorbitant. Les interviews sont un peu trop axées mainstream à mon goût, mais il y a des créateurs très intéressants et l'ensemble n'est pas déplaisant. Par contre, les traductions sont de pire en pire. Les auteurs touchent des "royautés", les cases sont des panneaux (panels) et la variété est "l'épice de la vie". Dur.
15:38
L'autre soir, je zappe sur un match de foot et découvre une citation de Rorschach sur les panneaux de pub qui bordent la pelouse. Monde de merde. Loïc m'a passé un badge Watchmen que j'ai foutu sur le sac que je me trimballe pour aller à l'atelier, mais je sais pas, alors qu'il y a deux ans je l'aurais arboré fièrement, j'ai de plus en plus honte à chaque nouvel extrait du film que je vois. J'ai peur que le vulgum péculus associe mon badge Watchmen à ce film et pas à l'oeuvre originale. Bref, j'ai peur de passer pour un type qui aime les scènes d'actions filmées exclusivement au ralenti et les mauvais acteurs. Un type résume à peu près ce que je ressens avec un peu plus de calme dans son propos que je ne parviendrais à en mettre dans mon analyse. Autant V pour Vendetta ne m'avait pas beaucoup dérangé, autant là, j'ai l'impression qu'on s'attaque à quelque chose de très personnel. Ce n'est évidemment pas le cas et la bédé ne changera pas d'un iota quoi qu'il arrive (ceci dit, la trad a déjà changée, les éditions traduites par Manchette vont prendre de la valeur), mais ça fait chier tout de même. Voila. Hollywood est une formidable machine à transformer de l'amour en haine, vous ne trouvez pas?
16:01
Le quinzième épisode de la saison quatre de Galactica est bourré de défauts, trop d'explication, pas assez d'action, mais le monologue de Cavil est ahurissant. Super bien écrit et digne de celui de Roy Batty dans vous savez quoi.
16:38
Après avoir lu cet album, je me suis dit que décidément Laurent Astier était épatant. Il arrive à bosser dans tous les styles avec une aisance hallucinante. Encore un dessinateur qui rejoint l'ultra-longue liste des artistes avec qui j'aimerais bosser. Le livre est par ailleurs un must-read pour qui veut comprendre le parcours de Denis Robert.
Un Joe Lansdale mineur, avec quelques fulgurances, et un schéma éloigné de ses histoires habituelles. Mais un Lansdale mineur reste tout de même un putain de bon livre.
Niveau personnel, les amis, la semaine dernière a été un peu folle. Avec essentiellement des bonnes nouvelles tant au niveau personnel que professionnel. Comme d'habitude, je ne parle pas de ce qui se passe en bédé tant que je n'ai pas signé les contrats, mais il s'agit essentiellement de choses réjouissantes et enthousiasmantes. Je ne regrette pas d'avoir fait la queue trois heures à Angoulème pour rencontrer un certain éditeur qui ne prenait pas de rendez-vous.
Et pour ceux qui sont au courant: sachez que je me suis rasé la barbe...
11:15
Le salon de littérature jeunesse d'Arcachon est toujours aussi sympa. J'y ai revu des têtes sympathiques et rencontré plein d'autres personnes intéressantes. J'ai aussi appris que Jérôme Noirez est fobby et glauque (mais visiblement, tout le monde le savait déjà). Bref, c'était bien. Aujourd'hui, j'ai envie de passer l'après-midi à discuter musique avec Van Dyke Parks. Sais pas pourquoi...
14:03
Demain, je pars au festival d'Arcachon, et comme il se doit, je vais être malade. La gorge brûle déjà, la tête est prise dans un étau. J'ai tenu jusqu'en février cet hiver, je crois que c'est mon record.
Vu La traversé du temps, un très beau anime qui traite d'un thème qui m'est cher en utilisant, avec une grande finesse, des moteurs d'actions qui ne le sont pas moins. Encore un film dont j'ai du mal à parler, mais que j'ai beaucoup apprécié.
16:18
Le professeur X et moi avouons une passion coupable pour les séries AB production. La fiche wikipédia de Jean-Luc Azoulay est sans doute une de mes fiches préférées de toutes celles de l'encyclopédie en ligne. On peut y lire:
Début 1978, Jean-Luc Azoulay se rend au Midem, mange une pizza aux moules, attrape une hépatite virale et reste cloué au lit un mois et demi à regarder la télévision. C'est là qu'il découvre une jeune animatrice dynamique, souriante, qu'il trouve excellente : c'est Dorothée.