Décidément, niveau concert, cette année 2005 aura été un très grand cru. Après Deckard (que je pensais jamais ne voir), les Pixies pour la seconde fois, voici un des derniers groupes de mon adolescence que je n'ai pas vu qui se pointe dans ma contrée. Après le concert des Posies vendredi à Barbey, je pense que j'aurais accompli tous mes fantasmes de "gars qui va à des concerts depuis qu'il a 16 ans". Ou à peu près...
17:03
Vu une pub pour Télérama avec Sfar en couve... Et il se trouve que j'ai lu le dernier Chat du Rabbin chez des amis le week-end dernier. Et comment dire... Ben, je comprends pas le succès de ce gars. Vraiment pas. Qu'est-ce que les gens trouvent à ces histoires mal fichues, mal construites, moyennement intéressantes et vaguement moralisatrice?? Si au moins le dessin de ce gars évoluait. Mais non, même pas. Non, réellement, je ne comprend pas.
19:11
Superman all star n'est pas décevant. Pas le moins du monde. Des idées à la pelle, une version du personnage bien iconique, un graphisme rarement utilisé sur l'homme de fer. Tout s'annonce bien, même si on reste dans du Morrison classique et pas dans du pétage de plomb caractérisé. Et même ça, ça reste une bonne nouvelle. Pas lu encore toute ma pile de bédés, mais Afif me signale que je fais une apparition à la page 44 du tome 2 des Chroniques de Centrum. Merci du clin d'oeil, amigo. Lu deux numéros de Loveless et je sais pas si c'est moi où si la narration complique trop les choses, mais j'ai rien compris. Mais alors rien. C'est peut-être super, mais à vrai dire, j'en sais rien. Je vais attendre la suite et reéssayer.
10:59
Si vous aimez l'architecture Californienne vernaculaire des 50's et 60's, la musique de l'époque et l'esthétique surf originelle, la Dumb Angel Gazette est le fanzine qu'il vous faut. J'ai reçu le numéro 4 la semaine dernière et c'est un vrai enchantement... Des articles super pointus pour les malades comme moi, des illus et des documents d'époques assez réjouissants, bref, la Dumb Angel Gazette se pose là en matière d'obsession rétro.
18:02
Y'a grêve de blog? me demande Niko. Non, mais j'ai vraiment pas le temps. Trois cent feuillets de trad à relire et corriger, je fais pas ça en une après-midi. Et ma vie se résume donc à peu près, à bosser, manger et dormir.
Paradoxalement, malgré le manque d'activité en ces lieux, les stats de fréquentation explosent leur moyenne. Ca doit être l'effet photos des Utopiales, sans doute.
Reçu aujourd'hui le 151° numéro de A&A, le vieux fanzine de Francis Valéry. C'est photocopié à l'ancienne, ça sent l'encre de la photocopie, et c'est bien dans l'esprit du bonhomme. Je vais peut-être prendre cinq minutes pour le lire...
19:11
Pas le temps de parler des deux concerts de la semaine dernière, ni d'autre chose d'ailleurs. Ca va pas s'écrire tout seul, comme j'ai l'habitude de dire à Ugo.
En attendant, un belle brochette de photos de participants aux Utopiales. Je suis dans le lot, quelques part.
14:39
Je sais pas vous, mais le format MP3 ne me convient pas vraiment. Je viens de recevoir trois disques de Sunday's Best, un groupe américain défunt qui n'est pas trés connu dans nos contrées. Pas trés connu, veut dire import, et donc galère à trouver. Et du coup, je ne les avait écouté jusqu'à présent que sur MP3. Du coup, je redécouvre, avec un vrai son, ces disques et je trouve le groupe encore plus formidable. Siroter un café dans mon tout nouveau fauteuil club (cadeau d'anniversaire) en écoutant un de ces disques, c'est le pied.
Du coup, je vous fais partager mon plaisir en vous faisant écouter trois morceaux du dernier album de Sunday's Best, The Californian. Et oui, je sais, c'est en mp3.
Vu Mirrormask au Utopiales. L'autre film que j'ai essayé de voir était vraiment au-dessus de mes forces. Ca s'appelait The Piano Tuner of Earthquakes et j'ai tenu une demi-heures, dont vingt minutes à dormir.
Mirrormask, donc. Trés beau, trés bons dialogues, mais globalement chiant. Toujours la sempiternelle histoire de jeune fille et de monde de rêves sans queue ni tête, à la croisée de Chihiro et de Alice, mais en moins bien. Les péripéties s'enchainent sans que l'on soit vraiment pris. D'ailleurs la veille femme à côté de moi, ne s'y est pas trompée. Elle a ronflé pendant un bon quart d'heure.
Lu It's a bird de Teddy Kristiansen et Steven Seagle. Le scénariste fait dans l'autofiction et se sert de Superman pour parler des problèmes relationnels que la maladie de Huntington provoque dans sa famille. C'est trés bien construit, intelligent et touchant (sans être larmoyant).
18:24
Pas le temps de faire un compte-rendu détaillé des Utopiales. Suffit juste de dire que c'était bien. Participé à une table-ronde marrante, rencontré le talentueux et sympathique Frédérik Peeters, Alan Smithee (sympathique aussi, mais pour talentueux, faudra attendre que j'ai vu son film) et sa compagne, l'anglais coolos Trevor Hairsine, la toujours souriante Anouk et tout un tas d'autres personnes diverses et variées, mais que, pour la plupart, je connaissais déjà.
