Hier, kawa chez Francis Valéry. Il me montre ses guitares: belle collection, notamment une deux manches ayant appartenue au guitariste de Deep Purple. Inconsciemment, l'index et l'auriculaire se dressent.
Lu les deux premiers Scott Pilgrim. Outre l'histoire anecdotique, c'est le format et le traitement qui me paraissent originaux. Y'a quelque chose à faire ici dans le même genre, mais le temps que quelqu'un se réveille...
Utena me cueille avec un virus contre lequel je ne suis pas immunisé.
Shoot:
1.Chanson pour la route : Miles Apart - Mega City Four 2.Chanson pour chialer dans sa bière : Dirty Old town - Pogues 3.Chanson de coquinou : Jamie - Weezer 4.Chanson hommage à un défunt : Mon vieux - Daniel Guichard 5.Chanson pour déclencher une baston : Waiting room - Fugazi 6.Chanson décadente : Dead - Pixies 7.Chanson sexy : Rapsberry Beret - Prince 8.Chanson propice à la percussion sur bouteille de Kro : Je hais les branleurs qui jouent des percus. 9.Chanson berceuse : No Surprises - Radiohead 10.Chanson qui vous rappelle votre enfance : Owner of a lonely heart - Yes ou Riri, Fifi, Loulou - Chantal Goya 11.Chanson que vous admettez aimer (presque) honteusement :Y'en a beaucoup: Twist à St-Tropez - Chats Sauvages; Highway to hell - ACDC et quelques slows d'Eddy Mitchel. 12.Chanson que vous auriez aimé écrire : Crepuscule for Nellie ou pas mal d'autres de Thelonious Monk. 13.Chanson nostalgique : On dirait le Sud - Nino Ferrer 14.Chanson pour faire danser : I want you back - Jackson 5 15.Chanson pour quand on tombe amoureux : Surf's up - Beach Boys 16.Chanson que ça fait mal parce qu’il/elle est parti(e) : O Girlfriend - Weezer 17.Chanson pour un dimanche matin pluvieux : La première de () de Sigur Ros 18.Chanson que vous détestez par-dessus tout : Tout ce qu'à fait et fera Louise Attaque. 19.Chanson pour se réveiller le matin : Wake up boo! - Boo Radleys 20. Chanson pour faire chier le monde : Première piste du premier CD d'Husker Due (y'a plusieurs chansons, mais elles font à peu près trente secondes chacune) 21. Chanson pour réfléchir : Skip Tracer - Sonic Youth 22. Chanson motivée : L'internationale
New: 23: Chanson qui le fait grave dans un film: The Man comes around - Johnny Cash (L'armée des morts)
J'éternue vers Toto pour lui repasser le virus parce qu'il s'ennuie et que j'ai pas pu placer les Smiths.
11:03
Comme tous les ans, j'avais pas envie d'aller à Angoulème. Trop grand, trop froid, pas grand-chose à y faire et comme tous les ans, je reviens plutôt satisfait. Parti avec Covial et Rémy The Cat, trajet sympa, du cul pour se garer et les choses sérieuses commencent. Cérémonie de la remise du badge où je rencontre Pasamonik et Mélikian puis on rejoint Afif à l'expo Choco Creed. Café puis tour des bulles. Tout a changé, les emplacements ne sont plus du tout les mêmes. Ca rompt la monotonie, mais je me demande comment la foule va être gérée samedi après-midi lorsqu'il y aura beaucoup beaucoup de monde dans ces couloirs étroits. Passage au stand Dupuis où j'achète les deux derniers Vehlmann: Seuls et le Spirou qu'il vient de faire avec Yoann. Rencontre avec Ed et la bande de Makma. Un kebab plus tard je me retrouve à faire signer Luther Arkwright à Brian Talbot: pas trés causant, le gars. J'essaye de lui parler, mais il n'a pas l'air trés intéressé. Il me fait mon dessin en trente secondes, m'explique que les scans de la version française son mieux, je lui dis que la couverture par contre a des sales couleurs, il en convient et nous en restons là. En sortant de la bulle, je croise Dave Calvo en personne