mercredi, mai 28, 2003
Un superbe trailer pour un film d'animation coréen. Beautiful!
Acheté pleins de bédés, hier:
Le tome 2 de l'intégrale Chaland: indispensable. Composé des deux chefs d'oeuvres que sont Vacances à Budapest et F.52.
JLA Vice et Vertu: pas mal.
Punisher t.6: hilarant!
Lupus de Peeters: pas lu.
Et Les yeux à vifs d'Adrian Tomine: génial! Entre Carver et Clowes, ce jeune artiste me ravit à chaque page que je lis de lui.
Il faut préparer le paquetage pour le bateau... Je compte bien amener quelques bouquins...
15:27
mardi, mai 27, 2003
Le dossier pour la bédé est presque bouclé. Ne reste plus qu'à l'envoyer. On a 10 éditeurs à qui on envoie en premier puis on verra.
Des jours j'y crois, puis d'autres pas du tout.
Mais vraiment, je n'ai aucune idée des retours que nous allons avoir.
Il y a plus d'authenticité et d'émotion dans la seule phrase "If I find love in the twilight zone" dite par Daniel Johnston que dans la majorité de ce que j'entends tous les jours...
Le week-end était sympa, mais fatiguant. Virée dans un Toulouse pluvieux à la suite d'un cousin déchiré et débraillé...
Loupé Gaby, merde!
Vivement le tour en voilier de la semaine prochaine...
14:49
vendredi, mai 23, 2003
Allez, je vous l'accorde, la scène de baise et de rave party est bien naze...
Pour le reste, merde, whaou! Ca déchire!
C'est le 1 en plus haut, plus vite, plus fort. Tant au niveau de l'action que de l'histoire. Tous les thèmes un peu mauvais du 1 (comme l'oracle) sont là explicités de manière convaincante (l'oracle est un programme et c'est trés logique). Certaines scènes sont vraiment bluffantes et certaines idées assez sympas (relisez Neuromancien, les jeunes). Bref, un putain de bon film qui est dans le même esprit que le précédent (vous étiez prévenus si vous n'aviez pas aimé le 1, fallait pas y aller, les gars).
Pour moi, c'est mille fois plus puissant que Les Deux Tours, comme quoi c'est aussi beaucoup une affaire d'affinité avec les thèmes...
lundi, mai 19, 2003
Alors voila. Je suis à Nantes, dans un hôtel, once again.
Hier j'ai fait rire Laurence en lui parlant de post-modernisme: au dessus du Teams (boîte karaoké de merde), se trouve une plaque: ici est né François Mauriac. Si c'est pas du clash, ça...
Pas vu Matrix Reloaded : apparemment, tout le monde est déçu. On verra.
Par contre, le Dernier Vol de l'Osiris est trés bon.
17:50
vendredi, mai 16, 2003
Semic publie en un album les numéros 13 à 16 de la revue The Authority où Mark Millar et Frank Quitely s’offrent un déboulonnage en règle de certains super-héros. Appréciable à plusieurs niveaux, la bande demande une certaine connaissance de l’histoire du genre pour en cerner tous les aspects. Tentative de décryptage.
The Authority est la série fille de Stormwatch. Ce titre créé sous le label d’Image Comics en 1993 n’a guère connu de notables débuts, tout au moins jusqu’en 96, date à laquelle, Warren Ellis débarque au scénario à partir du numéro 37 où il introduit déjà le personnage de Jenny Sparks. Stormwatch devient alors une bande de super héros adulte où les obsessions d’Ellis s’intègrent peu à peu dans un univers fictionnel qu’il va finir par contaminer. Il y crée Apollo et Midnighter, deux héros inspiré de Superman et Batman et ouvertement homosexuels, ce qui lui vaudra des articles à ce sujet dans la presse généraliste. La série s’arrête au numéro 50 et redémarre aussitôt au numéro 1. Dix épisodes plus tard, dans le numéro spécial Wild C.A.T.s / Aliens, Warren Ellis fait massacrer une grande partie de son équipe dans un bain de sang mémorable. La série s’arrête alors définitivement, mais est reprise sous le nom de The Authority, qui comprend une équipe qui reprend quelques éléments de l’ancienne et la même équipe créatrice : Ellis et Brian Hitch.
Stormwatch black, l’équipe des missions underground, est réunie par Jenny Sparks pour fonder ce nouveau groupe de super-héros dont le QG est un vaisseau en orbite autour de la Terre et dont le nom est : The Authority. Une autorité supérieure aux nations qui combat les menaces que les armées ne peuvent endiguer comme ce savant fou chinois, décalque de Fu Manchu qu’Ellis met en scène dans les premiers épisodes. Au bout de 12 numéros, les auteurs quittent le navire après avoir fait de la série quelque chose de jamais vu : du cinémascope en BD, de l’action inimaginable en widescreen, bref en donnant une autre ampleur à la bande dessinée de super-héros classique.
