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Le dernier Black Mamba est sorti, m'apprend un source sûre. On y trouve une de mes nouvelles: Sense of wonder 2.0.
J'ai d'ailleurs déjà reçu un petit message sympa à propos de ce texte alors que je n'ai pas reçu le mag.
En deux jours, deux personnes différentes m'ont avoué qu'elles aimaient bien ma musique (plus un autre, inconnu, via le site Sixtyone.) Bref, c'est plus que ces dix dernières années et croyez-moi, ça me fait vraiment plaisir. Je n'ai pas la moindre espèce d'ambition avec mes chansons, j'essaye juste de les enregistrer pas trop mal et de trousser des compositions qui me plaisent. Un geste gratuit, quoi, de pur plaisir. Savoir que certains apprécient de les écouter me réjouit totalement.
mercredi, janvier 30, 2008
On entend parfois dire qu'un tel est le descendant de tel personnage plus ou moins célèbre ou que tel autre compte parmi ses ancêtres un grand auteur ou un président de la République. Cela donne lieu à des rapprochements incongrus. Par exemple, Yves Duteil avait pour arrière grand-oncle, le Capitaine Dreyfus. Et je suis sûr que vous connaissez tous d'autres exemples.
Moi, le personnage le plus célèbre, pour autant que je sache, ayant un lien de parenté avec moi est un type qui a gagné plusieurs fois le Tour de France, Ottavio Bottechia, le Bûcheron du Frioul (c'est beau comme un nom de catcheur), un coureur cycliste au destin tragique qui était le cousin germain de mon grand-père maternel.
Tout ça pour dire que cette bédé raconte une de ces épopées et que j'ai bien envie de la lire...
En parlant d'envie, l'affiche du Primavera est hallucinante. On se croirait en 92. Là aussi, j'ai très envie...
09:42
mardi, janvier 29, 2008
L'intro est plutôt sympa, très Thugs avec des accents des Ned's Atomic Dustbin, malgré la prod variètoche, mais bordel, pourquoi ce morceau est si long? Et la personne qui se plaindra dans les commentaires de ne pas comprendre les paroles (il y en aura bien une) est priée de prendre la première porte à gauche.
lundi, janvier 28, 2008
Bon, et Angoulème me direz-vous... Ben, c'est terminé. Quatre jours intenses de rencontres et de palabres avec tout un tas de personnes qu'il serait trop fastidieux (et totalement inutile) de citer. Je dois tout de même de remercier Julien pour son accueil et Elric de m'avoir supporté autant de temps. Il faut dire qu'avec une angine, le festival devient un plus gros défi. Parler à des gens lorsqu'on a une voix qui ressemble au mieux à celle de Barry White et au pire à celle d'un ado de 14 ans en pleine mue, c'est coton. Grand moment pour moi: Jean-Pierre Dionnet, abonné à Fiction, m'expliquant qu'il a lu et apprécié mon texte sur Métal dans la même revue. Le reste de la conversation était tout proche du monologue. Dionnet, on l'écoutes. Et c'est souvent bien.
Niveau boulot pur, de bons contacts, de belles rencontres, des éditeurs sympas et de l'intérêt soulevé. Jean-Michel Larqué dirait :"un max d'occases, mais il va falloir planter en deuxième mi-temps".
Rémy Cattelain qui vient de sortir un Poulpe adapté de Pierre Bourgeade chez 6 pieds sous terre. Achetez-le, c'est du bon.
Nicolas Trespallé qui, lui, n'a rien sorti, mais qui sort beaucoup le soir, paraît-il.
vendredi, janvier 18, 2008
C'est Elodie Marze qui illustre ma nouvelle dans le prochain Black Mamba (j'en reparlerai quand il sera sorti) et on peut d'ores et déjà regarder ses dessins ici.
18:43
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Une émission avec Dionnet et Serge Clerc qui sort un bouquin dont je reparlerai. Dommage qu'en voulant se démarquer des autres émissions de France Culture, le réalisateur se croit obligé de nous gonfler avec de la techno de resto de sushi en fond sonore...
