samedi, août 29, 2009
Contrairement à Tarantino, je ne suis pas un fétichiste des pieds. C'est même plutôt le contraire, j'ai du mal à supporter la vision de ces extrémités dévolues à la marche. Hier, en regardant Inglorious Basterds, j'ai eu une frayeur lorsque Diane Kruger pose son panard sur le genou de l'officier allemand. J'ai cru devoir supporter une nouvelle fois la vision d'une scène de pied tarantinienne, du genre de celle de Kill Bill ou cette cruche d'Uma Thurman fait mumuse avec ses arpions pendant cinq bonnes minutes dans sa bagnole. La scène la plus gore du cinéma des dix dernières années à mes yeux. Et puis non, finalement, Tarantino ne s'est pas attardé sur le pied de Kruger. Ouf. Je ne sais pas si c'est pour ça, mais le film m'a paru bien meilleur que les précédents du réalisateur. La structure à la Pulp Fiction (moins le bordel temporel), certains acteurs très bons (malheureusement pas Brad Pitt, décidément moins efficace que Tom Cruise), certains scènes tendues comme un slip etc. D'excellents moments.
Rien à voir, mais l'autre jour, au mariage d'un ami, je me suis retrouvé à table avec l'ancien bassiste de Mary's child, un groupe bien connu de mes amis bordelais. Et le gars m'a expliqué ce qu'il s'était passé lorsque Oasis avait annulé à la dernière minute son concert à la Médoquine de Talence (j'attendais devant et étais reparti, comme beaucoup, énervé). Une histoire de types en cravates et de crash-barrier. Moins drôle que le coup de Rock en Seine. Enfin, c'est toujours agréable de voir que les frères Gallagher restent des bad boys bas du front. De vrais anglais, de ceux qui hantent les Baléares de mai à septembre, quoi.
09:53
Une jolie collection de cases iconiques de Marvel Comics. En regardant les premières, on se rappelle ce qui nous a fait rêver. Dommage que DC ait été moins accessible en France à l'époque, car je suis sûr qu'au niveau concept, on était bien plus dans des choses hallucinantes et grandiloquentes.
13:29
Non, non, je ne suis pas en vacances, pas du tout. J'ai un peu laissé ce blog en friche, mais c'est simplement pour protester contre Fabrice Colin qui ne poste plus et qui lui, doit réellement être en vacances. Je scripte, je tente de finir un roman et je pose du parquet. Et puis je dois recommencer à traduire (trois bouquins qui me méneront jusqu'en juin 2010).
Aujourd'hui, Hervé est venu travailler sur Le Comité et évidemment on a surtout bu, mangé et discuté. Dommage que je n'ai pas de table de ping-pong.
Pour me faire pardonner de cette longue absence (les lettres de plaintes des fans arrivent déjà), voici la première planche du one-shot Après la Chute, dessinée par Juzhen.
Je tente aussi de lire lorsque le quotidien et mes paupières lourdes me le permettent. Le dernier Spinrad, le Space Op' des Moutons Electriques, L'attrape-coeur (que je vais enfin réussir à finir) et Honni soit qui Malibu de Philippe Garnier (avec une idée derrière la tête). Tout ça avant d'entamer le Tancréde d'Ugo avec les idées claires.
18:37
Le grand débat est de savoir si Pynchon a fait la voix-off de la bande annonce de son nouveau bouquin. Ma réponse est: on s'en fout. Et il me tarde de le lire.
J'essaye de regarder les épisodes de Star Trek écrits par des auteurs de SF. Vu donc The City at the edge of forever (Harlan Ellison) et The Doomsday Machine (Spinrad), deux bons moments de vieille télé, avec le charme kitsch que j'affectionne. Ca m'a donné l'envie d'écrire l'histoire de la plus vieille série télé de SF française, En route vers l'infini, créée dans les années 60 par Francis Carsac, puis reprise par Dorémieux et à laquelle toute une génération d'auteurs a participé (Klein, Curval, Andrevon, Derméze, Jeury, Thirion etc.) Reprise dans les années 90 par Lehman, la série a eu droit à un spin-off qui a duré deux ans (épisodes écrits par Ayerdhal, Dunyach, Valery, Wagner, Denis et Ligny) puis elle s'apprête à être relancée par Mauméjean avec la fine fleur des auteurs de SF du moment.
11:57