qui visiblement très fier me montre son tout nouvel album qui, effectivement, a l'air plutôt bien. Passage au stand Semic où je rencontre Jim Lainé et Patrice Lesparre. On taille le bout de gras et décidons d'aller boire une bière. Malheureusement je dois les lâcher pour aller au stand Dargaud où Niko a fini son interview avec Morvan. Je discute une demi-heure de scénaristes de comics (surtout anglais) avec lui, de ses futurs projets, de mon roman et je sens quelques encouragements dans ses propos ce qui me fait, je dois bien l'avouer, plutôt bien plaisir. 17h: Pot dans la fumée et le bruit sur le stand Soleil pour le lancement de Suprème Dimension. Je rencontre pas mal de mes collègues de revue parisiens que je n'ai jamais l'occasion de voir et je discute notamment pas mal avec Marmonnier de son bouquin sur Métal Hurlant. Quelques coupes de champ plus tard, les ennuis commencent. Je rejoins Covial pour repartir. La bise aux autres qui sont à la maison des auteurs en train de s'arsouiller à l'oeil et puis on passe un quart d'heure à chercher la bagnole. Au bout de dix minutes de trajet, je me rends compte que j'ai perdu un verre à mes lunettes. Je le retrouve, mais pas la vis qui tient la monture. Merde. Pour couronner le tout, je me fais flacher à un peu plus de cent par une radar volant bien planqué au bas d'une descente. Il va me coûter cher ce festival. Moi qui n'avais pas acheté de comics (et pour cause, il n'y avait pas de dealer).
Today, je finis d'intégrer les dernières corrections de mon roman et je le balance à l'éditeur. Et derrière une chiée de boulot m'attend. Je replonge.
10:59
Après avoir vu l'épisode 13 de la deuxième saison, j'ai l'impression que Galactica a sauté le requin. Pendant tout l'épisode, je me suis dit "ils ne vont pas le faire, non, pas possible" et ils l'ont fait (je spoile pas, vous verrez) et c'est plutôt ridicule et surtout, ça retombe sur un status quo qui est juste contrebalancé par une menace dont on sait qu'elle ne sera jamais mise à exécution. Et puis Gaius Baltar, c'est Gaius Baltringue tellement il est bête...
Toujours dans mes relectures. Reçu un magnifique dessin inattendu hier.
Jeudi, je serai à Angoulème. Y verrai-je quelques lecteurs de ce blog?
10:30
Je viens de lire Superman All Star 2 et comme je suis un gros feignant, qu'il y a un match de rugby à la télé et que Patrick s'est trés bien exprimé sur le sujet, je recopie le commentaire tiré de son blog/forum :
Perversement, Morrison avec All Star Superman 2 nous administre la preuve qu'on peut faire un comic book passionnant alors qu'il ne se passe objectivement rien, uniquement en jouant sur le sense of wonder et le sous-entendu.
Maté Le Crime Farpait d'Alex de la Iglesia. J'avais pas trop apprécié Mes chers Voisins, mais, là, ça l'a bien fait. Drôle, rythmé, méchant avec les m'as-tu-vu et les vendeurs, tout ce que j'aime. Vu aussi les trois derniers épisodes de la saison 5 des Sopranos. Le 11 en particulier est excellent, avec une scène de rêve parmi les meilleures que j'ai jamais vu. Par contre, cet espèce de schéma qui se dessine à chaque saison avec un gars qui revient ou qui sort de taule et qui se fait descendre dans les derniers épisodes commence à être lassant. C'est bien, les Sopranos, excellent, même, mais y'a tout de même une répétition, sans doute voulue, qui rend la série totalement irréaliste et va à l'encontre de son propos de départ, je trouve. J'imagine que c'est voulu, mais ça fait entrer la série dans une irréalité, une fictionalité, dont Six Feet under, par exemple, parvenait à s'affranchir.
