Un classique, une tragédie, La Revanche du Sith est un drame antique, une descente aux enfers, pas exempte de défauts, certes, mais relativant trippante, surtout comparée aux deux premiers épisodes. A part quelques détails, le lien se fait correctement, et le retournement du perso marche. Tout est déjà écrit, les rouages du destin s'enclenchent pour livrer ce qui ressemble fort à une structure classique. Les dialogues délicieusement surannées jouent aussi de ça et les acteurs ne sont pas mauvais (la VF est putride, par contre). Quelques scènes remuent vraiment les tripes, bref, ça marche. Pendant 2h30, j'étais dedans, sans complexe. Et la musique de John Williams est magnifique, la meilleure de tous les SW, il mêle tous les thèmes dans ce qui est l'apogée des scores de Star Wars.
Par contre, une demie-heure chrono de pub avant le film, c'est insupportable. Tu payes super cher et tu te manges en plus de la pub de merde. J'aurais aimé que les gens hurlent...
09:33
Je viens de raccrocher, j'étais avec John Romita Jr. Il dément les rumeurs de transfert et de contrat exclusif chez DC. Ils ne l'ont jamais contacté et il lui reste un an de contrat avec Marvel...
Mon téléphone et mon enregistreur dédient ce post à Momo et à son double maléfique le Mallrat...
19:32
Week-end dans un gîte de la vallée d'Aspe à base de mariage, de pétanque, de belote, de ricard, de cigare, de bon vin. Tout le monde repart content, les traits tirés et fan d'Amadou et Mariam...
Parmi les merdes qui me tombent sur la gueule aujourd'hui, délais trop court pour une trad de bédé, un colis de la poste ouvert et les épeuves du Robinson dans le vent (incroyable tout de même quand on y pense, le Panorama est resté dans le carton, mais les épreuves ont du tomber et les mecs n'ont certainement pas daigner ramasser des feuilles), une seule bonne nouvelle vient égayer ma journée. Moorcock me donne l'utilisation d'utiliser Jerry Cornelius pour une apparition. C'est génial.
Paul Di Filippo m'envoie un petit mail pour me dire que Top Ten revient...
Maté le premier épisode de la nouvelle série Battlestar Galactica et c'est vraiment excellent. Etouffant, oppressant, une drôle de guerre, bref, vraiment trés bon (encore une fois, thumbs up pour Etienne). Bon, maintenant, faut que je reprenne au début et que je regarde la mini-série.
11:06
J'ai passé la matinée de vendredi à la bibliothèque du CNBDI, à lire des bédés. Les premiers numéros de Fantastic Four, l'excellent A boy and his dog illustré par Corben et tout un tas de revues, dont le numéro du trentième anniversaire de Fluide où un lecteur, sosie de Fabien Vehlmann, se retrouve propulsé personnage de la majorité des histoires.
Puis week-end au bord d'une piscine où l'eau trop froide et le vent trop frais empêchaient de se baigner. Frustrant.
Sinon, s'il y a quelqu'un de capable et motivé pour faire un site web assez simple qui lit ceci, qu'il me contacte...
14:14
Le concert précédent de Calc que j'avais vu n'était qu'une sorte de répét grandeur nature, un gig gratos pour se roder avant la tournée. Hier soir, c'était du sérieux et c'était beaucoup mieux. Les morceaux sont joués avec plus d'intensité et, je sais pas, ça fonctionnait vachement mieux. La première partie, Morning Star, ressemblait à un croisement entre les High Llamas et des Papas fritas mous. Pas mal.
Et puis, on s'est bien marré. Ca a beau plus être de mon âge, ça fait toujours bien plaisir un bon petit concert...
11:14
You are Spider Jerusalem. Spider is THE journalist of the future. He smokes, he does drugs, and he kicks ass. The drugs are going to eventually kill him but not before he gets his way. And his way is the demise of the failed American dream. Although full of hate, he cares about his city. All he wants to bring the world is truth. Spider Jerusalem, conscience of the City. Frightening thought, but he's the only one we've got.
