En fréquentant les cinémas miteux de Los Angeles, Jonathan Gates découvre l'œuvre fascinante de Max Castle. Jeune prodige, celui-ci a tourné quelques films avant de tomber dans l'oubli. L'élucidation des mystères qui entourent la vie et l'œuvre de Castle va devenir une véritable obsession pour Gates. A l'issue de sa quête, qui va le mener des sommets de l'industrie cinématographique jusqu'au cœur des sociétés secrètes, où plane l'ombre des cathares, il apprendra l'incroyable vérité sur ce maître des illusions que fut Max Castle et mettra au jour un étonnant complot. La Conspiration des ténèbres est un grand thriller historique et métaphysique, d'une intelligence et d'une érudition peu communes. Un roman qui fait date et qui sera bientôt adapté pour le cinéma par le metteur en scène Darren Aronofsky (Pi, Requiem for a Dream) et le scénariste Jim Uhls (Fight Club).
Emmenez ce livre le matin sur la plage et sachez que vous n'irez pas déjeuner, certainement pas dîner non plus. La Conspiration des ténèbres est hypnotique. On a du mal à s'en relever. Washington Post.
Une fois n'est pas coutume, je vous sers la quatrième de couve du bouquin pour son résumé plutôt bien foutu. C'est vrai que c'est bien foutu, c'est vrai que ça se dévore en un rien de temps et que c'est un page-turner, mais certains propos du perso principal semblent tout de même marquer un certain mépris pour la contre-culture dont pourtant l'auteur est un des premiers théoriciens. Pas de paradoxe (le narrateur n'est pas l'auteur), mais on se demande la raison de ce conservatisme dans ce cadre.
14:33
Je rappelle à ceux qui étaient en vacances au moment de la première annonce, qu'il y a désormais un forum associé à ce blog, ici. Vous pouvez vous y inscrire, les débats sont courtois, la compagnie excellente et les sujets top niveau.
12:59
Revu Nausicaâ, hier soir. Je n'en gardai aucun souvenir, mauvais signe en général. Le film est à rapprocher de Princesse Mononoke, playdoyer anti-guerre et écolo finalement assez ennuyeux. Les Miyazaki où il se passe le plus de choses sont ceux où l'on se broute le plus. Assez paradoxal. Kiki, par exemple, ne raconte rien ou si peu, et pourtant, on est emporté dans le film et on ne voit pas le temps passer. En plus, Nausicaâ, Joe Hisaishi se prend parfois pour Depeche Mode et ça ne lui réussit pas.
12:08
Peut-être qu'on n'en finit jamais avec ses obsessions. Je croyais m'être débarassé de Dick et presque de la Californie. Et puis je pitche une bédé (qui plait à tous ceux qui l'ont lu, même les plus difficiles) et je me retrouve plongé dans l'exégèse, la correspondance, la bio et les romans du barbu.
Parfois, lorsqu’un « auteur » s’attaque à un film de genre, le résultat peut-être passionnant. C’est le cas de Michael Haneke qui planque une réflexion sur l’Histoire, l’image, la culpabilité et le couple dans un thriller magnifiquement construit. Evidemment, ce qui m’a le plus intéressé dans cette histoire d’un type harcelé par quelqu’un qui lui envoie des cassettes vidéos qui montrent sa maison puis d’autres endroits en rapport avec son histoire personnelle, c’est le rapport à l’image et la question du « qui filme ». Et forcément, je me suis retrouvé avec mon avis sur la question assez tôt dans le film. Comment voulez-vous qu’un lecteur de Grant Morrison qui, en plus travaille sur ces questions et les pose même au centre de son premier roman, n’y pense pas ? Mais bien sûr. Celui qui envoie les cassettes c’est le réalisateur lui-même. Plusieurs plans jouent sur cette ambiguïté et si l’on s’en tient aux déclarations des différents protagonistes c’est la seule option valable, la seule possible. Et c’est certainement aussi la plus intéressante à tous les points de vue. Même le grain de l’image est semblable lorsqu’on voit les vidéos (ce sont donc les mêmes caméras qui filment). Il reste ainsi le cas de quelques plans à régler et notamment celui de la scène où Binoche fraye avec son patron et ami puis que la coupe se fait sur Euronews direct, qu’Auteuil regarde à la téloche. Et là on ne sait pas s’il s’agit d’une cassette qu’il vient de couper ou d’une coupe extra-diégètique (spéciale cassdédi à D. Tron) où l’on passe d’une scène à l’autre. Pas mal d’autres moments jouent de cette relation étrange entre réalisateur et personnages pour aboutir à un film calibré à fond pour les timbrés dans mon genre. Je passe sur la réalisation géniale et sur l’agaçant Daniel Auteuil (quelqu’un va enfin oser dire que ce n’est pas un très bon acteur ?) et j’ai bien envie de me taper toute la filmo du bonhomme (j’ai déjà vu La Pianiste et j’ai pas aimé).
