Je viens à l'instant de rendre une trad d'un million de signe qui s'ajoute au bouquin de 600 000 que j'avais rendu en février ou mars. Pour la faire courte, je suis un peu vidé de l'influx traduction, là. Ca tombe bien puisque je dois écrire deux albums de bédé (un one-shot et le premier tome d'une série) et finir d'autres projets, dont un qui me tient particulièrement à coeur et qui va demander de grosses recherches et quelques interviews familiales. Et il y a aussi deux romans entamés qui ne demandent qu'un peu (beaucoup?) de temps pour être finis. Sans parler des nouvelles à écrire pour un recueil prévu l'année prochaine et le roman à co-écrire avec un poto bien connu.
Je vous épargne le déménagement et les travaux dans la maison, hein, ça serait tricher.
Vous pouvez envoyer vos litres de café/Red Bull/grammes de cocaïne ou de speed à ma nouvelle adresse...
Je vous aime, donnez-moi vous aussi de l'amour.
12:03
A la fin de la première saison de Fringe, j'arrive à mettre le doigt sur ce qui me plaît dans la série. Les thèmes sont archi-bateaux, les idées pas super originales et chaque épisode s'attaque à un cliché du fantastique. Mais c'est dans la façon de le faire que tout se joue. Le fantastique est ancré dans une réalité bien palpable, celle d'un autre type de série télé genre enquête du FBI. Et la comparaison à X-Files s'arrête là. La série joue tant la carte du réalisme, tout au moins dans son ambiance, que l'introduction de l'élément fantastique, qu'il s'agisse de téléportation, de monstre, d'univers parallèle, fonctionne à plein.
Et pour une fois dans une série de JJ Abrams, il semblerait que les créateurs aient tout prévu depuis le début. Une chouette mythologie se met en place et la thématique archi-rebattue des univers parallèle fait une irruption qui s'éloigne de Sliders par sa finesse.
J'ai aussi noté que là aussi, les problèmes avec le père ont une importance démente, comme souvent chez Abrams: Alias, Lost et même dans Star Trek le film. Mais je suis bien incapable d'en tirer des conclusions.
11:17
La prison est bien le sale petit secret de la société française, la clé, et non la marge des rapports sociaux les plus présentables. Ce qui se concentre ici en un tout compact, ce n'est pas un tas de barbares ensauvagés comme on se plaît à le faire croire, mais bien l'ensemble des disciplines qui trament, au-dehors, l'existence dite "normale". Surveillants, cantine, parties de foot dans la cour, emploi du temps, divisions, camaraderie, baston, laideur des architectures : il faut avoir séjourné en prison pour prendre la pleine mesure de ce que l'école, l'innocente école de la République, contient, par exemple, de carcéral.
C'est vraiment pas con ce que raconte Julien Coupat. Etrangement, il me fait penser à mon pote Manu...
14:33
C'est calme, en ces lieux, n'est-ce pas? En vérité, j'ai des tas d'autres choses à faire. Comme d'habitude, me rétorquerez-vous. Certes, mais à tel point que je n'ai pas souvent cinq minutes pour blogger. Je finis de relire une énorme trad et je prépare un gros déménagement. Alors c'est un peu la panique, la liste des choses à faire ne diminuant pas.
Ma prochaine coupure d'internet n'arrangera sans doute pas les choses. Je twitte un peu, mais ça se réduit également ces jours-ci.
En attendant, je poste une vidéo de mon pote David qui parvient, exploit, à bien s'amuser avec une équipe de rugby. Et puis, niveau musique, ça se pose là.
Lu Le Groom vert-de-gris, le dernier Spirou par Yann et un copycat de Chaland: Schwartz. Bien aimé. On reste dans le contexte du précédent, même si le ton est plus potache et rempli de clins d'oeils (nudge nudge wink wink) à toutes les bédés de l'époque. Les gags sont super lourds, mais l'intrigue fonctionne. Seul problème, des enchainements de case à case malheureux et une narration mal gérée. Je n'ai jamais beaucoup apprécié Yann et j'ai du mal à comprendre sa cote lorsqu'on voit les erreurs de narration qu'il fait. Bref. Pour me faire plaisir, j'ai enchainé avec Vacances à Budapest, du même Yann et de Chaland. Evidemment, ça n'a rien à voir. Là, on a une trouvaille de narration toutes les deux planches, une intrigue bien moins lourde et des personnages beaucoup moins caricaturaux. La différence entre Chaland et ses suiveurs n'est pas dans le trait, mais dans l'intelligence dont il faisait preuve pour mettre en scène et pour raconter. La scène de cul où l'on ne voit rien est un modèle du genre (à une époque, en plus, où la bédé adulte, c'était forcément deux scènes de cul par album) et il y a tant d'autres trouvailles, une ambiance, quelque chose qui fait ressortir le travail de Chaland du lot.
Vu le pilote de Caprica, le spin-off de Galactica. Un peu chiant à regarder, mais thématiquement très intéressant. C'est sans doute la première fiction audio-visuelle à s'attaquer de front à des problèmes très Eganiens, avec, comme d'habitude, vingt ans de retard... La suite peut être très intéressant, pour autant que les scénaristes ne délayent pas trop la sauce.
09:30
Les participations continuent d'affluer, mais n'arrêtez pas, je découvre des choses...
Ginto revient sur l'Empereur Norton popularisé par Lucky Luke.
