lundi, octobre 29, 2012
Samedi, j'ai fait un tour au salon du disque. Un raout bisannuel où des vendeurs de vinyles, CD et autres statuettes à l'effigie de Johnny se rassemblent pour fourguer leur came aux tarés comme moi qui écoutent encore leur musique sur des machines conçues à cet effet. J'adore cette ambiance studieuse où tout le monde fouille les bacs à la recherche de la perle à 5 euros où de la galette (où entend-on ce mot ailleurs, à part peut-être dans des crêperies bretonnes ?) hors de prix, mais qui manquait à sa collection. J'y espionne, sans le vouloir, les conversations de ceux qui m'entourent et même si, très souvent, je ne comprends pas vraiment à quoi il est fait référence, j'aime baigner dans cette atmosphère. Deux nanas du fan club de Michael Jackson ou des vieux barbus à fond sur les vieux groupes psychés, ça reste de l'esperanto pour moi: je reconnais quelques mots, mais la portée des propos m'échappe.
Peu importe, tous ces gens sont des passionnés. Et même si leur quête du collector de tel ou tel artiste me paraît étrange, incompréhensible voire ridicule (tout en n'étant pas dupe: ils pensent la même chose de moi), voilà des gens dont je peux comprendre le comportement, les élans, les motivations. Nous partageons certaines émotions. Ils ont les mêmes joies que moi lorsque je tombe sur un disque que je n'avais jamais vu et qui rentre dans mon budget. Les mêmes déceptions quand le vendeur leur répond : "Ha ouais, celui avec la pochette où ils sont dos à dos ? Je l'avais, mais je ne l'ai plus". Les mêmes regards de connivence lorsqu'ils entendent, à côté d'eux : " Tu l'as écouté celui-ci ? Il est super, mais le pressage est merdique."
Je ne suis pas, contrairement à certains, un vrai collectionneur. Je me fous du pressage ou de l'état de la pochette (tant qu'elle ne tombe pas en lambeaux). J'aime écouter les disques, les poser devant ma bibliothèques pour que leurs couvertures entourent mon quotidien, j'aime savoir que je peux écouter tel ou tel album en vinyle, en CD, voire en K7 et que je n'aurais pas à le passer sur Spotify ou en MP3.
Pour les tarés comme moi, ce site est rassurant. Il y a toujours pire que soi.
Et la collec de John Peel est pas mal non plus.
Enfin fini les préparations des prochains enregistrements télé, mais aussi des tables rondes et rencontres que je dois animer aux Utopiales. Toujours en train de lire un tas de choses en rapport avec ces préparations.
Toutes les rencontres et les tables rondes auxquelles je participe sont annoncées ici. Les horaires de dédicaces ne sont pas encore connus.
Parallèlement, j'arrive au bout du script du premier tome du gros projet bédé secret dont les planches sont, jusqu'ici, époustouflantes. Il me tarde vraiment de pouvoir annoncer tout ça et de montrer quelques extraits.
Ce soir, concert de Dominique A qui, j'espère, sera aussi époustouflant qu'il l'a été à Barcelone en mai.
La semaine dernière, celui des Wedding Present était formidable. Petite salle, bonne ambiance, excellent moment.
Ce blog est quasi-mort, non ?
Pas vraiment puisque j'y poste une fois par mois. Mais on ne peut pas non plus dire qu'il respire l'enthousiasme. Pas motivé, pas le temps, vous voyez, quoi. C'est sans doute parce que je fais un tas de choses intéressantes à côté. Plutôt bon signe.
J'ai fini mon petit marathon SNCF de la semaine dernière (Bordeaux/Epinal, Epinal/Bordeaux, puis aller retour Paris).
Les enregistrements télé vaudraient sans doute un long post bien détaillé, mais tout ça resurgira sans doute plus tard dans une fiction quelconque. On s'amuse bien et les choses s'améliorent (je bosse pour être plus à l'aise, ça va venir). Je prends plaisir à retrouver toute cette petite équipe à chaque fois. C'est sans doute l'essentiel.
Samedi, c'était la journée Dick au Motif. Tous ces gens réunis autour de Dick et de son oeuvre, un genre d'après-midi de rêve pour moi (et que dire d'Etienne ?). Ravi des rencontres et de la haute tenue des interventions. C'était vraiment très bien. L'audio de ma conf est là (réduite parce qu'il y avait du retard). Il manque le récits de Philippe Hupp et de Dominique Douay sur la venue de Dick à Metz qui, s'il était le plus anecdotique, fut sans doute le plus intrinsèquement passionnant. La performance de David Fischer et Aurélien Lemant valait elle aussi sacrément le coup.
Samedi soir, rencontré le dessinateur de mon méga super projet secret de 2014. Dès qu'on a un logo et l'autorisation de l'éditeur, on en parle.
Etienne et moi. (non, non, Etienne ne s'est pas endormi pendant que je parlais).
17:42