samedi, juillet 28, 2012
Maté le concert de Cure aux Vieilles Charrues enregistré l'autre jour. Enfin, le début du concert car les papys font des spectacles de 3 heures pendant que Madonna fait des abdos-fessiers.
Un peu ensuqué par trois heures de route, j'étais moins pris dans la musique et mon esprit a divagué joyeusement, ambiance canapé plus que foule serrée de concert.
Première remarque, le batteur est toujours aussi mauvais. Bon, c'est connu, classique, mais ce type doit quand même se dire à chaque fois qu'il entre en scène qu'il a vraiment du cul d'être là et pas en train d'animer un baloche des firemen de Stratford upon Avon avec un orchestre qui reprend INXS. Aucune fluidité, aucun groove, une machine, mais même pas une boite à rythme, non, un boiteux à rythme. La douleur se lit sur son visage et ça ne trompe pas. Les batteurs qui ferment les yeux, pur réflexe, lorsqu'ils donnent un coup de caisse claire, ne sont pas des batteurs naturels. Il ne vivent pas l'instrument, mais le subissent, lui tapent dessus parce qu'il le faut bien, parce qu'il y a un beat à suivre et qu'il faut pas déconner. La batterie c'est pas vraiment ça. Il faut le harceler, le beat, l'obliger à te suivre et pas subir. Même Lol, avec sa technique à deux balles et sa frappe froide et clinique était meilleur. Objectivement, évidemment qu'il est moins fort, qu'il maîtrise moins son instrument (et encore), mais ce qu'il faisait correspondait parfaitement à la musique du Cure d'alors. Elle la fondait, même. Tout autant que la guitare de Prisu de Robert sans le moindre sustain. Prenez John Bonham, Dave Grohl ou même le sympathique Ringo: clignaient-ils des yeux, eux ?
Les bons batteurs sont entièrement détachés de la frappe. Ils s'y mettent s'ils veulent, s'y engagent quand ils le désirent et dominent leur instrument. Le batteur de Cure est toujours à la poursuite de ce qu'il doit faire. (La version de Play for Today que j'ai vu à la téloche est, à ce titre, exemplaire.)
Il est l'air sympathique, sinon, ce type, mais s'il pouvait se faire embaucher dans The Essence, ça serait pas plus mal.
Deuxième remarque: Lullaby, ce serait pas un équivalent de L'Aigle Noir de Barbara ?
20:04
La Japan Expo/Comic Con, c'était à la fois pire et mieux que ce à quoi je m'attendais.
C'est évidemment une grande foire à la saucisse, faite pour vendre des peluches et autres DVD (assez peu de livres, finalement), trop immense, trop remplie et qui ne me correspond pas vraiment.
Je me suis perdu plusieurs fois dans l'immensité de ces halls bouillonnants, mais l'ambiance est assez sympa.
Les meilleurs moments ont été ces soirées passées à Paris avec mes potos Jim D. (oui, oui et re-oui, il existe. Charlotte V. a attendu les pompiers, un soir, avec lui. Elle peut témoigner.) et Fred B. puis avec toute l'équipe de Plus ou moins geek qui continue dans la surenchère de blagues. On s'est vraiment marrés comme des baleines.
J'ai aussi pu voir ma brune danser sur une scène immense avec un light show terrible et je peux l'avouer ici: ça le faisait.
J'ai aussi participé à un podcast (je ne sais pas trop pour qui, en revanche) et interviewé Serge Lehman pour partager quelques théories sur les super-héros.
L'entretien, et plein d'autres, sera diffusé dans l'émission à partir du 1 novembre tous les jeudis à 20h50 sur Planète No Limit.
Bon, les petits loulous, je pars donc à la Japan Expo (à la comic-con plus exactement) sans trop savoir à quoi m'attendre. Moi qui n'apprécie que moyennement la cohue et le côté foire d'Angoulême, j'avoue quelques craintes de me retrouver aussi à l'aise qu'un chanteur de charme dans un bar de marins.
Mais il sera néanmoins agréable de revoir toute la bande de Plus ou moins geek. On annoncera d'ailleurs ce que l'émission va devenir la saison prochaine.
On me trouvera donc sur le site de Badgeek (situé en DG23) vendredi et samedi avec les compères de l'émission et on pourra venir faire dédicacer ses livres voire même en acheter.
Oui, oui et re-oui, Sailor Moon sera là elle aussi...