dimanche, avril 30, 2006
Une interview de mon jumeau maléfique sur le site du Cafard Cosmique: ici. Y'a une critique du bouquin aussi. Dommage qu'ils aient mis une photo de Mauméjean...
12:44
Sonic Youth: Purr Benjamin Diamond: There is girl John Vanderslice: Time Travel is lonely (quel titre et quel morceau) Les Parisiennes: On envoie, on renvoie Texas is the reason: Back and to the left The Knife: Heartbeats
18:41
Legend restait un des rares films de Ridley Scott que je n'avais pas encore vu. Chose réparée hier soir. Comment dire? Peut-on être à la fois aussi enthousiasmé et déçu par un même film? Il y a des moments magnifiques et à la fois des failles tellement béantes dans ce long-métrage que les sentiments qu'il inspire m'écartèlent. David Bennent (le petit garçon du tambour) et Tom Curry sont magistraux, les décors et certaines idées de mise en scène sont à tomber, la musique de Goldsmith est sublime, mais l'ensemble manque de rythme, certains dialogues ne fonctionnent pas et on sent que le film n'a pas été "achevé" tel qu'il a été imaginé.
Petit détour sur le site du scénariste, William Hjortsberg (auteur, entre autres, du Sabbat de Central Park adapté sous le titre d'Angel Heart au cinoche), on découvre les scénarios qu'il a écrit, mais qui n'ont pas été tournés. Un Matin des Magiciens, par exemple, dont on se demande s'il est un adaptation du bouquin de Bergier (et si oui, j'aurais bien aimé voir ça) et un Mandrake...
14:37
Firefly est un bon film de SF aventureuse classique. N'allez pour autant pas croire qu'il s'agit d'un truc à la Star Wars. C'est plutôt un western dans l'espace, comme SW était un truc de cape et d'épée dans l'espace. Le long-métrage boucle les intrigues importantes de la série (que j'adorais) et relance le récit vers d'autres horizons au cas ou. Je ne suis pas béat d'admiration devant Whedon, mais niveau écriture, le gars s'y entend, c'est sûr.
Lu l'autobio de Dee Dee Ramone et c'est vraiment bien nul. Je croyais y apprendre des choses sur le groupe, mais que dalle. On suit juste les aventures d'un paumé camé. Ca parle peu de musique et très peu des Ramones. Le seul passage intéressant est celui avec Phil Spector, évidemment, dans le genre branque, il se pose là.
14:49
Hier, j'ai enfin rencontré Beleg. Il existe en vrai, si si. Et donc apéro qui s'est éternisé et mué en bouffe à base d'andouillette et de picon bière. Sympa, quoi.
11:43
OSS 117 fonctionne plutôt bien dans le genre parodie fine référencée. Un peu d'action, des gags assez drôles, du clin d'oeil que tout le monde peut comprendre. Pas déçu. Le pire moment du film était l'avant programme: la bande annonce de Camping et le gros cul flasque de la trisomique Mathilde Seigner et les sempiternelles pubs nazes pour les glaces...
14:41
Hier, dépaysement à base de pays basque et d'Espagne. Journée à St Jean de Luz, donc et à San Sebastian. J'étais jamais allé dans cette ville et passé la banlieue et ses immeubles décrépis vraiment moches, c'est vraiment un bel endroit: bow windows et mur d'une drôle de pierre ôcre. Les bar à tapas sont plus qu'appétisants et les places et les terrasses super accueillantes. Acheté un journal du dimanche espagnol et je suis jaloux. Contrairement à chez nous, et pour seulement 30 centimes de plus, il y a vraiment beaucoup à lire et un magazine généraliste pas dégueu. Comptez en plus qu'il me faut deux fois plus longtemps pour lire un article en castillan qu'en anglais et j'en ai vraiment pour des heures de lecture.
12:18
Je sais pas, ça doit être le printemps. En tous cas, j'ai envie de jouer dans un tribute band à Weezer et de ne jouer que des titres des deux premiers albums. Et commencer par In the Garage...