09:52
Je profite des relectures/réécritures pour écouter un peu de musique. Le nouveau Belle and Sebastian est agréable, plus accessible et m'a fait parfois penser au Catchers: belle réminiscene. Le dernier Mc Almond and Butler est aussi trés bon dans le genre pop plus groovy. Une trés trés belle découverte. L'album des Artic Monkeys, à la première écoute, n'est que bof. Faudra réessayer, mais de toutes façon, pas ma tasse de thé a priori.
17:54
Samedi, lachement, nous avons évité de mettre un orteil dans le centre, histoire de ne pas se faire piétiner par des soldeuses hystériques en quête de la paire de "super bottes qui tuent trop et qu'est à moitié prix dans cette boutique". Hier, plage puis vidéo-conférence avec Etienne pour nous entretenir de nos bouquins respectifs. Il m'a fait penser à quelques trucs qui m'étaient passé au-dessus de la tête et m'a indiqué un bon site de livres d'occase. Haaa les Lettres de PKD! Lu le formidable bouquin de André-François sur Lupin et aussi le dernier TPB 100 Bullets qui est vraiment trés bon. Je suis pas un fan absolu d'Azzarello, ses Hellblazers et Superman tombaient totalement à côté, mais lorsqu'il bosse sur ses propres persos, c'est superbe: surprenant, bien construit et totalement dans les codes du genre. Chose à remarquer, il traite avec Croatoa de la même histoire que Michael Marshall dans Les Hommes de Paille et sa suite. A partir de la même légende, les deux auteurs construisent un mythologie parrallèle, une théorie du complot millénaire assez fascinante. Collision dans l'ideaspace.
12:40
Cigarette Burns, épisode 8 de la série Masters of Horror, prouve que John Carpenter n'a pas perdu la main. Bien au contraire. Voici un film bien plus enthousiasmant que Ghost of mars, même si moins ambitieux. Sur un scénar à base de films maudits (La fin absolue du monde, mazette, quel titre), d'anges déchus et de producteurs diaboliques, Big John parle de cinéma, du mal (un des grands thèmes de son oeuvre) et livre quelques scènes bien flippantes et choquantes. L'acteur principal n'est malheureusement pas à la hauteur, mais pour tout le reste, il s'agit d'un petit bijou reprenant un thème classique et jouant assez habilement dessus pour fonctionner parfaitement. Un pur plaisir.
12:40
Lu quelques bédés. Momo avait raison Ultra est assez naze. Encore plus que Common Grounds, même. Le run de Carey sur Hellblazer s'achève et sans être transcendant, il n'a pas été nul non plus. Faut que je checke la série de Douglas Rushkoff. La reprise de Top Ten par Di Filippo n'est pas du tout convaincante. C'est rempli de bonnes idées, mais le scénariste ne maîtrise pas encore la façon de construire une bédé.
Maté le premier épisode de Charlie Jade, série Sud Africaine qui pique son esthétique bidon à Blade Runner et qui démarre lentement, trés lentement. Pas du tout convaincu, même si l'idée des univers parallèlles semble alléchante.
14:00
Vu Good Bye and good luck, de Clooney. Sorte de documentaire factuel sur un petite période du journalisme américain et du MacCarthysme. Pas désagréable, mais manquant d'enjeux réels. Un caprice de star... A l'opposé de ça, vu Le Secret des poignards volants, magnifique film plombé par un scénar peu crédible. Belles couleurs parfois à la limite de la saturation, combats impeccables, mais sentiments clichés et des baisses de rythme.
Hier café au pub avec Mick et Manu pour parler de leur alléchant "grand projet". Puis binouzes chez Covial pour récupérer ses dessins pour le roman.
Bon, fini de mater The Triangle. Ca partait d'une bonne intention, je trouve, the philadelphia experiment, tout ça, mais c'est trop mal géré pour être efficace. Dommage.
Niqué la cafetière en essayant de réparer l'interrupteur. J'aurais peut-être dû débrancher avant. Tout a cramé et j'ai même pété un fusible... Ha, la bricole.
