dimanche, juillet 31, 2005
Repas dans un Dinner qui ressemble étrangement à celui de Happy Days, cocktail au gingembre au Via Brasil, balades et vynil des Byrds, petit-déjeuner en terrasse, fessée au singe et mail dont les sujet sont des titres de James Bond. Week-end normal, quoi...
20:15
Voilà une liste approximative, juste pour ma mémoire, des concerts que j'ai vu. Si vous en voyez d'autres, dites moi lesquels.
C'est marrant, ça reflète pas vraiment mes goûts discographiques, vu comme ça.
Beach Boys, Ash, Little rabbits, Dominique A, Sylvain Vanot, Foo fighters, Frank Black, Placebo, Afghan Whigs, The Cure, Pixies, RHCP, Kent (le groupe suédois, pas l’ex-starshooter), Nada surf, Wedding present, Boo radleys, Cranes, Mogwaï, Edwin Collins, The Catchers, Muse, Silverchair, Bernard Lavilliers, Urban Dance Squad, François Hadji-Lazaro, Les Thugs, les Shériffs, Sting, Hot Hot Heat, Fugazi, Calc, Superbus, les Wampas, Sting, The Get-up Kids, the Anniversary, The Breeders, Seven Hate, Le Cri de la mouche, Daran et les chaises, The Donnas, Atom and his package, The Hives, Pavement, Sebadoh, Stereolab, Burning Heads, Petit Vodo, Mary’s Child, Noir Désir,Weezer, Sonic youth, Beck, Daft Punk, Idlewild, Lemonheads, Hole, Raveonettes, Interpol, Deckard, Uneven, At the drive-in, Bloc Party, Automato, Snow Patrol.
15:37
Hier sur Canal, maté Spartan, un trés trés bon film, trés surprenant, avec plein d'intrigues avortées (missions oblige) et un Val Kilmer qui commenec à avoir une vraie gueule de dur en vieillisant, un peu à la Tom Berenger. Vraiment surpris par ce film, mais trés agréablement. Et puis, la soirée était un double feature: la 6 nous offrait Les Bidasses en folie...
09:43
Retrouvé une vieillerie dans mes vieux CD... Je crois que c'est le premier morceau que j'ai composé au piano, c'est donc assez rudimentaire, mais bon... Ca s'appelle Settle Down.
12:21
Jersey Girl n'est pas si mal, même si ce pisse-froid de Momo m'avait dit que c'était une bouse. C'est une comédie romantique, quoi, avec les qualités et les lourdeurs du genre, mais j'ai vu cent fois pire, et je me suis bien marré lors de certains passages. Et puis, avec un grand directeur photo, Kevin Smith passerait presque pour un vrai réalisateur. Dans le dernier Bifrost, une nouvelle de Swamwick traduite par bibi et une super interview de Michel Jeury (le seul auteur que ma mère et moi avons en commun, grand écart entre roman paysan et SF oblige).
18:03
Vu Les Décimales du futur, l'adaptation ciné du Programme final de Moorcock. Bizarre, à la fois fidèle parfois et trahissant complètement les idées du livre à d'autres moments. Un peu chiant au final, même lors des combats de pistolet à aiguille.
Je suis en train de préparer un article sur les gars d'E-Ville Press. Ils sont super sympas.
Et puis, je me remet un peu à Fuck City entre deux séances intensives de trad.
Fini la première saison de Battlestar galactica. Surpris évidemment par le final. Enchaîné de suite avec la suite. Moins immédiatement convaincu, attendons de voir où cela va nous mener.
Lu en entier DC: The New Frontier et je comprens mieux les réticences d'Alan Moore. En effet, c'est touffu, presque trop, mais c'est assez réjouissant tout de même. Malgré mon overdose de super-héros, le bouquin m'a bien touché, sans doute parce qu'il ne joue pas le réalisme bidon actuel que l'on veut asséner au genre. Un comics de la même trempe que les Indestructibles, en quelque sorte.