Frédéric Jaccaud, paré à aller chercher un journaliste de Stade 2 à la gare...
L'excellent Christophe Duchet, le seul membre du comité de lecture de Fiction que je connaissais pas encore. Au final, the Wild Bunch est remplie de gens cools.
M. Patrick Marcel, grand prix de l'imaginaire pour sa traduction du Livre de Cendres de Mary Gentle. La classe internationale, quoi.
Messieurs Durastanti, Marcel et Brèque. Des tueurs.
Johan Heliot, du vin jaune plein la valoche.
Dumay et Girard (surmonté d'un mystérieux point orange, bizarrement assorti au T-Shirt).
Thibaud, mode beau-gosse on.
Ugo et Etienne.
Sous le pull péruvien et derrière le sandwich, Gilles Goullet!
Maté le premier de la série Masters of horror. Incident of and on a mountain road de Don Coscarelli est tiré d'une nouvelle de l'excellent Joe R. Lansdale. Après un début surprenant de cliché, le film (moyen-métrage, hein, 52 minutes à peu près) commence à suprendre, fout vraiment la pétoche et surprend même par sa chute. C'est vraiment bien, j'en attendais pas temps.
Le deuxième est de Stuart Gordon, tiré de Lovecraft. Alléchant.
18:54
Tiens, ça me fait penser, l'aut'jour, on attendait la belle-soeur à la Victoire et on a vu passer Frank Drebin, oui, lui-même, le vrai. Il avait l'air perdu.
15:07
Take Me Somewhere Nice Ghosts in the photograph Never lied to me "I'd be all of that" "I'd be all of that" A false memory Would be everything My denial My Elimenant
What was that for?
What would you do if you saw spaceships over Glasgow? Would you fear them? Every aircraft Every camera Is a wish that i never granted
What was that for?
Try to be bad
Putain, j'adore Mogwai. C'est la bande son de mes périodes d'écritures actuelles.
14:43
Outre les images de guérilla urbaine, les témoignages de gens déboussolés par la situation, ce qui me fascine dans les "émeutes" sont les réactions qu'elles engendrent sur la toile. Un tel (socialiste notoire) lache des invectives, la bave aux lèvres, sur son blog, et d'autres, s'échauffent sur des forums de comics. Des forums de mecs en collants qui font la bagarre, bordel!
Impossible encore de prédire les conséquences à long terme de ce bordel, mais comme toute bonnes révolutions, les pendules vont être remises à l'heure avec le temps: les pauvres resteront pauvres et en colère et les riches s'empresseront de ne plus les remarquer dès que la dernière voiture aura brûlée. Je ne sais plus qui se plaignait que les jeunes n'ait pas de conscience politique et de mouvement pour les diriger. C'est justement ce qui est nouveau et qui fait peur aux institutions, je pense, ce qui les dépasse. C'est juste une colère qui s'exprime, un ras-le-bol, une sorte de réflexe avant la mort, totalement irréfléchis et, il faut bien le dire, complètement débiles. Mais bon, la société ne s'est pas donné la peine d'offrir un semblant de culture et de perspective à cette jeunesse. On ne récolte que ce que l'on sème. En l'occurrence du mépris et de la haine.
C'est justement ce qui choque les petits bourgeois, cette haine qu'ils ne peuvent pas vraiment comprendre tant leur monde est éloigné des préoccupations de survie des jeunes qui balacent des coktails molotovs.
Le seule chose qui me fait vraiment peur, là-dedans, c'est que la haine envers ces gens, aussi irréfléchie et irrationnelle des deux côtés, ne va cesser de s'accroître. Et celui qui va en profiter va avoir les mains libres pour faire ce qu'il veut, en agitant l'épouvantail des "émeutes" pour faire peur aux "braves gens".
Ca fait trois jours qu'il commence un peu à faire froid et donc deux que je suis malade. L'hiver va être long.
Reçu et acheté des tonnes de comics pas encore lus. Le retard dans les lectures prend une ampleur phénoménale tant l'écriture et les recherches attenantes me bouffent tout mon temps. Quand je ne roupille pas sur le canapé comme cet aprés-midi.
Hier, dédicace de David Lloyd. J'en profite pour me payer une édition de V pour Vendetta qui s'orne du coup, d'un beau dessin. Patrick, traducteur officiel, est dans tous les bons coups, puisqu'à chaque fois qu'un auteur anglais ou amerloque se pointe, il l'accompagne à St-Emilion. Papoté dans la file avec Manu et Jean-Paul Gabilliet qui nous apprend que Steve Ditko s'est tiré de New-York pour repartir vivre dans son bled du Midwest. Le libraire envisage la possibilité de faire venir d'autres auteurs anglo-saxons. Ouais, ok, mais faudrait peut-être organiser autre chose qu'une bête dédicace. D'accord, parler chacun à son tour avec l'auteur, c'est pas mal, mais un petit débat où on peut aborder plein de thèmes, ça serait mieux, non? Mais, bon, il s'en fout lui, le libraire que ce soit intéressant, il veut juste vendre des livres et faire vendre du saucisson à son pote restaurateur...