mercredi, mars 31, 2004
Décu.
Par Blankets, que j'ai lu et que j'ai trouvé pas si terrible que ça. Surtout lorsqu'on nous le vend en disant qu'il est du niveau de Maus... Mmouais. Le gars a lu et appris Eisner et nous le resort pour une autobio dont toute profondeur est absente. Il manque pas mal de choses à cette bande.
Décu par le Solaris de Soderberg dont plein de potes me disaient du bien. J'avais abandonné le livre à la moitié et je suis allé au bout du film, mais je suis loin d'être convaincu. Le réal fait son Kubrick du pauvre et son scénar cultive des ambivalences popotes qui ne fonctionnent guère. Le traitement d'un intelligence "autre" méritait mieux. Sinon, Toto avait raison: la musique est bien.
12:18
Il m'arrive de voir un type que j'ai l'impression de connaître ou que j'ai déjà vu quelque part dans mon quartier.
Je viens de me rendre compte que c'est un des gars d'Eiffel.
Fred m'avait bien dit qu'ils habitaient dans le coin, mais j'avais jamais vu leur gueule...
16:27
On nous a proposé d'aller jouer dans un bled à la campagne le 17 avril, mais à une condition: il faut jouer du Nirvana pour les 10 ans de la mort de Cobain. C'est tellement débile comme concept que je suis emballé, on va le faire...
Et puis j'ai lu mes comics.
Phantom Jack devait sortir dans la ligne Epic de Marvel, mais finalement c'est chez Image. Malgré des dessins réalistes qui manquent de talent, le numéro 1 est agréable. L'histoire du journaliste invisible qui trouve ses scoops comme cela est intéressante et le contexte est bien exploité: à suivre.
Kinetic suit les pas d'un jeune homme qui a de multiples maladies et c'est pas vraiment gai pour le moment. On se doute de là où ça va aller, mais pour le moment, cela reste anecdotique. On verra bien.
Le numéro 2 de Conan confirme, tant au niveau de l'intrigue que de l'esprit, son respect de l'oeuvre de Howard. Les dessins sont superbes, ce qui ne gache rien. Une excellent série.
Wanted fait partie des trois titres que sort Millar sous son label Millarverse et c'est sans conteste le meilleur des trois. Cette histoire de super-villains est bien fichue, assez fun, mais marche un peu sur les pas du faux politiquement incorrect que d'autres scénaristes ont inventé avant lui. Une lecture plaisante, sans plus.
30 jours de nuit, chez Delcourt, est un putain de bon livre d'horreur dont les dessins et l'intrigue s'embrique parfaitement. C'est ainsi que la bédé devrait toujours être. En résumé, ça se passe à Barrow, Alaska, une ville qui a, l'hiver, 30 jours sans voir le soleil d'affilé. Une bande de vampires va profiter de cela pour venir se faire une orgie. Dit comme ça, ça donne rien, mais c'est drolement bien mené, et les dessins sont vraiment bluffants. J'ai adoré.
En lisant Declare de Powers, je me rend compte que Kim Philby est bègue. Alors, j'ai quelques lignes de dialogues à refaire.
Je viens de faire le plein de comics, en ville. J'en parle plus tard.
17:13
Parfois la paranoïa peut-être beaucoup moins drôle que celle dont je parlais dans mon post d'hier.
Y'a sans doute rien qui m'énerve plus que d'entendre ça.
11:30
La synchronicité a encore frappé, mais n'est-ce pas ce qu'elle fait tout le temps?
En attendant mon tour à l'Assedic, j'ai fini le roman de Norman Sprinrad, Les miroirs de l'esprit (Mindgames). Il s'agit d'un magnifique exemple du pouvoir des sectes et de leur travail de manipulation mentale: du grand art. Je serai curieux de voir le script de l'adaptation ciné rédigé par Charlie Kaufman. Evidemment, le bouquin se finit sur une phrase qui laisse la fin ouverte et laisse planer cette paranoïa que j'ai retrouvée ensuite, dans mon QG, en regardant le documentaire d'Arte sur Thomas Pynchon. Des types rescapé des années 60 y raconte avec sérieux les fois où ils ont cru voir [P.] et la paranoïa qui existait alors. Les mecs disent à la caméra, le plus sérieusement du monde, que des hélicoptères noirs sans immatriculations survolaient leurs maisons. Un autre te soutient que Pynchon a les yeux bleus et il est aussitôt contredit par une des anciennes petites amies de l'auteur ("Il a de beaux yeux verts"). Bref, on y ajoute les parallèlles historiques (Tout est lié, j'y crois beaucoup) et la musique des Residents (oui, oui) et l'ambiance du docu devient palpable et ajoute à l'aura mystérieuse du gars et surtout de l'époque. Dans ma tête, je remettais tout ça en situation avec les camés et les armoires métalliques cambriolés et aussi avec le bouquin de Spinrad. Bref, j'aurais bien aimé pouvoir observer la Californie dans les années 60. Concrétement, j'aime l'observer à travers les artefacts qu'elle nous a laissé. Et j'adore ne rien y comprendre.