Sinon, j'ai reçu ce bouquin. Et ça m'a l'air trés bien.
14:47
Edifiant et triste, le récit que fait Ugo d'une réunion universitaire. La connerie se niche partout et l'ignorance n'est jamais pire que lorsqu'elle se drape dans une soi-disant culture. Qu'ils aillent se faire foutre, ceux qui n'aiment la sagesse que lorsqu'ils peuvent la tenir en laisse, vêtue de cuir, dans un donjon factice de boîte sado-maso. Les avançées ne viendront pas d'eux, mais comme d'habitude, de la marge.
Réjouissons nous plutôt qu'un camarade reprenne le chemin tortueux de l'écriture. Nous l'aiderons à avancer et ferons ripaille avec lui, évidemment. C'est toujours mieux lorqu'il y a quelque chose de grand à fêter...
Tu te le dois à toi-même, Ugo.
On te regarde partir, le sourire aux lèvres.
Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de Toto. Il est vieux.
19:31
Comme le dit si bien l'évangile selon Jean-Paul, 16.23: "Un week-end de quatre jours, c'est bien".
Et donc farniente, piscine, Six feet under saison 5, saupoudré d'un peu de famille et de pas mal de barbecues.
Hier, La Guerre des mondes: j'ai marché à fond. Dès le départ et l'orage magnétique (j'ai un rapport bizarre aux orages), je me suis laissé prendre et j'ai avalé tout le reste du film, totalement fasciné/effrayé par ce qu'il arrive à la terre et à ses habitants. Pas d'analyse, disons simplement que la deuxième moitié est un moins prenante et que l'adaptation est assez fidèle. Bon moment de cinoche viscéral.
Ecouté la compil des Boo Radleys "Find the way out" qui retrace toute leur carrière et c'est vraiment excellent de les redécouvrir ainsi. On se rend compte de leur évolution (de la noisy sous-My Bloody à la pop fine et recherché wilsonienne) et aussi des putains de bons morceaux qu'ils ont égrénés au long de leur carrière. Et puis les notes de la pochette sont excellentes et révélatrices.
Reçu ce matin un vynil des Beach Boys de 63 (chez Capitol) Summer Days (and Summer Nights) et écouter les BB sur un disque d'époque qui craque, c'est excellent. Really. I dig it, no spleen, Gene!
11:38
Agréablement surpris par Collatéral. On ne peut pas dire que je suis fan de Michael Mann (mon préféré reste Manhunter (Le Sixième sens, en français), l’adaptation de Dragon Rouge de Thomas Harris) et pourtant celui-ci m’a beaucoup plus. Un tel scénar aurait pu se transformer, dans les mains d’un tâcheron, en un produit raté, un truc vite vu, vite oublié, mais le parti-pris du réalisateur amène un gros plus au film. D’abord, le rendu du DV est, pour une fois, cohérent avec l’intrigue et surtout, surtout, avec le décor. Los Angeles n’a jamais été filmée comme cela, de nuit. D’habitude les cinéastes ne s’intéressent pas au « centre-ville » de cette cité des anges, réputée justement pour ne pas en avoir, de centre-ville. Et pourtant, la ville devient ici un perso à part entière et une vision originale de L.A. telle que celle-ci, on n’en avait pas vu depuis To Live and Die in L.A, de l’ami Friedkin. Et le métro de la ville, on ne le voit jamais non, plus. Bonne idée ici, de l’utiliser. Mais c’est véritablement l’image et son traitement qui restent le tour de force du film. La nuit est vraiment une nuit dans une grande cité, avec ses lumières et ses coins et son ciel constamment crépusculaire. À l’image des personnages, en quelque sorte, prêts à basculer d’un côté ou de l’autre. Le film ne joue pas trop sur l’esbrouffe, mais plutôt sur le suspense et sur les personnages. Quelques clichés viennent entacher un film qui aurait pu encore plus décoller avec un peu plus de finesse, mais on est au-delà du simple divertissement. Un film dont les images vont sans doute rester dans mon crâne longtemps…
Pour les fans de Los Angeles, la vision de Warren Ellis, dans Desolation Jones, aux antipodes, s’annonce intéressante à suivre.