Des projets se terminent et d'autres se mettent en place aussitôt. Des trados dans tous les coins à plus ou moins long terme. Parmi les petits plaisirs (dans le temps qu'il me reste lorsque je ne travaille pas): le visionnage de An evening with Kevin Smith (en attendant Deadwood) et c'est vraiment drôle et instructif sur les moeurs débiles hollywoodiennes, la lecture d'un bouquin sur Jésus (le travail de recherche et d'exégèse sur les évangiles me fascine) et l'écoute (oui, accrochez vous bien) de Diorama, un album de Silverchair vraiment trés trés bon. De la trés bonne pop ciselé en arrangements de violons (par Van Dike Parks, please) et avec tout ce qu'il faut de préciosité.
Le dernier Calc est dans la lignée du précédent. Pas assez d'écoute encore. Le nouveau Weezer marque un changement de cap, vers du encore plus commercial assez surprenant. Ca marche pas mal, mais quelque part, ça fait quand même chier.
17:30
Week end en avance. Toto a débarqué jeudi. Promenades en villes, terrasses, achat de bédés (Koma, le Solo de Chaykin et une chiée de comics), de cédés (17 seconds redux, le dernier Calc), rencontre de Vincent et Chick autour d'une Guinness puis de Momo et Carole le lendemain. Lost 21 n'était pas génial. Le mois de mai va marquer la fin de la première saison, espérons le feu d'artifice. Maintenant, des corrections à faire, sans doute tout le week end.
Maté le premier épisode de la nouvelle série de Doctor Who et je suis assez surpris: bon concept, histoires rigolotes, mais surtout ce petit truc qui ne se prends jamais au sérieux et qui rend ridicule la majorité des Star Trek. Ici, on est constamment entre le premier et le second degré et,par miracle, ça marche. J'aime bien, mais c'est trés très très anglais comme machin.
Le DVD de Guided By Voices, The who went home and cried est hallucinant: moitié répétition sous un porche en acoustique, avec les potes qui regardent leur bière à la main, moitié concert mal filmé. De la lo-fi vidéo, en DVD, s'il vous plaît...
16:56
La transcription de l'interview de Moore est terminée. Beaucoup de relectures m'attendent dans les jours prochains. Ma traduction d'une nouvelle de Paul Di Filippo, Les Binocles de Lennon, est parue dans le dernier Galaxies (que je n'ai pas, mais on m'a confirmé qu'il est sorti). J'espère que le dossier et l'interview sont intéressants.
J'ai lu le dernier Bifrost et bon, je dois avouer que Ruellan, ça m'intéresse moyen et que sa nouvelle publiée ne fait rien contre ce phénomène. L'idée de Johan Heliot est formidable, vraiment, mais ne manquera pas d'agacer ceux qui n'en peuvent plus de ce genre de jeux sur la littérature populaire. Pour ma part, je regrette le côté trop "Other Log of Phileas Fogg" que j'ai relu y'a pas trop longtemps. Je n'ai pu m'empêcher d'y penser tout au long de ma lecture et ça m'a peut-être un peu gâché le plaisir. La nouvelle Spatterjay ne m'a pas accrochée et celle de l'espagnol non plus. J'ai du mal en ce moment avec les fictions de Bifrost...
18:37
Ca va devenir une sorte de private-joke blogesque, mais je ne peux m'empêcher de prendre une pose intelligente...
En bonus, une petite définition qui en dit gros, heu, long. charleys n 1. breasts. Origin: Frank Sinatra and the Rat Pack. ("Her Charleys are huge!")
17:52
Week-end à la campagne. Impression de revivre, sous la chaleur. Lu les deux premiers TPB de The Losers et, commençant à dicerner le plan d'ensemble, je trouve ça de plus en plus fort et de mieux en mieux maîtrisé. J'aime bien aussi le relaunch d'Adam Strange, par le même scénariste. Cet Andy Diggle est un auteur à suivre (même si son Swamp thing ne m'a pas emballé).
14:22