mardi, décembre 21, 2010
Demain, un de mes Samoans débarque. Il apporte du fois gras, soi-disant. Les hostilités commencent. Je vais m'éloigner de ces écrans qui me hantent toute l'année et mes contacts avec le monde virtuel interconnecté que l'on nom toile ou internet vont de ce fait être considérablement réduits.
J'ai promis à un partenaire de trous et de boules de lui écrire une nouvelle avant la fin de l'année et je vais tenter l'expérience de le faire sur du papier, tiens. Ca me reposera la main gauche.
Soyez sage, ne pissez pas dans la flute de champagne de votre voisin et dites merci en souriant à tata Georgette pour ce pull immonde qu'elle vous offert pour noël.
Je viens donc de regarder le documentaire sur Momo et, même si je n'ai pas appris grand-chose, je dois avouer que le gars m'apparaît désormais comme encore plus sympathique. Alors certes, il se met en scène (Moore le fait aussi en essayant de faire croire que ce n'est pas vrai), mais au-delà de la pose, reste son oeuvre, vraiment pas banale. Pour revenir à Moore, les origines de l'antagonisme entre les deux sont dévoilées dans le film et même si la phrase qui ouvre la lettre du barbu est belle, il a encore le mauvais rôle du vieux tonton acariâtre (et ça ne s'arrange pas en vieillissant.) Tout le côté bordélique et foisonnant du travail de Morrison me plaît tout autant que la rigueur quasi-scientifique de la fiction de Moore. Mais là encore, si je devais choisir avec lequel des deux je devais passer ma prochaine soirée, je voterais pour l'Ecossais.
Mais bon, vraisemblablement, je vais passer ma prochaine soirée avec mes nouveaux amis, le groupe de chasseurs qui tirent sur tout ce qui bouge dans les vignes environnantes. Soirée dans une cave. Avec du vin rouge et des bougies, du latex et des instruments. Ca devrait couler à flots.
18:53
Lu le Voix du Futur de Richard Comballot, recueil d'entretiens avec des auteurs de SF. Là où le gars Richard est fort, c'est dans sa façon de laisser les gens parler, les laisser se dévoiler et lâcher des choses qu'ils n'avaient pas dites ailleurs. Les portraits qui en résultent, en plus d'être fascinants, nous font croire (peut-être à tort) que nous avons vécu un moment avec ces auteurs, que nous en sommes plus proches qu'avant. Les défauts comme les qualités sont mises au grand jour. A la lecture de certains entretiens, je me disais que j'aurais bien bu un verre avec untel que je trouve formidable et intéressant, mais que tel autre est vraiment un con, que j'aimerais lire tel livre et que l'auteur de tel autre me déçoit alors que j'adorais le roman. Finalement, peut-être que mes a priori ont été simplement renforcés. En tout cas, un chouette bouquin pour qui s'intéresse à la SF française...
16:19
Bon, ça n'en a pas l'air, mais c'est bien le même roman. Qui est super chouette, en plus, vraiment fun dans le genre page-turner. C'est traduit par bibi, ça sort en janvier, mais je préfère tout de même la couve originale qui, retranscrit mieux, à mes yeux l'esprit du bouquin.
Mais l'exemple est assez parlant des différentes stratégies de comm entre les anglo-saxons et la France peut-être. Ou du déclin commercial de la SF. Ou pas. J'en sais rien en fait. Laissez-moi tranquille, j'ai de la vraie SF à traduire...
15:20
Ca fait un bail, hein?
C'est la vie, quoi. Boulot, vie culturelle moyenne (concert de Phantom Buffalo et Mars Red Sky hier soir, A place to bury strangers jeudi prochain si je trouve une baby sitter), Rubicon terminé (pas de deuxième saison, mais c'était vachement bien) et achat de CD (oui, j'achète toujours des CD, comme en 1991, d'ailleurs ce sont les mêmes groupes et le dernier Posies est pas loin d'être leur meilleur).
Sinon, je travaille sur des projets secrets, j'ai écrit une nouvelle bizarro et j'attends des réponses pour Allison.
Comme il se doit, je vous embrasse tendrement et vous dit probablement à dans trois mois.
18:03