L’album que nous propose Semic ce mois-ci reprend les numéros 13 à 16 de la série américaine et marque les débuts de Mark Millar et Frank Quitely. Pour bien comprendre les événements de cet arc (histoire dans l’histoire qui se conclut en quelques numéros), il faut savoir que Jenny Sparks, l’esprit du 20e siècle est morte et que son remplaçant, l’esprit du 21e (comme les choses sont bien faites !) vient de naître. Evidemment, nous sommes au tournant entre les deux millénaires et l’équipe d’Authority ne se doute pas encore qu’elle va devoir récupérer l’enfant dénommé Jenny Quantum. Pour le moment, les héros, dorénavant menés par Jack Hawksmoor, font chuter un dictateur et accueillent des milliers de réfugiés à bord de leur vaisseau. Ils deviennent des stars que les médias s’arrachent, mais vont vite devoir combattre une autre équipe pour les empêcher de s’emparer du nouveau né dont l’importance dépasse encore tous les personnage. Voilà pour les prémices…
Comme beaucoup de séries actuelles post-modernes, il existe un sous-texte aux aventures que vivent les membres d’Authority. Pour un non-initié, cet album décrit l’affrontement de deux équipes de super-héros qui cherchent à récupérer un enfant. On y trouve de la violence assez extrême, des viols, du sang, de l’amour, des larmes, des phrases chocs et des explosions graphiques assez jubilatoires. Le dessin de Frank Quitely (qui sera, plus tard, recruté par Marvel pour œuvrer sur les New X-Men avec Grant Morrison) utilise un découpage simple, mais tente de donner à chacune de ses cases un impact et une force peu commune. Le résultat ressemble à un film à grand spectacle en technicolor et bourré d’effets spéciaux et s’éloigne de la bédé de super-héros classique.
Pourtant, on n’assiste à rien de révolutionnaire et c’est encore une fois dans sa tendance à s’adresser aux initiés que l’album prend tout son intérêt. Depuis Watchmen, en effet, bon nombre d’auteurs pratique cette utilisation d’un sous-texte relié à l’histoire de la bande dessinée américaine. La mythique série d’Alan Moore et de Dave Gibbons pouvait être lue comme une parabole de l’évolution des comics et, depuis, d’autres ont repris ce procédé et notamment Ellis dans Stormwatch ou Planetary.
Ici, Mark Millar veut signifier qu’il en plus qu’assez des super-héros qui ne servent qu’à maintenir un statu quo au lieu d’essayer « vraiment » de faire de la planète un monde meilleur. Et pour cela, il ne fait pas dans la dentelle. Le groupe qu’il oppose à son équipe est un décalque des Vengeurs de la Marvel, mais des Vengeurs pervers et amoraux, dont le leader, un Captain America vêtu de kaki, viole Appolo avant d’être puni par la où il a pêché par un Midnighter assoiffé de vengeance. L’équivalent de Giant Man voit d’abord ses jambes réduites en poussières, puis son crâne éclaté, traversé par un Appolo volant à toute vitesse. Cette case ultra-violente à d’ailleurs subie la censure de l’éditeur DC car on lui a appliqué un filtre rouge pour la rendre moins lisible. Après la débâcle de cette équipe, ce sont des pseudo-X-Men qui sont envoyés combattre l’Authority et des centaines de super-héros créé par un homme dans un projet gouvernemental top secret. Le nom de ce personnage est Jacob Krigstein et son modèle est le roi des comics : Jack Kirby. Quoi de plus logique en effet que le plus grand créateur de super-héros du 20e Siècle crée, dans un univers où ces héros existent réellement, toute sorte de vraies personnes munies de super pouvoirs.
Mark Millar fait ici plus qu’un clin d’œil aux initiés, il donne une autre résonance à son album. Avec une fin inattendue, il reste même fidèle à l’esprit de Kirby que l’on aurait pu croire trahis par un début assez surprenant.
Mais ne comptez pas sur moi pour vous gâcher la surprise. Munis de ces quelques éléments permettant une meilleure compréhension, à vous d’aller lire ce récit et de pénétrer dans un univers où les super-héros à papa sont archi-dépassés…
C'est à Paris, mais je ne connais pas la quiche qui est devant...
13:28
0 comments Maléfique est un putain de bon film. Scénario au cordeau, bien réalisé et bien interprété. Seule la fin pêche un peu, mais là, je pinaille. Lecteurs de Mad Movies, précipitez vous!
11:20
mercredi, mai 14, 2003
Physiquement, je me sens réellement en forme, comme je ne l'ai plus été depuis ma "chute", il y a plus d'un an et demi.
Alors, il faudrait que j'en profite pour bosser.
Ouais.
Mais pourtant, j'ai envie de lire Henry Miller et j'ai encore plus envie de faire comme lui.
Aller à la bibliothèque en vélo lire du Knut Hansum, me battre pour trouver un morceau de pain et de vin pour manger le soir et rassasié, me dire que c'est fabuleux, baiser Mona et écrire des envolées si belle que même ma liste de course où la vie amoureuse d'amibes en Slovaquie en devient passionnante. Etre Miller, quoi.
Ou au moins le lire....