10:42
mercredi, janvier 16, 2008 30 jours de nuit est probablement la somme de tous les films d'horreurs qui l'ont précédé depuis quarante ans. Grand mélange de vampire, de gore, de huis-clos zombie-like et d'atmosphère fraîche, le métrage convainc par son honnêteté. Pas d'humour à deux balle, pas de clins d'oeils au spectateur, pas de romantisme à la con, bref, aucun défaut typiquement hollywoodiens. Ca fait peur sans jamais chercher à péter plus haut que son cul. La première sortie ciné est un succès, en ce qui me concerne.
lundi, janvier 14, 2008
Puisque le CD est mort, je me suis dit que c'était le bon moment pour en fabriquer un, histoire de laisser une trace un peu plus tangible que les quelques mp3 disséminés ça et là. Alors bon, voilà, je vais le proposer à la vente, cinq euros (un peu plus pour le port de ceux qui sont loin, je donnerais des détails par mail). J'ai décidé de piquer un nom créé par l'excellent Jim Dedieu plutôt que de sortir le Ep sous le nom de Gino. Les plus perspicaces reconnaîtront d'ailleurs le nom en question. Bon, donc voilà, si vous aimez bien ma pop mal branlée, contactez moi par mail.
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Mon mentor, que dis-je, mon maître François Fillon parle de Flexsécurité à la française à propos des nouveaux contrats de travail en préparation. Flexsécurité. Si c'est pas un bel exemple de novlangue...
10:18
dimanche, janvier 13, 2008
Je sors tout juste d'une projection de la meilleure comédie de 2007 à mes yeux: Joyeuses Funérailles, petit bijou bien écrit, bien joué et réalisé par Yoda en personne...
Petite visite au salon du livre ancien. Plaisir des yeux: l'édition originale de Lolita chez Olympia Press. Cent vingt euros, tout de même.
18:14
vendredi, janvier 11, 2008
Je ne sais pas où je vais trouver le temps, mais je suis parti pour aider un jeune réalisateur sur le scénario de son prochain film. Le gars est doué, intelligent et nous partageons nombre de références communes. Encore une belle rencontre.
12:21
jeudi, janvier 10, 2008
Rien ou presque à croquer cette fois dans les Sorties de la semaine:
- Un single sympatoche, mais sans plus de Clocks: All I can.
- Et le nouvel album de Menaguar. Rien de transcendant.
11:56
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Hier, je m'étais dit que j'allais parler de la conférence de presse du grand gana, gourou des beaufs. Et puis, fatigué, enseveli sous le travail, j'ai décidé de ne pas perdre de temps à évoquer tout ce qui m'effraie dans les "mesures" annoncées par notre cher monarque. J'ai, plus que jamais, l'impression que c'est parti, là, qu'on va en chier des ronds de chapeau avec, pour seule option, d'ouvrir sa gueule sans résultat. Parce que, voyez-vous, le pire là-dedans, c'est que je ne vois aucune alternative. Aucune.
Le blogburo vous remercie de votre lecture. Vous pouvez retourner à votre jobinbon. Doupleplusbon.
09:50
mardi, janvier 08, 2008
Je m'entretiens ici avec des gentlement impeccables et nous parlons de Moore et de Morrison, avec pour point de départ la magie dans leur oeuvre. Il m'arrive parfois d'exprimer ce que je pense clairement. Parfois...
Je n'ai jamais vu Morrison se positionner par rapport au travail de Moore. Je sais simplement que les deux ne peuvent pas se blairer.
Après, il me semble que les deux ont un rapport à la magie assez personnel et qu'ils l'utilisent d'une façon bien différente et avec des résultats différents, mais néanmoins intéressants.
Ce qu'il y a sans doute, c'est que Morrison met plus en scène sa pratique que Moore pour laquelle elle relève plus, il me semble, de l'intime, de la quête spirituelle. Morrison dit que les Invisibles sont une sigil et cela me semble tout à fait pertinent. Le fait qu'il communique là-dessus te gêne, j'ai l'impression, mais cela me botte, au contraire.
De plus, la vraie thématique de l'oeuvre de Morrison qui me semble être le rapport à la fiction , aux personnages en tant que personnages et aux récits en général me semble se rapprocher de celui de Moore sans jamais être redondant du propos du barbu de Northampton.
Les deux s'intéressent aux mêmes choses, mais d'une manière et avec des sensibilités si différentes qu'ils aboutissent à un résultat totalement qui peut parfois être éloigné.
Même si sa contribution à l'histoire générale du médium est moins importante que celle de Moore (enfin, je m'avance là), Morrison reste un putain de créateur aux idées bien plus démentes et parfois plus originales que celles de Moore. Et il a les défauts de ses qualités. Ses bandes sont parfois foutraques ou moins maîtrisées que celle Moore.
Moore c'est la perfection, un beau jardin anglais avec des plantes qui n'existent pas alors que Morrison c'est une jungle, tout aussi magnifique, mais dans laquelle il faut parfois tailler à la machette...