15:34
Le film V pour vendetta n'est pas une adaptation aussi calamiteuse que celle de La ligue (pour ne parler que de la pire). Simplement, le choix de remplacer l'anarchie par la démocratie dans le film n'est pas très heureuse. Sur ce plan-là, on peut parler de trahison. Dommage car le reste n'est pas si mal et il y a même quelques moments plutôt bien foutus (malgré une photo proche d'un téléfilm de la BBC des années 80). Par contre, le lecteur de la bédé passe quelques moments de grande solitude à s'ennuyer lors de passages "à twists" qu'il connaît déjà. On ne s'ennuie par contre pas une seconde à mater Enfermés dehors de Dupontel. Et c'est sans doute la plus grande qualité du film. C'est con, irrévérencieux, très drôle et offre un ride de non-sens d'une heure et demie. Ca péte pas plus haut que son cul et ça fonctionne. J'aime ce genre de trucs qui vont au bout de leurs ambitions et n'essayent pas de se la jouer et de faire prendre au spectateur des vessies pour des lanternes.
En comics, reçu hier un stock de nouveautés. Bon, ok, le numéro 1 de Local n'est pas vraiment une nouveauté, mais j'avais loupé la première édition alors je me suis rattrapé sur le second printing et je ne le regrette pas. La série de Brian Wood et Ryan Kelly est une succession de one-shot mettant à chaque fois en scène un endroit différent, avec un protagoniste attaché à cet endroit. Le premier numéro repose sur un postulat ultra-simple, mais est fait avec suffisament de talent pour emporter l'adhésion. Et le dessin à la Paul Pope de Kelly n'est pas dégueu, en plus. Toujours du Wood avec DMZ qui s'avère être l'ongoing Vertigo (parmi les nouvelles venues) la plus intéressante du moment (loin devant Loveless - d'ailleurs je me dis de plus en plus qu'à part 100 Bullets, Azzarello est vraiment naze. Ses Hellblazer: nuls. Ses Superman et son Luthor: verbeux et inefficaces. Ouch) et Supermarket, dont le numéro 2 rattrape un peu les défauts du premier et donne envie de la suite. Le premier arc de Desolation Jones se conclut bien. Très sombre, sans espoir, ce qui pourrait être le dernier numéro de la série avant un bail (à cause du départ de Williams) ne fait pas de concession. Je préfère Fell, mais Ellis est vraiment dans une bonne période. Et Nextwave est un arnaque certes, mais une belle. Je suis plutôt content de m'y laisser prendre à chaque numéro.
18:13
Jeudi soir, repas chez Etienne, Florence et Manon. La pizza est bonne, le vin aussi, le 5.1 tuste à mort et la scène inédite de NY 1997 que me sort Etienne (même que je croyais qu'elle existait pas vraiment) me hante longtemps. Hier, c'est à St-Yrieix, capitale de la madeleine que ça se passe. Les élèves sont intelligents et intéressés, ça roule. Je rencontre Laurent Bourdier, spécialiste de King, qui se révèle être un cool-man très sympa (en plus, il est fan de Lansdale). Le retour en bagnole est un cauchemar qui dure: bouchons et flics qui vont souffler dans un petit sac en plastique (heureusement le pinard de midi était loin).
Aujourd'hui promenade en ville avec l'armada familiale. Mon frère et ma brune s'amusent à changer de place les piles (petites, les piles) de Neuro pour que le consommateur les voit mieux. Sacripans!
19:22
De quoi sera fait l'avenir? Quel projet enthousiasmant Docteur Futur va-t-il me soumettre?
Dans l'immédiat, demain, je serai à Limoges pour parler à des lycéens et des collègiens de bédés, de traduction et de tous ce qu'ils oseront me demander (je m'attends évidemment à "combien vous gagnez?").
Mes autres projets, ben, je peux pas trop en parler encore. J'ai plusieurs synopsis de romans prêts (celui que j'ai rédigé cette semaine risque d'être mon prochain roman), des nouvelles en cours (que j'ai du mal à finir d'ailleurs), un synopsis de bédé en collaboration presque prêt, une histoire courte écrite et qui attend d'être dessinée plus un autre projet avec un nouvel illustrateur en gestation.
Et demain, Neurotwistin' sort. Faites chauffer les cartes bleues, les amis.
14:03
Une compil qui retrace la carrière de Martin Hannett vient de sortir. Tout ça me rappelle qu'à l'époque, j'écoutais World of Twist et j'apprends qu'il a produit un disque d'Armande Altaï, la prof de chant de la Star Ac'.