Vu des reportages sur les grêves à la téloche tout à l'heure. Les gros cons qui gueulent contre les "méchants" de la RATP me font suprêmement chier. Ils ne comprennent rien et surtout pas que des gens se battent pour eux. Allez vivre en Angleterre, tas de glands. Vous méritez que votre employeur vous emmerde.
21:21
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Persuadé d'imiter à la perfection Garcimore, on m'apprend qu'en fait, je singe Apu, le vendeur de la supérette des Simpson.
mardi, mai 13, 2003
C'est de la nostalgie bête et méchante et ça charcle sévère. Enjoy! 15:16
0 comments
Bon; j'oublie de parler de pas mal de choses en ce moment. Pas motivé pour le blog.
Lu Kali Yuga de Roland C. Wagner. Le huitième volume des Futurs Mystères de Paris est un bon cru. L'auteur revient à plus de simplicité et ne joue pas sur différents narrateurs pour aboutir à un roman plus court, plus dense, mais surtout moins ennuyeux que le précédent. Et puis, il suffit de me mettre un néandertalien dans une histoire pour que je l'adore aussitôt (j'exagère, mais c'est presque ça).
Vu 15 Minutes, hier soir. Un film avec De Niro qui parvient à surprendre par une chose qui devrait être courante, mais qui est si rare dans les standards hollywoodiens.
Entamé le recueil de David Brin intitulé Les Sphères de Cristal (belle couve de l'ami Afif). La première nouvelle était déjà géniale, me tarde de voir la suite. Après des polars bien sombres, qu'il est bon de s'évader de la sorte...
mercredi, mai 07, 2003
Vincent et moi avons donc joué hier dans une école de management pour un apéro. On aurait dit les bouffons qui amusaient les riches. Veni (bouchons) Vidi (jouer) Vici (Chequos).
Au rayon bonnes nouvelles, on a trouvé un appart' trés sympa à côté de Nansouty. Les éloignés vont pouvoir venir: il y a une chambre d'amis.
12:33
mardi, mai 06, 2003
MYSTERY OF THE MAN IN THE BROWN MASK
17:00 - 02 May 2003
A Caped crusader was reported to be doing good deeds in Tunbridge Wells during the Bank Holiday break. People watched in disbelief as a man wearing a brown cape and mask "swept" on to The Pantiles to rescue victims.
The Kent and Sussex Courier has received letters from stunned residents who watched as he "came from nowhere" to lend a helping hand on Monday last week.
Although activities with entertainers were organised for the historic colonnade to celebrate the holiday, no traders claim to have employed the services of a super hero.
Counselling and psychotherapy student from Eridge 21-year-old Ellen Neville was having a drink outside Chaplin's wine bar at about 7.30pm.
She said: "Up to the day I had never experienced the strange phenomenon of what most people refer to as the "good old days".
Surprise
"To my great surprise though a masked man wearing a brown cape rushed past me to assist a woman who was having bother with a group of youths.
:He swept in, broke up the commotion and ran off leaving myself and the woman in a state of shock. We thought it was hilarious."
Miss Neville, who admitted the eccentric do-gooder may have been a mere mortal in fancy dress, added: "Is it possible that we have a local hero? Well done to him, whoever he is.
On the same day Ruth Barker from Mount Ephraim claimed she was "tapped on the shoulder" by the man who returned her purse.
"He said I had dropped it while I was checking my handbag for tissues. If only there were more people around with this kind-hearted spirit," she said.
It appears the good turns were not limited to females, Peter Norfolk of Grove Hill Road even went so far as to claim the man appeared on the end of the rope. He said he had been chased by some youths when the man "shocked the gang so much they ran off. He saved me from a good beating," he said.
lundi, mai 05, 2003
Samedi, tentative de travail sur le scénario de la bédé et sur le texte de fantasy (on ne rit pas, au fond!).
Puis soirée avec Mick et Momo, sympathique moment de détente alcoolisé et délirant (ha, La Lune, temple du creux).
Hier, journée au parc, fatigué.
Les recherches pour l'appart' avancent. On en visite un mercredi et il a l'air pas mal.
12:53
samedi, mai 03, 2003
C'est drôle, ça.
Je ne suis pas dans les "ont participé à ce numéro" de Bifrost (alors que j'ai y participé), mais dans celui de Pavillon Rouge alors que ce n'est pas le cas.
Balance cosmique...
Puisque les départs à la plage ont commencés, je suis en train de faire la compil' de l'été.
Can you feel it?
The Flavor of the month is busy melting in my mouth! 15:20
vendredi, mai 02, 2003
Manger sous les arbres et s'endormir au soleil, bercé par le son de l'océan. Si c'est pas le bonheur, ça y ressemble beaucoup.
X-Men 2 est un excellent film. Réalisation impeccable, acteurs efficaces, scénario fabuleux et roublard, bref, tout y est. Diablo et Colossus sont terribles, les allusions à Remy Lebeau ou Franklin Richard savoureuses et la fin, oh la la, la fin. Les défauts du premier ont été travaillés et le film est largement supérieur à son prédécesseur.
Et puis rien que voir Diablo et Ororo parler sur un immense écran me réjouit.
17:22