Joe Lansdale raconte qu'il doit le décollage de sa carrière aux pop corns. En effet, chaque soir avant de se coucher, il se goinfrait de pop-corns qu'il avait du mal à digérer et qui lui donnaient des cauchemars d'où il a tiré matière à pas mal de nouvelles d'horreur. Hier soir, j'ai mangé deux knacks énormes et j'ai eu du mal à digérer et à m'endormir. Mais j'ai pas fait de cauchemar pour autant...
Enfoirés d'Alsaciens, allez vous faire foutre, vous et vos saucisses !
10:25
Quand je lis ici ou là les propos des éditeurs français qui, face aux livres électroniques et à la numérisation des contenus, répondent qu'il faut attendre ou que rien ne se bougera avant cinq ans, j'ai peur (entre nous soit dit, Gilles, le minitel était plutôt en avance sur son temps, n'existait nulle part ailleurs et servait correctement ses utilisateurs. Tu aurais pris l'exemple de la radio numérique DAB, ça l'aurait mieux fait déjà). Et j'ai envie de citer Virginie Berger, ancienne directrice marketing de MySpace et spécialiste de la musique en ligne :
Qu’est ce qui a tué l’industrie musicale ? L’arrogance. L’arrogance d’être certain que rien ne changera, que ça ne sert à rien de chercher à anticiper le mouvement. L’arrogance de croire que tout se réglera à coup de procès ou de lois. L’arrogance de croire qu’on a pas besoin de chercher à comprendre ou changer.
L'exemple de ce qu'il ne fallait surtout pas faire est sous leurs yeux, mais j'ai tout de même l'impression que les éditeurs, par crainte, frilosité ou courte vue, sont en train de rééditer le même exploit consistant à faire semblant de s'intéresser alors qu'ils regardent en réalité ailleurs. S'ils n'anticipent pas et ne proposent pas des livres électroniques à des prix raisonnables, tout sera déjà joué lorsque les tablettes, les liseurs ou tout autre gadget à venir seront dans toutes les mains. Les utilisateurs qui ne pourront pas trouver de contenu sans DRM et à un prix correct se tourneront alors vers d'autres moyens de se procurer les textes (vous voyez ce que je veux dire.) Il ne faut pas envisager de proposer une offre dans six mois, un ou deux ans, mais commencer tout de suite. Souvenez-vous : qui avait un Iphone il y a deux ans? Qui a une Ipad aujourd'hui?
En attendant, il y a du contenu gratuit un peu partout, dont là.
14:57
When The Breakfast Club ended, he started writing a script called Lovecats, because I played him that song by the Cure, “The Lovecats.” I was obsessed by the Cure—still am. I think Robert Smith is an underrated songwriter. Anyway, I played this song for John, and he started writing a script, and he gave me a mix tape of what the soundtrack was gonna be. Which was pretty much Dave Brubeck, with the last song by Bob Dylan.
J'achète une majorité de comics en anglais. Mais il m'arrive, lorsque j'en ai l'occasion ou par facilité de prendre des albums traduits. Et parfois, comme là, je le regrette. Tout mes potes m'avaient dit du bien de Scalped. Pourtant après avoir fini l'album et m'être arrêté plusieurs fois dans ma lecture pour me demander ce que pouvait bien vouloir dire ce que je lisais, l'expérience ne m'a guère plu. Je n'ai pas envie de jeter la pierre à la traductrice qui a visiblement fait ça à l'arrache, mais j'en veux beaucoup à l'éditeur qui n'a visiblement pas relu et qui ne fait pas vraiment son boulot (en disant ça, je suis bien conscient que je me grille sans doute avec eux et qu'il ne me feront jamais bosser). Alors je veux bien passer sur des erreurs dans les fascicules en kiosque je paye deux fois moins cher, mais là, ça fait vraiment chier. Désormais, je n'achèterai plus que les albums traduits par des gens qui ont déjà fait leur preuves dans leur travail. Et puis c'est pas comme si Panini avait besoin de mon soutien. Mais, bon, à force de se foutre de la gueule de leurs lecteurs...
Pendant ce temps, au milieu des vignes, l'écriture a repris. Roman plus deuxième tome du Comité et la quatrième émission du Palais des Déviants se prépare doucement.
09:56
N'y a-t-il qu'en France que l'on trouve des ersatz? Vous savez ces "quelqu'un" du pauvre, ces équivalents un peu dénaturés, ces pâles copies ou ces gens aussi doués, mais qui ont pris une autre route à un moment de leur carrière. Exemple: Indochine sont les The Cure français. J'imagine que non. Mais je me plais néanmoins à les dénombrer (même si certains sont discutables). Vous m'aidez à allonger la liste? (envoyez par mail, j'éditerai le post ensuite si ça me paraît valable.)
- Maurice Dantec est le Philip Dick français. - Les Charlots sont les Beatles français (évident lorsqu'on regarde les films des Beatles et qu'on lit la bio de Jean Sarrus). - Téléphone sont les Rolling Stones français (avec leurs pâles copies de Jagger et de Richards jusqu'au bout des cheveux). - Maurice (de Maurice Radio Libre) est le Howard Stern français. - Michel Leeb est le Jerry Lewis français.
18:38
Angoulême, donc. Trop de monde, trop de gens à voir, trop de trajets entre les différentes bulles, trop de livres à acheter (mais j'ai résisté plus ou moins), des italiens hyper sympas en plus d'être intelligents (et qui ont le numéro de tél de Rocco S.), des vieux copains, des nouveaux, des amis manqués, d'autres enfin rencontrés, pas de nouveau contrat (mais c'est pas comme si j'y allais pour ça), mais des envies toujours présentes de travail. Hier, super crevé, méchant contrecoup, mais aujourd'hui, c'est reparti comme en quarante. Rythme plus que tendu jusqu'au quinze février, date à partir de laquelle, je vais pouvoir relancer pas mal de choses tout en continuant le boulot quotidien. Quelques projets entamés l'année dernière (voire la précédente) vont enfin s'achever. Je ne sais pas encore ce qui sera publié en 2010 ou en 2011. On verra bien.
09:46