17:46
Dans le dernier Wired, article sur les remix, les collages, le post-modernisme, quoi. William Gibson parle de Burroughs et on trouve un article super intéressant sur les fan-fictions. Y'aurait une thèse à écrire là-dessus, je pense, pour qui bosse sur les para-littératures...
Tiens, Bela Lugosi a joué Jesus dans un film de 1909.
10:36
Contre toutes attentes, la nouvelle série Captain America esr vraiment bien. Ca se la joue pas, mais ça fait le boulot et y'a même un courrier des lecteurs.
Reçu les deux volumes de Time² de Chaykin aujourd'hui. Ca va tout de même être d'un autre niveau.
19:13
La Porte du Paradis n'est certes pas un chef d'oeuvre, mais n'est pas non plus fidèle à sa légende de film-maudit, celui qui a coulé un studio à lui tout seul. Y'a une sorte de continuité avec Voyage au bout de l'enfer, une reprise des mêmes thèmes (notamment, sauvagerie versus civilisation), mais appliqué à ce qu'on pourrait appeler "la naissance d'une nation". Les acteurs sont formidables, la reconstitution impeccable. Le seul truc un peu embêtant, c'est la reprise de la même structure (liesse, drame) du film précédent. Le film est ressorti en salle la semaine dernière.
11:49
Lu l'album 4 sur les Quatre Fantastique et plutôt bien aimé la première partie avant que cela ne parte en couille dans le remix d'Alien et de Blair Witch. Les dialogues étaient trés bon et même si le run de Waid est plus super-héros authentique, ce style là est intéressant et s'applique bien aux persos. Reed Richard est, pour une fois, bien traité et ça change un peu des clichés habituels. Ce couple est un des plus intéressants de l'univers Marvel, je pense qu'il y aurait des choses à faire en ne se servant que de eux deux...
Par contre ClassWar est bien naze. Décalque cliché d'Authority, mal foutu et à la politique à deux balle. Beurk.
Beaucoup l'ont dit, mais c'est vrai que le Solo de Darwin Cooke est trés bien. D'ailleurs tous les Solos sont trés bien.
12:51
Alors Honeycomb est trés trés bien. Du Frank Black sans les catholics, mais avec des pointures de Nashville (dont certains ont grattés en compagnie d'Elvis) et des chansons bien meilleures que depuis les dix années précédentes. A vrai dire seules les reprises sont décevantes. L'atmosphère est à la fois apaisée et triste, un feeling de reconcement qui finit par faire place à la sérénité. Un trés trés bon album. On se prends à rêver de ce que pourra être l'album à venir (ça se profile de plus en plus) des Pixies. FB a déjà annoncé que Kim Deal chanterait beaucoup plus, et si le song writing est de cette trempe, ben le gros va continuer à nous mettre des claques...
18:10
Après une journée de travail, sans parler à personne, la tête dans le guidon, bien concentré, y'a rien qui détend mieux qu'un peu de musique... Aujourd'hui, j'en avais besoin. Alors, voilà, la reprise de My Bloody Valentine que je voulais faire depuis un bail, ça y est. Je ne maîtrise pas du tout le nouvel outil y'a un peu de bruit de fond, mais bon, c'est là.
21:57
Primer est un putain de bon film. Un de ces rares vrais films de SF, un Donnie Darko de matheux, un film tourné pour 7000$ par un type de 31 ans qui a décidé de quitter son boulot dans un grande firme et a appris la cinoche tout seul. Impossible de parler de l'intrigue de peur d'en dévoiler, mais voila, c'est tellement original que c'est vraiment trés bluffant. Ha sSi les films étaint plus souvent aussi intelligents que celui-là....