Heu, Jérôme : l’interview dans les bonus ne m’a rien appris…
12:14
Vu Clerks 2: un remake du premier qui vaut pour ses délires sur les mérites comparés des deux trilogies (SDA et SW), ses blagues de culs lourdes et sa scène de sexe inter-espèce. C'est con, c'est drôle, mais l'histoire d'amour est très naze. Kevin Smith a sans doute fait le tour de tout ce qu'il avait à dire. Il nous a fait marré, mais je pense que c'est fini, maintenant.
A Scanner Darkly est un tour de force visuel, mais j'avoue rester perplexe. Lors du visionnage, j'ai été partagé entre un ennui profond, une fascination de tous les instants et la joie de voir une adapatation aussi fidèle. Ce qui m'a marqué, en vrac: le lotissement californien typique magnifiquement rendu, Woody Harrelson et Robert Downey Jr qui assurent à mort, le complet brouillé, l'humour bien percevable à l'écran etc. Mais je ne sais pas si j'adore ou pas. Faudrait vraiment que je le revoie.
Lu le premier épisode de Southland tales, la bédé de Richard Kelly. Les trois premiers épisodes sont en bédé et les trois derniers forment le film. Plutôt alléchant pour l'instant. Voilà un film qu'il me tarde de voir.
Commencé Mage 2, The Hero defined et c'est beaucoup mieux que le premier qui était déjà très bien. Matt Wagner maîtrise très bien sa narration et a bien renouvellé son récit. Ses personnages à la fois archétypaux et modernes marchent super bien dans le cadre d'une bédé de héros populaire.
DMZ est toujours aussi bien alors que le premier numéro de The Leading Man m'a déçu.
Vraie reprise du boulot aujourd'hui après quelques jours de relachement dus à diverses choses. Articles du mois achevés, projets bédés en suspens ou en attente de réponse. Me reste un roman à finir et du Bond à lire. En attendant pas mal d'autres choses qui devraient tomber. C'est déjà la rentrée. Je vous le marronnier du prix des fournitures dans le prochain post, promis.
Les régimes miracles, tout le monde sait que c'est de la connerie. Et pourtant, Mesdemoiselles, vous qui avez un léger problème de poids, je peux résoudre vos complexes. J'ai enfin la solution. Et elle est simple. Tellement simple que je m'étonne que Elle ou Marie-Claire ne l'ai pas déjà donnée.
Faites comme Momo et Carole: trois semaines en Inde.
C'est aujourdh'ui que Myspace se lance en français. Même Libé en parle. J'en discutais hier soir avec Beleg et on se disait qu'heureusement qu'il y avait la possibilité de poster et d'écouter de la musique, sur ce site communautaire qui est devenu le site le plus visité du web. Sans quoi, il n'aurait pas grand intérêt. Sauf lorsqu'on y découvre des choses très très intéressantes comme Paul Laffoley.
Pour ceux qui voudraient venir voir ma page, elle est là. Soyons indulgents pour les conditions d'enregistrement. Moi pas avoir gros matos.
C'est très bon. Rangez-moi votre David Lynch aux oubliettes, dans le genre délire onirique et trucs barrés, on a un petit réalisateur, là, un français qui fait très bien l'affaire. En tous cas, bien plus pour moi. Pas que je sois spécialement proche de sa sensibilité "effets tout à la main", mais je sais pas, tout cela est tellement honnête que le bougre emporte mon adhésion enthousiaste.
Et en plus il sait écrire une histoire avec un fin ouverte magnifique.
Marrant de voir comme sur un canevas relativement similaire, un boy meets girl de base finalement, Gondry livre un truc bien européen, plus surréaliste que techno-réaliste (avec science de la mémoire et tout et tout) comme Kaufmann l'avait fait dans le précédent film du français. On voit bien les différences de sensibilités et j'ai envie de dire de "culture". Là où l'européen bricole des machines improbables (remonter le temps d'une seconde), l'américain tente la "vraie SF" à la Dick pour, au final, raconter la même histoire d'amour entre deux être perturbés.
La comparaison des deux est plus qu'intéressante. Reste que les deux films sont excellents, et hors du commun.
Petit test pour une nouvelle façon de poster des messages via Windows Live Writer. Je suis toujours à me tater pour savoir si je passe sous Linux ou pas. J'ai testé la chose via un live CD et j'avoue que cela me tente fortement.
Le projet bédé dingue est chez le directeur de collection qui me semble le mieux placé, le dossier pour le CNL est presque bouclé et j'ai reçu le contrat pour le roman jeunesse.
Et certains s'étonnent que je travaille le 15 aout...
18:12
Week-end de bouffe, de plage, de parc, de foot, de discussions passionnées, de terrasses etc. Après Mick au Japon, c'est Hélène et Yan qui tracent au Canada et leur dernier séjour avec nous en France restera inoubliable.
