C'est bon maintenant, retournez vous coucher. L'heure d'été n'était qu'un leurre (diantre, que d'assonances et d'allitérations, on dirait que j'ai couché avec un écrivain.).
18:10
Un concours pour gagner des exemplaires de L'Héritier du chaos ici. Apparemment une question pose problème. Elle est un peu vicieuse, j'avoue. Mais il faut bien départager...
17:55
Hier, à Floirac, Ed Torgnole, Pat Marcel, Manu "Z-3" Pehau et moi-même avons raconté un tas de conneries sur les super-héros, les comics mainstream, les traductions françaises et l'anarchie. Globalement, nous avons été plutôt méchant et suffisamment de mauvaise foi pour que le débat se déroule bien. A tel point que des étudiants en audiovisuel nous ont interviewés. Avec ces caméras pointées sur moi, j'avais l'impression d'être Michel Leeb un soir de première au Casino de Paris. Heureusement, je me suis retenu de leur expliquer qu'il ne s'agissait pas de mes lunettes, mais de mes narines...
11:38
Au fait, dimanche à Floirac, on causera de bande dessinée américaine avec des acolytes calés.
Les comics de Super-Héros. Renouvellement ou perte de souffle ?
Laurent Queyssi (Traducteur / journaliste / auteur), Tourriol Ed(Traducteur / auteur de Bayou Girl / éditions Wanga comics), Patrick Marcel (Traducteur) et Emmanuel Péhau (Journaliste et spécialiste comics) s'interrogent sur l'évolution des Super-Héros qui animent les bandes dessinées américaines.
> Le dimanche 30/03, 15h-16h, Médiathèque M.270 espace Débat
Quels sont les règles de la traduction d'une oeuvre étrangère et les pièges à éviter ?
Laurent Queyssi (traducteur entre autres de Révélations de Paul Jenkins & Ramos, Top ten t.4 de Alan Moore & Cannon, Superman Tarzan de Chuck Dixon & Meglia, Metal Gear Solid de Chris Oprisko & Wood), et Patrick Marcel (traducteur entre autres de Les mystères du meurtre de Gaiman, Mister miracle de Kirby) parleront du métier de traducteur professionnel. Un travail primordial pour les éditeurs soucieux de faire découvrir au public francophone des oeuvres étrangères. > Le dimanche 30/03, 16h-17h, Médiathèque M.270 espace Débat 18:07
Beaucoup se sont réjouis de la soi-disant chute et même de la victoire socialiste aux municipales. Quand on voit que les français réagissent comme des chiens de Pavlov et que la "victoire" des socialistes est un pitoyable retour de baton pour une droite qui ne fait que tenir ses promesses (moins de social, plus de capital), je ne trouve pas matière à sourire. A ce stade, la mort du PS serait sans doute une bonne nouvelle pour la gauche.
La stupidité des électeurs ne cesse de me fasciner, ceci dit. Je dois virer heinleinien (et surtout pas libertarien, hein, façon d'être à fond à droite en se donnant bonne conscience, comme Peter Bagge). Bref, je m'arrange pas en vieillissant. On m'avait pourtant assuré que la colère s'estompait avec le temps. Salauds de vieux.
Et l'insupportable rouleau compresseur qui s'annoncer pour les "commémorations" de mai 68 est à gerber. Comment ceux qui ont bousillé soigneusement, sourire aux lèvres et majeur tendu, tout le positif des événements (arrêtons de parler de révolution, soyons sérieux) de cette année-là, peuvent-ils encore venir exhiber leurs cheveux blancs et leurs discours bien-pensant dans les médias?
J'ai l'impression de vivre dans un monde où les jeunes n'ont plus qu'un seul modèle consistant à faire un BTS Action co et à vendre au porte-à-porte des aspirateurs Dyson. Etre tous les jours sur les routes, libre, dans sa voiture de fonction, et dormir dans des Etap Hotels (wifi, eurosport et plat du jour choucroute, mon bon monsieur) c'est sans doute ça le bonheur.
Rassurez-vous, je vous aime tout de même. Je ne suis qu'amour. Mais il faut que je vous laisse, j'ai le chien du voisin à empoisonner.
10:45
Avez-vous remarqué les petits "trucs", les tics narratifs ou visuels, qui reviennent à longueur de séries télévisées et qui en font sans doute toute la spécificité? Chaque série à le sien, ou en a même plusieurs, mais certains sont plus marquants que d'autres. Par exemple, le schéma classique d'un épisode de Doctor Who (qui revient un épisode sur deux, j'exagère à peine) consiste en ce que le héros et ses compagnons du moment soient acculés dans une pièce close et cernés par des monstres. En général, il y a eu une petite poursuite à pied auparavant, le plus souvent sans enjeu et molle du genou (l'action n'est pas le point fort de la série). Dans Lost, c'est le principe de l'échange qui est le moteur de tous les événements. Untel veut avoir l'information que possède un autre et accomplit une mission ou va chercher un objet pour lui. Du donnant-donnant qui permet d'offrir des petits arcs narratifs courant sur un ou plusieurs épisodes et d'apporter un peu de tension aux révélations qui tomberaient sinon souvent à plat. Voilà les deux premiers auxquels j'ai pensé. Si vous en avez d'autres, n'hésitez pas...