En relisant ce post, ouais, je me dis que décidément, j'adore ne rien comprendre...
15:37
I'm gonna bury you
I'm gonna bury you
I dont care what you do
As long as I approve
'Cause you dont know the way I feel
Spinning here inside this wheel
I've been waiting for so long
To sing my teenage victory song
Whoa Lord I'm comin' home
I'm gonna play all night
I'm gonna beat you right
And mash you in the nads
And kick you outta sight
'Cause you dont know the way I feel
Spinning here inside this wheel
I've been waiting for so long
To sing my teenage victory song
Whoa Lord I'm comin' home
C'mon everybody sing along [sing along]
Lets make them feel dumb
'Cause they were wrong [they were wrong]
We'll dance and sing the night away [night away]
Say you'll stay
'Cause you dont know the way I feel
Spinning here inside this wheel
I've been waiting for so long
To sing my teenage victory song
Whoa Lord I'm comin' home
C'mon everybody sing along [sing along]
Lets make them feel dumb
'Cause they were wrong [they were wrong]
We'll dance and sing the night away [night away]
Say you'll stay
I'm gonna play all night
I'm gonna beat you right
And mash you in the nads
And kick you outta sight
'Cause you dont know the way I feel
Quelques jours loin de l'ordi.
En fait, je suis passé chez mes parents, passé une soirée sympa avec les cousins et Gaby et suis rentré fatigué. Aujourd'hui, pas vraiment bossé: rendez-vous avec les potes pour voir un local et basta.
Demain, je vais aux Assedic.
Super.
Hier soir, après une répét sympathique, nous nous sommes rendus dans le pub le plus typique de la ville (sauf qu'il n'est pas en ville) pour boire des Guiness; et oui, c'était la St-Patrick. Alors, on a parlé de nos vies et on a bien rigolé. Nous étions dehors, il faisait pas trop froid, bref, c'était agréable.
Aujourd'hui, on voulait aller à la plage, mais il ne fait pas beau. Fuck!
13:56
Mon pote Yann fait des critiques de disques sur Ultra Jazz, webzine sonique de bon aloi. Comme d'hab, c'est ouvert, juste, précis, drôle et talentueux... et on découvre un tas de bonnes choses.
Sinon, j'ai appris, par hasard, car le bougre est cachotier que l'ami Xavier allait être traduit en anglais. Et ouais, de suite, ça en jette, hein?
Sinon, mes voeux ont été exaucés, il fait beau et chaud. Bosser dans le QG, les fenêtres ouvertes et entendre les oiseaux chanter est, ma foi, assez agréable.
15:30
Une bio d'Hendrix dessinée de main de maître par le grand Sienkiewicz. On pourrait se dire que l'amateur de musique et de bédé risque d'être comblé par cet objet! Puis, on lit l'album et on révise son jugement.
En voici un livre décevant. Passons sur le graphisme de Bill Sienkiewicz, auquel on commence à être habitué, mais qui fait toujours mouche. Sa couleur directe et son utilisation presqu'iconique des personnages correspond tout à fait au propos et à la folie qui se dégageait de Jimi.
Malheureusement, le reste ne suit pas. Au lieu, d'une bio, on a droit à une hagiographie, certes construite brillamment, mais dont les limites sont dans le manque de prises de risques par rapport à la personalité et à l'art d'un des musiciens les plus influents du Siècle passé.
On a l'impression que toutes les aspérités, toutes les failles du génie hendrixien ont été gommées et que ne reste plus que la légende, qui est certes, belle, mais qui est sans doute loin de la vérité.
Alors on se contente de tourner les pages et d'admirer le superbe travail d'illustration et on regrette beaucoup que Delcourt n'est pas joint le CD qui était disponible avec la version originale de cet album. Il aurait sans doute pu faire passer la pilule.
J'ai lu l'adaptation en bédé de The Hedge Knight de George R. R. Martin, ouais, je l'avoue. Et j'ai plutôt aimé ça. Pour le moment y'a que trois numéros et l'histoire débute à peine, mais c'est assez prenant. Après ses excellentes nouvelles dans Bifrost, je vais peut-être essayer de lire Le Trône de Fer.
Dans son carnet de bord, Ugo évoque l'Orient et l'Occident et le monde face au terrorisme. Malgré l'horreur sans nom de tous ces attentats et lorsqu'on regarde les réactions que cela suscite, il m'apparaît que ces actes terroristes ont un aspect positif: les gens se sentent à nouveau concernés par quelque chose qui dépasse leur horizon immédiat. Ouais, concernés par autre chose que le prix des tomates en février, le programme télé du samedi soir ou par le fait de savoir si leur fils va trouver un boulot. En Espagne, cela a même fait changer le résultat des élections. On s'écarte alors peut-être du chacun pour soi ambiant, mais j'ai bien peur qu'on dérive vite de ce sentiment de solidarité et d'action à une haine et une peur de l'autre que Vigipirate et les tonnes de flics et de soldats présents partout ne servent pas à dissiper. Comment faire alors pour garder cette réaction, mais ne pas la faire dévier vers une haine qui serait trop facile et attirante pour beaucoup??