Le professeur X, lui, jaloux d'un type qui a autant de livres, songe à devenir cambrioleur... En attendant, il nous livre des concepts déments comme le cerveau dans une cuve et l'expérience de la terre jumelle (cette dernière est un peu plus complexe et m'évoque L'enchâssement d'Ian Watson.)
12:04
Comme tous mes potes, j'ai l'impression, je suis allé voir Star Trek. Et j'ai passé un bon moment, même si j'ai eu l'impression que ce film n'était pas pour moi. Difficile à expliquer, ce n'est pas mon univers et les catchphrases ne me faisaient aucun effet. Même l'apparition de vous-savez-qui m'a laissé froid. Et je comprends aussi les fans purs et durs à qui on avait promis les origines de leurs personnages préférés et qui se retrouvent avec un autre histoire. Le problème ne vient pas du film, j'ai trouvé ça plutôt bien vue pour relancer les choses, mais plutôt de la communication en avant. Reste tout de même quelques problèmes de scénarios; c'est la foire aux coïncidences et le méchant est un peu fade à mon goût.
11:27
Parler hier de Speedracer m'a fait à ce type de films hollywoodiens super funs qui n'ont pas eu de succès. Hudson Hawk, gentleman cambrioleur, par exemple. Il y en a sans doute d'autres, mais ma mémoire étant ce qu'elle est. D'autres tout à l'heure probablement. Pendant ce temps, les bios sur wikipédia continuent d'arriver. On en reparle aussi...
09:34
Speedracer est un des films les plus funs que j'ai vu depuis longtemps. J'avoue que j'étais très sceptique, mais j'ai été conquis par la roublardise de la narration (flashforwards, flashbacks, astuces piquées aux jeux vidéos) et l'overdose de sucre et de couleur ne m'a pas rebuté. Au contraire, on est dans le ton de l'anime et le produit est clairement destiné aux enfants. Mais pas aux épileptiques, en revanche...
17:40
Ca démarre fort, grâce au professeur X qui nous propose Hetty Green, la sorcière Wall Street, multimillionnaire et radine à l'extrême. Exemple:
Her frugality extended to family life. Her son Ned broke his leg as a child, and Hetty tried to have him admitted in a hospital charity ward. When she was recognized, she stormed away vowing to treat the wounds herself. The leg contracted gangrene and had to be amputated – he ended up with a cork prosthesis.
Et Bernarr Macfadden, mi Schwarzie, mi Trump au début du vingtième siècle.
Bernarr Macfadden changed his first and last names to give them a greater appearance of strength. He thought "Bernarr" sounded like the roar of a lion, and that "Macfadden" was a more masculine spelling of his name.
Julien Bell y va aussi de son lien avec ces phrases fabuleuse tirée de la bio de Johnny Clegg:
Il continue à faire des chansons et le 18 juillet 2008, il chantait pour le concert d'ouverture de Brive-Plage devant un public conquis et enthousiaste. Le 30 août Johnny se produit sur scène au Grand Pruneau Show à Agen.
Les Atacs deviennent des Simply Market, j'espère que là-haut, les Coras résistent... Sans quoi, je vais passer à l'action façon ultra-gauche et les renommeurs de supermarchés vont se bouffer les boules par paire, comme Belin lorsqu'ils ont voulu changer la recette des Pépitos.
Appel à contribution, concours, appelez ça comme vous voudrez, mais j'ai besoin de votre participation pour me faire découvrir de grands moments de lectures grâce au monde merveilleux de l'interweb. En effet, wikipédia est une mine absolue de découvertes ahurissantes, terrifiantes ou hilarantes (voire les trois à la fois) et j'aimerai donc, si vous le sentez, que vous m'envoyiez vos liens vers les biographies (de personnages réels, si possible, quoique) les plus démentes de wikipédia. Pour montrer l'exemple, je commence avec deux personnages dont j'ai déjà parlé ici: Harry Smith et Jean-Luc Azoulay (Début 1978, Jean-Luc Azoulay se rend au Midem, mange une pizza aux moules, attrape une hépatite virale et reste cloué au lit un mois et demi à regarder la télévision. C'est là qu'il découvre une jeune animatrice dynamique, souriante, qu'il trouve excellente : c'est Dorothée). En bonus, celle de Jacques Bergier dont la phrase suivante, qui m'a fait mourir de rire, est tirée:
Son père Michel -grand collectionneur d'affiches de la révolution bolchévique- le gifla enfant pour avoir voulu absolument mesurer avec un mètre de couturière la hauteur de la séance de lévitation de son grand-père maternel, Rabbi Jacob Krzemienieckaïa, rabin en ex-Union Soviétique.
Vu Le Dernier Face à face. Mieux que Django à mon avis. Vraiment excellent sur le plan de la caractérisation des personnages. La plongée dans les westerns italiens continue...
09:57
Quand on te laisse des commentaires de ce genre, Facebook, c'est bien:
"En mondiovision : un écartèlement en chaine de victimes revêtues de combi spatiales ultrarésistantes à l'aide de mini-vaisseaux téléopérés par des chiards depuis une base adoludique pour rejetons jetsets, sous les yeux de pacifiques et innocents vénusiens invités à découvrir la réalité du monde contemporain. Les gouttes de sang et débris organiques recueillis par "tranches" de 10 cm3 (y compris vide stellaire biothentique stampel officiel sans OGM) seront mis aux enchères. La marge éventuelle ira grossir la caisse noire de la Légion Stellaire : ils ont des doudous à distribuer aux pauvres."