mercredi, mai 31, 2006
Hier soir, soirée rock'n roll pizza binouze avec Greg et Yann devant Rock'n Roll High School puis Dig!
Allez lire ça. De plus en plus alléchant, ce film. Inspiré de Dick et avec les Pixies dedans. D'ailleurs le dernier chapitre s'appelle Wave of Mutilation.
X-Men 3, ouais bon. C'est un film moyen, quoi. Le problème principal vient plus du scénario et du montage que de la réalisation à mon avis. Trop de personnages, trop d'intrigues qui n'ont rien à voir et au final, un petit sentiment de gachis sur certains héros qui passent sans jamais servir. Le petit passage de Cyclope aussi est sans doute sujet à débat, mais se tient d'un point de vue scénaristique. Ceci dit, dommage qu'il soit traité de la sorte.
La fin de la saison 2 de Lost reste dans les rails de la série: on relance des questions sans répondre entièrement aux précédentes. N'empêche qu'on avance peu à peu et qu'une vraie réponse risque de voir le jour un de ces quatre (même si les chiffres, par exemple, ne seront à mon sens, jamais explicité).
14:41
En matant les stats de mon blog, je tombe sur une entrée wikipedia pour Luc Dutour, puis par ricochet, su ça? Ouais, bon, je suis pas né en 67, bordel...
11:00
Hier donc, c'était le concert d'Ahmad Jamal. Moi qui ne suis habitué qu'aux concerts rocks, j'ai trouvé l'ambiance beaucoup plus calme (même pas de buvette pour la bière), mais en même temps très enthousiaste. L'essentiel du public était composé de cinquantenaires socialistes (voire UMP, difficile de les reconnaitre par les temps qui courent) et de quelques jeunes chevelus sans doute élèves au CIAM (qu'est-ce que je peux être méchant, quand je veux). Le concert a duré deux heures et c'était fichtrement bien. Pas mal d'émotions et d'idées m'ont traversées durant ce concert et même si je ne suis pas capable d'apprécier toute les subtilités du jeu du pianiste, j'ai tout de même été soufflé par la performance et les sentiments qui se dégageaient de ce moment. Quelques morceaux ont particulièrement retenus mon attention et Poinciana, dont Jamal n'a pas oublié de préciser que c'était un des préférés de Clint Eastwood, a fait son petit effet. Je retenterai à coup sûr l'expérience.
Il y a déjà un bail, j'avais donné le lien vers le site de Southland Tales sans trop comprendre de quoi le film parlait, émerveillé seulement par le labyrinthe sensoriel que constituait l'interface web. Le film a été projeté à Cannes et ça donne envie.
11:57
Spectacle fascinant que La passion du Christ de Mel Gibson. A la fois bien foutu et jouant à fond la carte de la propagande tout en étant d'une bêtise crasse. Tout est réduit à la plus simple dimension des évangiles sans jamais la moindre confrontation avec un semblant de vérité historique. Gibson ressasse un message comme un enfant de dix ans (regardez ce que Scorcese fait avec le même matériel de départ et un peu plus de finesse) et part dans l'imagerie fantastique sans vraiment jamais oser y sombrer. Dommage parce que la vision de Satan est plutôt originale et que la fin ou Jésus se lève façon super-héros promettait plus que deux mille ans de mauvaise gestion de cette image. Gibson est adepte de la secte et ne prend donc aucun recul. C'est dommage car être croyant n'oblige pas à ne pas utiliser son cerveau...
19:18
Donc, hier, j'ai passé la journée à papoter avec Ted Benoit, Jean-Luc et Philippe Coudray. Ted Benoit est sympa, il adore Dick. Les Coudray aussi sont sympas: ils adorent la cryptozoologie et nous en avons beaucoup parlé. C'est passionnant.
Je parle de Scott Pilgrim à tout le monde en ce moment: alors pour ceux qui veulent découvrir, le créateur a dessiné une histoire gratos. La voici.
Lu le premier épisode de la nouvelle série de Morvan (la question n'est dorénévant plus de savoir su Morvan a un nègre, mais combien en a-t-il?), Ricard et Gaultier: Guerres Civiles. Les auteurs s'y mettent en scène dans une contexte de guerre civile, en France, de nos jours. C'est assez marquant, l'effet sur le lecteur qui est recherché, me semble atteint. A suivre. D'ailleurs, la collection 32 de Futuropolis me semble très intéréssante en tant que nouveau modèle de publication. Quarante pages grand format, couverture souple, pour le prix de deux comics et un rythme de parution élevé, c'est tout à fait ce que j'aimerais que la bédé franco-belge soit. Qu'on nous lâche avec les hardcovers et les albums tous les ans. Je vais acheter les autres de la collec, tiens, par curiosité et pour soutenir l'initiative...
Manu a posté les photos de Julia sur son blog. Je lui en pique simplement une .