J'avais parlé de Civil War avec le professeur Xavier suite à son intervention à ce sujet dans Mauvais genre et je n'étais pas d'accord avec lui lorsqu'il disait que "cette fois, ils ne pourront pas revenir en arrière". Cela étant, je ne pensais pas qu'ils iraient aussi vite et ferait ça aussi mal. Le cynisme des directeurs éditoriaux de Marvel ne semble donc pas avoir de limite et ils ont fait marche arrière sur un des événements les plus marquants, les plus médiatique de la guerre civile : Spider-man qui enlève son masque.
Pour l'instant Captain America est toujours mort et son titre continue de se vendre. Dès que les ventes font fléchir, Steve Rogers (ou son fils, ou sa femme, ou son clone, ou son arrière grand-père) réapparaitra, c'est obligé.
Le pire reste sans doute la façon dont ces sagouins jouent de la retcon. "C'est magique."
dimanche, janvier 06, 2008
Tous les ans Toto et moi nous amusons à faire une compilation commune qui ne reflète pas forcément tous nos goûts mais qui est la compil d'une entité hybride. On se boycotte allégrement des morceaux, on tombe d'accord sur d'autres et on découvre chez l'autre des choses qu'on avait loupé. Et au final, pour 2007, ça donne ça. Un peu nos étrennes à nous, quoi...
Tracklist: Frank Black - Threshold Apprenhension The New Pornographers - Myriad Harbour Pull - Hey girl Tunng - Bullets Idlewild - If it takes you home The National - Fake Empire The Little Ones - Lovers who uncovers Maximo Park - Our Velocity John Vanderslice - Kookaburra The Kissaway Trail - La La Song Film School - Two Kinds Los Campesinos - You! Me! Dancing! Voxtrot - Kid Gloves Bat for Lashes - What's a girl to do Motion City Soundtrack - This is for real Patrick Watson - Drifters Arcade Fire - No cars go Fields - Charming the flames Modest Mouse - Dashboard Editors - Escape the nest 19:11
samedi, janvier 05, 2008
Hier, premier apéro dans un bar non-fumeur. Plutôt agréable de sentir le chorizo plutôt que la clope. Et moi non plus, je n'emmerderai plus personne avec mes cigares.
Maté Idiocracy. Après une première moitié tordante et effrayante de réalisme et une deuxième partie très poussive, l'impression reste mitigée. Le film aurait pu être excellent. Aurait pû seulement.
Niveau esgourde, je turbine avec le dernier Springsteen qui est vraiment formidable en attendant une chiée de CD qui devrait arriver par la poste.
Noël oblige, je me suis fait un petit plaisir en m'offrant le Four novels of the fifties, l'édition dans la Library of America de quatre romans de Dick. Papier Bible, annotations. Le barbu est dans la Pléïade. Qui l'aurait imaginé il y a encore vingt ans?
Le quatrième volume de Scott Pilgrim reste dans la même veine ce qui est à la fois sympathique et inquiétant. Avec les années, l'auteur ne semble pas progresser (un peu au niveau dessin, toutefois). La série reste agréable, mais moins bluffante qu'au début.
Le bruit autour de la retcon de Spiderman est assez marrant. D'habitude, je ne suis pas les previews et autres débats à la con sur les super-héros, mais je dois avouer que là, je suis fasciné. En gros, les pontes de Marvel ont décidé de remettre Peter Parker dans le droit chemin: il retrouve son identité secrète, n'est plus marié, habite de nouveau chez Tante May etc. Et qu'ont-ils trouvé pour expliquer tout ça? Un truc scientifique? Un rêve (comme à la grande époque de Dallas)? Que nenni. C'est simplement Mephisto qui fait oublier tout ce qui s'était passé depuis un bail à tout le monde sur terre. L'explication donné par le rédacteur en chef concernant les détails est: "c'est de la magie".
jeudi, janvier 03, 2008
Grosse claque, hier soir, en matant le premier épisode de The Wire. NYPB Blues fait tout à coup son âge et la série HBO (encore) prouve toutes les qualités du format télévisuel lorsqu'il est bien utilisé.
Vu aussi récemment Hollywoodland, le film sur la mort de George Reeves, le Superman des années 50 et Doomsday, le film d'animation sur la mort de Superman... (Elle est bizarre cette phrase, non?) Les deux sont très bien.
Niveau bédé, 2008 commence bien avec les planches du Spirou de l'incomparable Emile Bravo ici et une interview du formidable Hubert Mounier (Cleet Boris) là.
15:55