21:59
Putain, mes aventures pourries continuent... Cette fois-ci, c'est la soirée la plus chère du monde. Tout à bien commencé, pourtant, à base de Guinness, d'excellent cigare cubain et de lasagne. Bonne compagnie, on se parle de nos misères et de nos joies de traducteurs, Patrick et moi. Et puis, au moment de reprendre ma voiture pour rentre chez moi (tôt et même pas bourré): plus de voiture. Un autre gus, l'air abasourdi n'a plus la sienne non plus. Fourrière. J'en reviens. 120 euros, plus lorsque tu récupères ta voiture, le gars te refile un PV supplémentaire de 35 euros... Putain. Si je ne peux même plus me garer rue du Commandant Arnoud, je vais rester enfermé chez moi, dorénavant...
11:57
Lu les trois premiers numéros du fanzine concocté par copain June. Trés sympa.
Je continue à regarder Galactica et c'est vraiment vraiment trés bon. Je me répète, mais bon.
Le quotidien de traduction continue. C'est long un roman. Mais celui-ci est bien et j'en parlerai sans doute plus en détail ultérieurement pour en faire la retape.
Vu la prestation de Brian Wilson à Live8. Bof, le gars s'est planté sur God only knows et le son de la retransmission était naze...
17:22
Vu Les Poupées Russes. J'avais pas aimé L'Auberge Espagnole et là, ben, pas déçu... Y'avait plein de scènes que j'avais l'impression d'avoir déjà vu quelque part: le gars qui apprends le Russe pour sa nana (Love actually), le nègre (le film d'y a pas longtemps avec Cornillac et Baer) etc (y'en a deux ou trois autres, mais je m'en souviens plus). Bref, un condensé de comédies romantiques (dont je suis habituellement friand, et oui, je sais, c'est mon péché mignon), mais qui manque de rythme, qui se veut sérieux, style traiter du malheur affectif de son perso, mais qui ne parvient qu'à aligner les perles clichés sur les trentenaires dont on nous rabat depuis maintenant 15 ans...
Voici ce que dit Warren Ellis sur sa mailing list: Live 8 is on in the pub. I just saw white doves being released while U2 plays.
I would pay real money for an airstrike on Hyde Park right now.
Moi, je suis chez moi (je pars au pub dans un quart d'heure), mais je suis encore plus atterré... A Londres au moins, y'a REM, parce qu'à Paris, c'est Shakira, à l'heure où j'écris, qui remue son popotin (qu'elle a proéminent, d'ailleurs). Bref, si le bombarbier pouvait finir sa tournée par Versailles, je crois que je rajouterais avec plaisir un chèque à celui d'Ellis.
Et si vous envoyez un message pour dire "non à la pauvreté" dites le moi, que je puisse vous imaginer en train de pisser dans un violon. Parce que même si ça marche, annuler la dette des chefs d'états africains ne va pas aider les peuples à mieux bouffer.
Bon, allez, j'y retourne, Yannick Noah est annoncé...
19:22
Revu Les Indestructibles en DVD et j'ai trouvé ça encore mieux que la première fois. Je continue de picorer dans la correspondace de Thompson et c'est fabuleux, évidemment. Fini le premier tome du Cryptonomicon de Neal Stephenson. Pour le moment, il ne se passe pas grand chose, mais c'est passionnant. En plus, l'uchronie mise en place est vraiment, bizarre, fine, étrangement déviante. Niveau série, alternance entre Les Sopranos (Saison 2 et bordel, que c'est bon) et Galactica, qui n'a rien à voir, mais qui, dans le genre SF intelligente et ne jouant pas sur l'action est vraiment trés trés bien foutu.
Pas beaucoup de mises à jour, ces temps-ci. Je suis moins connecté. Avec la chaleur, j'ai migré à la bibliothèque municipale pour bosser (climatisée) et comme j'y suis pas mal, j'y retourne.
Et puis pas grand chose à dire. Je traduis un roman, je suis en mode "pas trop d'idées" (le carnet à idées est fermé depuis un bail). Et quand j'ai cinq minutes, je regarde Wimbledon.
11:35