Lu un article sur le film d'une heure et demie centré sur Zidane, expérience d'art contemporain, plus que véritable long-métrage de divertissement, ce truc a tout de même un intérêt indéniable: la musique est de Mogwaï.
Lu une interview de Marcus Miller. Il emploie une superbe métaphore pour parler du groove. En gros, ces motifs rythmiques qui se répétent et qui ont des origines dans la musique tribale et primitive de l'humanité se retrouvent partout, y compris dans la musique classique. Et pour lui, on peut apprécier le groove car il est comme un tableau et on peut passer du temps à l'examiner, à en regarder toutes les facettes. J'aime bien cette idée. J'imagine que si on l'applique en 3D, on peut se déplacer dans le groove, s'y balader. Enfin, je comprends tout à fait ce qu'il voulait dire, même si je galère à l'expliquer.
17:42
Vendredi, il ne faisait pas assez beau et la virée à la plage s'est transformée en cinoche pour l'adaptation ciné d'Alias, eu, pardon, MI3. Enfin, cela revient presqu'au même puisque le film ne ressemble qu'à ça: un épisode de deux heures, fait avec de la thune qui remplace Sydney Bristow par Ethan Hunt. Même la structure du film (le pré-générique est répété en milieu de film, j'ai parodié ce truc dans la partie scénario de Neurotwistin') épouse la forme de la série. Au final, c'est assez trippant même si l'envergure est réduite. Le film est fun, et c'est déjà pas mal.
Hier, la séance de dédicace s'est super bien déroulée. Niko a alterné les Mary Gentle, les Magicien et les Dennis Wilson tout en faisant plutôt bien le VRP. Bonne expérience, merci à tous ceux qui sont venus.
Aujourd'hui plage, finalement. Bien agréable.
J'ai bien envie d'aller voir Ahmad Jamal le 22 mai à Eysines. Si ça branche quelqu'un...
20:36
Hier, j'ai relu le premier tome de Monsieur Jean. Il date 1991 et en 15 ans, les choses ont bien changé au niveau bédé. Résultat, j'ai trouvé ça très faible, anecdotique. Même les idées de mise en scène sympa (le flash-back à l'expo) semblent pâles à côté de ce qui est aujourd'hui monnaie courante. Les bandes dans ce style sur le quotidien de personnages citadins sont devenus quasiment un genre à part entière et si Dupuy et Berbérian ont inventé un genre (ce qui reste à prouver, je ne suis guère un spécialiste de la chose), ils se sont fait dépassé par les gars qui le perfectionnent depuis une dizaine d'années.
Par contre, Smoke m'a beaucoup plu. Une histoire assez basique, mais suffisamment bien géré (avec des trouvailles de découpage sympas) pour me plaire. Faut que dire que c'est bien mon genre de came. Et Kordey assure vraiment.
12:37
Bon, soyons clair. Aujourd'hui, j'ai la gueule de bois. Mais c'est bon signe. C'est parce que la Neurotwistin' parrrrty était excellente. On a bu, mangé, bu encore, parlé, signé des livres et rigolé (Beleg en parle ici). Y'avait plein de gens sympas et l'ambiance était excellente.
La preuve?
Moi, Momo et Toto.
Chick et Fanny au fond.
Carole et Juju (coupée).
Scary Momo.
Loïc, mon libraire de SF préféré.
Une copine de Fred, Erwan (mon libraire de bédé préféré) et Niko.
Patrick et Hervé.
Ed the head.
Une nana de l'IUT, Yann et Rica.
Jean-Phi (Crooner-lover), une autre nana de l'IUT et Fred.
Weezer: Suzanne (p.65) The Ronettes: Be my baby (p.101) The Honeys: Shoot the curl (p.110) Sugarmaim: The Peyotl Gospel (p.111) Dean Martin: That's Amore (p.139) The Beach Boys: Help me Rhonda (p.158) The Beach Boys: Surf's up (p.169) Rachel and the Revolvers: Number One (p.189) The Germs: Media Blitz (p.260) The Breeders: No Aloha (p.262)
16:16
Sur son site MySpace, Rivers Cuomo nous fait le même coup que Brian Wilson. Il nous livre la track-list de son Smile à lui, son album perdu, le fameux Songs from the black hole, sorte de space opera narré en chansons avec des chanteurs qui interprêtent des rôles (Cuomo lui-même, mais aussi Brian Bell et Pat Wilson sans oublier Rachel Haden dont le I just threw out the love of my dreams, face B d'un single est un vrai titre de l'album perdu). Il offre aussi les paroles manquantes de la chanson Blast Off (une de ses meilleures, réellement, un mélodie à tout casser et un robot qui chante!) et promet que, dès que possible légalement, il mettra en ligne l'intégralité de ses démos persos concernant l'album. Whaouh.
Hey par Prince ou Wave of mutilation par les Bee Gees. Vous n'en rêviez pas, mais Matthew l'a fait tout de même...
10:23