samedi, décembre 08, 2007
Lu les Spirou de Frank Le Gall et de Yann/Tarrin.
Aucun des deux ne m'a autant convaincu que le premier, signé Vehlman et Yoann.
Le Gall s'emprête dans une histoire temporelle peu originale et le ventre mou du bouquin semble sans fin. On lutte pour arriver à la fin, sans avoir décroché un sourire. Celui de Tarrin n'hésite pas à afficher son rapport à Franquin, mais manque de pêche de de dynamisme. J'avoue avoir loupé les références à l'homosexualité de Spirou et il me semble même que le groom embrasse Seccotine. J'attends que l'angliche lyonnais m'explique.
Je parlais du perso avec un pote scénariste qui me disait que Spirou était difficile à faire vivre, parce qu'il manque d'identité. Au contraire, cette coquille vide (il est encore plus que Tintin, à mes yeux) peut servir pour tout faire...
Seccotine multiplie les piques sur les arrangements domiciliaires de Spirou et Fantasio, fait des promesses qu'on peut imaginer à Fantasio, mais pas à Spirou, et semble folle de jalousie par rapport à la vie de couple qu'elle leur imagine.
Si tu trouves une autre explication à sa conduite hystérique et à ses promesses mystérieuses, explication qui expliquerait aussi pourquoi rien n'est jamais dit en clair, je suis preneur.
# posted by Anonyme : lundi 10 décembre 2007 à 21:48:00 UTC+1
# posted by Anonyme : mardi 11 décembre 2007 à 08:06:00 UTC+1
A un endroit Seccotine traite ouvertement Fantasio de petit ami de Spirou. Pour le reste, bien entend tout est confus dans cet album, les signaux contradictories, comme le scénario mal branlé. Pourquoi Spirou pleure-t-il à la fin? Bonne question: je crains d'y voir une homophobie de Tarrin, genre "bouhou j'peux pas être hétéro" Si c'est le cas, ça craint quelque peu.
# posted by Andre-Francois : samedi 15 décembre 2007 à 12:26:00 UTC+1