Rien à voir, mais je me suis lancé dans un texte de SF sans science, mais avec de la spéculation et pas mal d'humour noir. Encore une fois, je ne sais pas ce que cela pourra donner, alors, comme dirait Florent, Je trace.
11:06
Asimov papapoum: il va vous terrasser avec ses énormes pattes!!
J'ai failli acheter SF Mag, aujourd'hui. Normal, y'a une interview d'Ugo par Etienne. Je l'ai pris puis je me suis dirigé vers la caisse. Heureusement, j'ai regardé le prix avant: 6 euros. Je suis tranquillement allé le reposé... Faut pas déconner, tout de même.
19:29
Marre du froid et de l'hiver. C'est pas mon élément. J'ai envie de mettre un short, une chemisette et des lunettes de soleil; de boire des pastis en terrasse et d'aller à la plage. Marre de la goutte au nez et du vent glaçé, du bonnet et de l'anorak. Marre d'apprécier de rester enfermé...
15:42
J'ai fini Le Livre des crânes et j'ai vraiment aimé. Même la fin qui n'aboutit pas sur un climax énorme ne m'a pas déçue.
Finalement, je continue comme je suis parti sur le roman. Un seul narrateur (pour l'instant) et un petit jeu sur la temporalité, retours en arrières etc., mais rien de bien compliqué à gérer. Je n'ai vraiment aucune idée de la gueule qu'aura le résultat. Je vais au moins essayer d'en être fier.
Sinon, Andersen est bientôt fini... (comprenne qui pourra).
19:17
Reçu ma lettre de licenciement ce matin: pas trop tôt.
Vu Dark water, aussi enthousiasmant que Ring. Heu, non, finalement enthousiasmant n'est pas le mot juste. Mais excellent, ça c'est sûr.
Hier le Patoche est venu manger et nous avons papoté pendant des heures. Il m'a amené la suite d'Oz. Ca fait bien plaisir de revoir ses salopards de personnages.
Hier soir, vu un reportage bidon sur l'influence de Jackass sur les jeunes cons. Je me suis alors souvenu des jeux débiles auxquels nous jouions entre 16 et 19 ans. Le Crash in the trees (je vous laisse imaginer), le jeu de la pièce (grand moment de débilité et de "je te marche sur les mains") et la chasse au trésor (beaucoup plus imaginatif, moins violent et surtout assez drôle; mais dangereux d'une autre manière). Bon, ok, nous étions cons, mais nous ne mettions jamais notre vie en jeux.
Je termine Le Livre des Crânes de Silverberg et ce livre me plonge dans des abîmes de perplexité à propos de la forme à donner à mon roman. Ce travail sur les différents points de vue me tente, mais ne s'avère pas pratique à réaliser et surtout trés éloigné de mon projet initial, qui, de toutes façon, s'est pris une bonne claque et s'est fait retourné quelques fois depuis le début de l'aventure...
Alors je réfléchis et je tourne et retourne tout ça dans ma tête sans vraiment être sûr de rien.
J'ai mis une news ici. Les persos ont piqués les expressions de Manu et Mick à base de "tranquille le chat, même pas y miaule", mais pour ce que j'en ai lu, c'est bien marrant.
L'album de The Servant est bien, celui de Franz Ferdinand est bof et je ne parle pas de Hole...
19:01
Après 12 heures de mixages, hier, la deuxième démo est prête et elle est pas mal. PLus pop, mais aussi plu mûre, moins cucul, mais bourrée de fautes de chants et de prononciations à se tordre de rire.
On la poste bientôt sur le site.
Vu Open Range, un bon western plein de testostérone qui, contrairement à beaucoup d'autres films, fait un trés bon usage du cinémascope. Dans la lignée d'Impitoyable, un chouïa en dessous.
15:13
Paycheck n'est vraiment pas bon. C'est un sous Minority Report, une adaptation ratée, un John Woo raté... Même l'action y est ennuyeuse.
Ce n'est pas la cas des Sentiers de la Perdition, plutôt agréable.
La perspective d'aller voir Blueberry commence à me peser. J'aime trop la bédé, d'après ce qu'on me dit, je vais m'énerver.
15:26
Vu The time machine qui est un film un peu léger, surtout en regard de la version de George Pal.
Bienvenue à Collinwood est un petit film sympathique qui compense son manque de "grands moments" par une constance assez agréable et des personnages bien campés.
16:00