Greg m'a montré le bouquin de Charlie White (qui a réalisé, par exemple, un clip d'Interpol), un photographe atypique qui utilise les effets spéciaux pour créer des images de SF à la fois bluffantes et dérangeantes. Il y a trois séries dans le bouquin. La première est naze (entre Alien et Farscape), mais les deux autres sont hallucinantes. Pas beaucoup de ressources sur le net, mais rien que la couve du bouquin en question donne le ton. Un peu ici et un peu là. POur le reste vous vous débrouillerez tout seuls.
Un deuxième artiste que je trouve plus qu'intéressant: Paul Laffoley. Son Myspace est un mine et sa vie et ses théories sont aussi tarées que sa peinture. J'aime ce genre de barjots.
12:04
Réveillé à quatre heures et demie du mat alors que je m'étais couché à une heure, disons que je n'ai pas beaucoup dormi cette nuit. C'est donc fatigué que je prépare un dossier pour une demande de bourse au CNL tandis que la chaleur retombe sur mes épaules.
Toujours sur les conseils d'Etienne, j'ai maté le pilote de Heroes une nouvelle série qui traite de super-héros de façon réaliste. A part quelques coïncidences troublantes, c'est vraiment vraiment bien. Super bon esprit, les scénaristes ont lu, semble-t-il, les classiques et c'est dans le genre Incassable, mais avec une saveur différente. Chouette, quoi.
18:44
Roland Wagner vient de partir. Nous avons passé la soirée à manger et boire. C'était sympa. Aujourd'hui, au repas, la discussion tournait plutôt autour des sectes. PLutôt intéressant.
Lu le Modern Masters consacré à John Byrne. Passionnant et instructif. Le gars est moins aigri que je ne le pensais et j'adore sa façon de faire le surpris: "Comment? Moi méchant? Mais enfin, non, je ne vois pas d'où cela peut venir?" Allez là, vous comprendrez.
En tous cas, j'aime tout de même assez le côté suranné de Byrne graphiquement. Par contre, ses histoires et sa narration sont complètement largués.
Je suis toujours à la recherche de quelqu'un pouvant m'aider ou me faire un site. Contactez-moi si ça vous chauffe que l'on entame des négociations.
14:19
Vu Wolf Creek hier soir. Un excellent film pour pleins de raisons: une utilisation hyper maîtrisée de la caméra numérique, des acteurs sensationnels, un scénar efficace, un début rarement vu dans ce genre de film qui fait que l'on est en totale empathie avec le sort des malheureux. Un truc qui prend bien aux tripes et qui, à mon sens, et à cause de la nature de ses lieux et de son méchant, fonctionne bien mieux que La Colline à des yeux ou autres survivals récents (même s'il manque un peu de gore pour le pervers que je suis...).
11:40
Je viens de répondre à une interview pour un journal local.
Remise au travail avec le shuffle de Winamp en route. Voilà ce que ça donne.
John Vanderslice: White Plains Sugar: Explode and make up Sunday's best: The try Uneven: Pam Pam Cow Boy Shout out louds: My friend and the ink on his fingers J Mascis and the fog: All the girls Essex: Pray for surf Neult: In the city's way (le morceau du grand retour) Prefab Sprout: Appetite Public Image Ltd: Under the house Catherine Wheel: Tumbledown Miles Davis: Milestones (alternate take) Ahmad Jamal: My latin Nine Black Alps: Get your guns Mojave 3: Baby's coming home Johnny Cash : (There'll be) Peace in the valley Prince: The Cross Weezer: Tired of sex DJ Crush/Toshinori Kondo: Toh-Suy
15:22
La chaleur est partie. Il fait bon, même dans la partie moite de l'appart. Le cerveau refonctionne à plein, malgré mon sevrage en café.
Ca bosse dur. J'avance sur le roman en écoutant A Tribute to Jack Johnson.
Hier, vu le premier épisode d'Eureka, une nouvelle série de Sci-fi. Plutôt pas terrible pour l'instant, malgré une bonne idée de départ. Un US MArshall débarque dans un drôle de petit village où tout le monde est un génie. Une ville d'Einstein et d'Oppenheimer, en fait contrôlé par l'état ou les types peuvent faire leurs recherches tranquilles. Il y a donc des phénomènes étranges à base de physique quantique qui se passent sans arrêt. Le problème est que les phénomènes ne sont pas si étranges que ça (ou en tous cas, pas exploités dans le sens de leur étrangeté) et que les personnages sont on ne peut plus clichés. Dur dans ces conditions de susciter l'intérêt malgré le pitch alléchant. Sans idées folles, de vraies idées de SF, la série ne décollera jamais, je pense. Pas facile de faire Jack B. Quick à la téloche, on dirait.