19:05
Tous les grands médias en parlent déjà, Arthur C. Clarke est mort. Sans doute un des auteurs les plus emblématiques du genre qui s'éteint (et il ne doit pas en rester beaucoup; je penses à Farmer et c'est tout, là, tout de suite). Je n'étais pas un fan transi, mais certains de ses bouquins m'ont durablement marqué lorsque j'étais adolescent (Les enfants d'Icare notamment.)
Encore un album maudit pour Brian Wilson. Décidément.
10:00
Il me semble que j'ai déjà parlé ici de ma collaboration avec Jérôme Meynardie sur un court-métrage qui ressemble de plus en plus à un moyen-métrage. Je ne compte plus les aller-retour, les réécritures, les idées lancées et reprises ou non, les dialogues modifiés et les personnages ajoutés. C'est un processus de travail que je ne connaissais et qui, par son côté "vivant" et matériel, s'éloigne bien plus du boulot de scénariste bédé que je ne le pensais. On ne s'occupe pas des cadres ou de la coexistence de plusieurs cadres pour former la narration dans la page (Peeters a un nom savant pour ça, que j'ai oublié) puisqu'évidemment, sauf en cas de split-screen, il n'y a qu'un seul écran dont la taille ne change pas. Il s'agit donc de bosser dans la suite et pas dans la coexistence comme dans une planche. une autre manière pour moi de concevoir le travail de scénario. D'autre part, l'essentiel du travail, la mise en scène proprement dit, se fera lors du tournage et j'ai réellement l'impression de travailler sur un canevas, une structure, une intrigue et des personnages plus que sur une oeuvre close. C'est extrêmement excitant de se dire que les quelques lignes que l'on a écrit dont être dite par des acteurs et il me tarde de découvrir la mise en image de l'ensemble. Je joue un peu le rôle d'aide de camp du général Jérôme sur le scénario. Je propose, rectifie, transforme, mais lui laisse toujours le dernier mot. C'est son film sur lequel j'essaye humblement de l'aider. J'espère que j'y parviens, mais quoi qu'il en soit, je m'amuse assez pour suivre le projet jusqu'au bout avec passion.
18:52
Pas le temps ni l'envie pour les sorties de la semaine. Sachez seulement que l'album des Young knives, Superabundance, que j'attendais avec impatience, tient toutes ses promesses. Une vraie tuerie!
15:55
Enfin vu Southland Tales, dans son nouveau montage de 2h24, pas celui de trois heures passé à Cannes. J'ai lu les trois comic-books qui forment les trois premiers chapitres de l'histoire, puis je me suis tapé le film. Pour moi ça oscille entre gros nanar et bon film de SF, suivant les scènes. il y a des milliards de bonnes idées, mais aucune n'est bien exploitée et le manque de cohérence rend l'ensemble vraiment pénible. J'aurais vraiment beaucoup aimé apprécier ce film, mais non, je n'y arrive pas. Certains passages sont vraiment fascinants et dégage une poésie typiquement de cette SF californienne méchamment décalée (j'ai pense à du Jeter, parfois) et d'autres scènes sont risibles par le pauvre jeu des acteurs et la mise en scène de téléfilm. Fasciné et dégoûté à la fois. Je le regarderais sans doute à nouveau. Richard Kelly ne maîtrise pas encore tous ses joujoux et ce qui passait bien dans Donnie Darko ne fonctionne plus dans le cadre d'un projet bien plus ambitieux. C'est vraiment dommage parce qu'il y avait du potentiel et que ça aurait pu faire mal.
En l'état, on se trouve tout de même face à une adaptation officieuse de Dick parmi les plus fidèles (notamment de sa dernière période.)
Hier soir, avant-première du Darjeeling Limited en présence de Wes Anderson. Malin le gars, il s'est fait payé le voyage jusqu'à Bordeaux (ses quais! son piflouze!) pour dire trois mots et demi avant le film et ne même pas revenir après. Un peu l'arnaque pour les spectateurs. Heureusement le film est bon, très bon. Il ressasse les même thèmes (paternité, deuil) avec moins de folie que dans La Vie Aquatique, mais avec cette patte et ce style personnel et sympathique. Seul hic, s'il fait encore dix films dans le même esprit, il risque de lasser...
09:35
Les comics de Super-Héros. Renouvellement ou perte de souffle ?
Laurent Queyssi (Traducteur / journaliste / auteur), Tourriol Ed(Traducteur / auteur de Bayou Girl / éditions Wanga comics), Patrick Marcel (Traducteur) et Emmanuel Péhau (Journaliste et spécialiste comics) s'interrogent sur l'évolution des Super-Héros qui animent les bandes dessinées américaines.
> Le dimanche 30/03, 15h-16h, Médiathèque M.270 espace Débat
Quels sont les règles de la traduction d'une oeuvre étrangère et les pièges à éviter ?
Laurent Queyssi (traducteur entre autres de Révélations de Paul Jenkins & Ramos, Top ten t.4 de Alan Moore & Cannon, Superman Tarzan de Chuck Dixon & Meglia, Metal Gear Solid de Chris Oprisko & Wood), et Patrick Marcel (traducteur entre autres de Les mystères du meurtre de Gaiman, Mister miracle de Kirby) parleront du métier de traducteur professionnel. Un travail primordial pour les éditeurs soucieux de faire découvrir au public francophone des oeuvres étrangères.
> Le dimanche 30/03, 16h-17h, Médiathèque M.270 espace Débat