11:23
Idée en l'air. Plutôt que d'organiser des flashs mobs pour en faire des sortes de happenings bizarroïdes, pourquoi ne pas en faire qui ont du sens? Exemple: se réunir via le même principe qu'un flash ou smart mob et faire le public dans une émission de télé en direct (genre celle de Denisot). Acquiescer à ce que demande le chauffeur de salle, mais au moment du direct, ne pas applaudir. Jamais. Pendant toute la durée de l'émission. Voilà qui serait un peu subversif et drôle, non?
14:49
Voilà que je hurle Waiting room, Neighborood ou Everyday is like Sunday tout seul dans mon bureau.
Hier soir, nous étions toute une bande à la rencontre avec Donald Westlake. Seul Niko nous a laché lorsqu'il a s'agit d'aller descendre des pintes de Guiness.
10:40
La soirée de lancement ou Neurotwistin' party aura lieu le 5 mai. Au programme: vernissage d'une expo avec des illustrateurs du bouquin (llcooljo, Remy Cattelain, Rica, Tanxxx) à l'IUT place St Croix vers 18h puis soirée en suivant à L'Abrénat, rue du Hamel.
18:41
Petra Haden a déjà une belle discographie. Avec sa soeur Rachel, elle oeuvrait ddéjà à la fin du siècle dernier dans le groupe sympa That Dog avant de bosser un peu avec les Rentals. L'année dernière, elle a sorti un très bon album de reprise en compagnie de Bill Frisell. Sur son site myspace, on peut l'écouter faire des reprises de God Only knows ou de Thriller seulement avec sa voix. Et c'est bluffant.
10:27
Comme mon boulot consiste surtout à rester chez moi scotché à mon écran, ou la tête face au mur à tenter de trouver des solutions à divers problèmes tels que « comment traduire cette putain d’expression » ou « ce dialogue ne va pas, faut le changer » ou encore « comment mon héros va bien pouvoir faire pour trouver le trésor et sauver la fille sans perdre un bras », je n’ai pas trop l’habitude de croiser et parler à beaucoup de personnes dans la même journée. Hier fut donc inhabituel. Promenade downtown pour acheter diverses choses (un téléphone, un chronomètre, me demandez pas pourquoi…), je tombe d’abord sur Romuald, auteur jeunesse de son état qui m’annonce la bonne nouvelle. Il sort son prochain roman à l’école des loisirs, la classe. Puis, c’est Yann et David « Raisin » en personne, le batteur mythique du groupe non-moins culte Disease, une sorte de boîte à rythme humaine, croisement improbable entre docteur Avalanche et un tambour du Bronx, que je n’avais pas vu depuis des années. Puis visite au festival de bédé du coin, retrouver Niko qui y erre depuis des heures. Rémy semble un peu s’ennuyer, mais me propose un apéro alléchant que, rentré chez moi, j’abandonnerai, trop fatigué. C’est que j’ai pas l’habitude, moi de sortir et de voir tant de monde.
Lu All Star Superman 3. Un peu moins bon que les deux précédents, mais bien trippant tout de même. La série promet d’être excellente sur la longueur. Acheté (grâce au bon d’achat gagné pour l’anim de la rencontre avec Loisel et Tripp) Le dernier Lansdale sorti en poche, Les marécages, (Les enfants du rasoir, que je viens de lire, m’a un peu déçu, c’est bien, mais pas au niveau du reste) et Lupus 4 que je vais lire dès que j’aurais fini de rédiger ce post.
Lu l’autobio de Miles Davis dont je me doute que niveau véracité historique, on peut repasser, mais la personnalité du gars reste fascinante. Certains passages traitent de musique et deviennent vite obscurs pour un naze tel que moi, mais cela reste néanmoins super agréable à lire. Passé les renversements d’accords, je suis perdu, mais se taper des paragraphes qu’on ne comprend pas vraiment, mais qui évoquent des choses fabuleuses « de l’intérieur », en allant au-dedans des choses, reste magique. Entamé Le Cas Coltrane d’Alain Gerber. Le jazz se prête à ce genre d’analyse analysante qui fonctionnent bien en rapport avec la musique tant l’auteur est passionné et connaisseur. Et puis je suis trop novice pour entrer réellement dans le débat. Je me laisse guider pour l’instant, en fait. J’écoute, j’essaye de comprendre et j’emmagasine des connaissances. Tout ceci servira un jour… ou pas. Le but n’est pas là.
17:41