Angoisse de terminer, peut-être, mais j'avance pas aujourd'hui. Me suis fait chier avec des papiers pour les Agessa et j'ai peu écris. Va falloir que j'arrête de vivre avec ces persos et leurs aventures et les lâcher pour que d'autres les mettent dans leurs têtes. Faut que je m'y résigne...
19:28
La remise en marche a été laborieuse, mais ça y est, le Gino est de nouveau complètement opérationnel, bien immergé, motivé et concentré. Lundi matin, sous ma douche, il me tardait même de m'y remettre, j'étais content de reprendre le travail en quelque sorte. C'est plutôt appréciable, comme sensation. La semaine s'est donc déroulée sur un rythme plutôt cool, avec bande son de Coltrane, Monk, Miles Davis ponctuée d'un peu d'Acid-Jazz de temps en temps.
Le feuilleton continue. Hier, dans la feuille de chou Clubs et Concerts, je tombe sur l'annonce d'un concert de Ken Stringfellow au Fiacre, lundi prochain. Je me dis, non, c'est pas possible, un des Posies va jouer à Bordeaux? Dieu existe... Petit mail à Stringfellow et... non, le bar fait de la pub malgré le refus du gars de venir jouer. C'était trop beau.
Warren Ellis imite Alan Moore et c'est trés drôle.
11:19
Maté le DVD de Death Cab For Cutie, Sleep Well, Drive Carefully. Comme son nom l'indique, ça raconte la tournée des quatre pépéres, super pas rock'n roll, nerdland style. Pas une goutte de bière, de la lunette en écaille et des paroles qui veulent dire quelque chose. J'aime beaucoup leur musique, mais on est loin du bon vieux Rock'n Roll, tout de même. Vu aussi Saw 2. Pas déçu. Moins surprenant que le premier, mais assez efficace malgré une réalisation effectuée par un épileptique à trois bras et son équipe de cocaïnomanes.
17:03
Bonne année. Pas de bilans, pas de perspectives. Laissons l’avenir faire. Comme a dit le poète : « Là-bas, au Connemara, on dit que la vie est une folie. Et que la folie, ça se danse. » Semaine de vacance bien agréable, ma foi. Noël en famille. Cadeaux (beaucoup de livres, génial), un jour pour se remettre des excès puis farniente. Maté des films. RobotJox devrait plaire à Jim. S’il n’y avait pas un final con comme la pluie, cette histoire de robots géants tournés avec deux sous serait à mettre à côté de Death Race 2000 dans la liste des excellentes séries Z. PTU n’est pas le meilleur Johnnie To, loin de là. Vu aussi le premier épisode de Rome qui m’a vraiment beaucoup plu. Canal plus va sans doute le passer à 4 heures du mat’, comme pour Deadwood. The Triangle n’est ni bon, ni mauvais (j’en suis à la moitié du deuxième), on verra à la fin, mais j’ai peur du pétard mouillé. Niveau bédé, lu la pelletée de comics habituels. Reçu le dernier volume de l’intégrale Conan du Sieur Howard, trois beaux tomes ornent donc maintenant ma bibliothèque. Je picore parmi le premier tome de l’intégrale Peanuts (l’interview de Schultz à la fin est un grand moment) et parmi d’autres albums achetés avant les vacances. Fini Les Morts Solitaires de Michael Marshall Smith. Excellent thriller, un peu long à démarrer cette fois, mais au final époustouflant. Le gars a trouvé un concept barge, mais d’enfer et il j’espère qu’il va le pousser jusque dans ses retranchements. L’histoire des hommes de pailles théorisée ici est totalement incroyable, mais aussi complètement fascinante. Le volume de la Bibliothèque rouge sur Holmes est superbe, évidemment. J’ai loupé l’adaptation diffusée sur M6 jeudi soir. J’aurais bien aimé voir Rupert Everett en locataire de Baker Street. Commencé Century Rain d’Alastair Reynolds, mais je louche aussi sur Lunar park. Et puis des tonnes de nouvelles à lire pour Fiction. Et puis hier soir, nous sommes resté presque tous dignes…