jeudi, novembre 28, 2002
Ecrire me fait mal au bras. Je suis sorti hier de l'hôpital où ils m'ont prélevé un bout d'os (aie!) et un bout de muscle au niveau du deltoïde. J'ai cinq points de sutures et j'ai mal. Sur le coup, anesthésié localement, je n'ai rien senti, mais j'ai entendu le scalpel ouvrir ma peau (scrich, scrich); drôle d'impression.
Trois jours de vide donc, où j'ai lu un peu: La guerre éternelle de Joe Haldeman (bon bouquin avec des idées de SF comme je l'ai aime) et Critique de la Science-fiction de Goimard. Passionant, bien que je ne sois pas toujours d'accord avec lui, mais je le suis au moins sur un point: le genre manque de travaux critiques (comme la BD d'ailleurs).
Hier, en rentrant chez moi, j'ai trouvé le Yellow Submarine que m'a envoyé André-François en échange de ma maigre contribution. Seul hic, lorsqu'il me présente, il dit que Mars Hotel a déjà sorti un album (ce qui est flatteur, mais faux) et que je travaille pour Quai des Bulles ( Non André pour L'AVIS des Bulles). Pas grave car l'objet est beau et la couverture superbe. Me reste plus qu'à le lire.
Sinon, le week-end dans les Vosges était sensass: drôle de pays entre celui de Heidi et celui de Twin Peaks (rapport aux grands sapins magnifiques). Tous les gens que l'on m'a présenté étaient sympas et j'ai, malgré le mauvais temps, passé un trés bon week-end. Vous n'en saurez pas plus...
Ha si, pour l'anecdote, on a pris l'avion du retrour avec Alain Souchon.
14:07
Je vais être absent de ces pages certainement une semaine.
Je passe le week-end dans les Vosges et lundi, je rentre à l'hosto pour trois jours, histoire de passer plein d'examens assez terrifiants.
Je posterais entre-temps si je peux, mais rien n'est garanti.
Je n'avais jamais remarqué combien les touches de mon clavier sont douces. Mes doigts courent à toute allure en les caressant. Il y a longtemps que je n'ai pas pris autant de plaisir à écrire.
J'ai la certitude que mon texte ne déborde pas d'originalité, mais j'y mêle plusieurs idées qui peuvent le rendre au moins distrayant. C'est en tous cas ce que j'espère. J'essaye d'y introduire deux décalages temporels avec un texte censé être écris en 1912 et se passant en 1993. Dans ce texte, un écrivain un peu particulier (l'idée n'est pas originale, mais je l'aime bien et je m'y épanoui) écrit une histoire qui se déroule dans une autre univers temporel, celui de Neurotwistin' dont l'action se déroule en 1964. Ca a l'air compliqué, mais ca ne l'est pas. Evidemment les deux histoires qui se croisent n'ont rien à voir et c'est l'étrangeté induite par ce décalage qui m'intéresse. Une est plutôt intimiste et tendre tandis que l'autre déborde d'action et d'aventure.
Je m'aperçois que je suis plus à l'aise dans la première. J'arrive à y exprimer plus de chose, enfin, j'en ai l'impression. En tous cas, cela est plus facile pour moi.
Il est difficile de juger tout cela chaud, mais ca me fait du bien d'en parler.
Ce blog aurait-il acquis une réelle utilité?
21:56
David Marusek a été traduit au Bélial' avec L'Enfance Attribuée. Cliquez sur sa maison. Ca donne presqu'envie de vivre isolé comme lui.
Ouais, moi ça me fait rêver, mais je ne suis pas sûr que je supporterais.
15:53
Ce qui frappe d'entrée à la lecture de Sock Monkey est cet univers hors du temps symbolisé par la maison dans laquelle cohabitent les personnages, sorte d'endroit cossu chargé d'effluves victoriennes. Ensuite, le trait aspire littéralement l'œil pour ne plus le lâcher. Ce noir et blanc tout en trait, visiblement plus influencé par des illustrateurs classiques (Ernest Shepard, Johnny Gruelle) que modernes porte lui aussi la marque du passé. Lorsqu'on pénètre plus avant dans l'œuvre, on constate qu'au contraire Sock Monkey est l'exemple même d'une certaine modernité. Les intrigues déjantées, à base d'alcool, de mauvais goût et de voyages merveilleux contribuent à faire bouillir la grande marmite des bouillons post-modernes auxquels la bande dessinée n'échappe pas.
Sorte de Toy Story pour adultes raffolant du Whisky, l'œuvre de Tony Millionaire démontre plus que du savoir-faire. Elle implique une certaine classe qui lui a valu des prix aux Etats-Unis et qui risque de lui en valoir aussi de ce côté de l'Atlantique.
Pour le prix de la critique décerné par les journalistes à Angoulême, on m'a demandé de choisir 5 titres:
Les miettes de Al Rabin Quartier Lointain de Taniguchi Top Ten de Moore et Ha David Boring de Clowes Oh merde les Lapins! de Nine
Putain, c'est quand tu crois faire des progrès, t'améliorer un peu qui tu te prends une grosse tarte dans la gueule.
Je soupçonne certains d'être trop gentils avec moi (André-François, Ugo) et je connais la dent dure justifiée d'autres (Olivier).
Mais là, Gilles m'a vraiment calmé. "Retourne jouer, petit, t'as vraiment pas le niveau et t'es pas prêt d'y arriver". C'est en substance ce qu'il me dit dans son jugment à propos d'un de mes textes. J'ai lu ça ce matin et je suis complètement découragé par ses mots.
Je recommence à me battre tout de suite.
J'ai envie de me rebeller, là.
20:45
Jay et SIlent Bob strike back: le quatrième volet de l'univers View Askew de Kevin Smith est d'une débilité navrante et remplie de clin d'oeil. Ca se laisse regarder et c'est assez fun. Le plus grand plaisir est peut-être celui de revoir des personnages des anciens films et l'épicerie de Clerks. Le dialogue entre Affleck et Damon sur les films que l'on fait pour l'argent et ceux que l'on fait pour l'art est assez savoureux...
Aussi drôle, Slow Century, le DVD de Pavement. Les moments où l'on voit les conneries du premier batteur Gary Young sont des monuments de je-m'en-foutisme appliqué (de l'anti-Muzard). J'adore ça. Et puis il y a la musique, bien entendu, que je prends plaisir à réécouter (nostalgie, nostalgie).
La réunion de vendredi au boulot a ressemblé à un rendez-vous manqué. J'ai maintenant la charge de la revue (enfin, rien n'est officiel). Je vais voir si on me laisse agir comme je l'entends ou pas. Ceci dit, du moment que je l'ai moins sur le dos, ca devrait aller.
C'est officiel: Mars Hotel en studio au mois de décembre. Le papa noël va vous apporter des MP3, les enfants!
11:16
Les soirées se suivent et ne se ressemblent pas, mais alors, pas du tout.
Vendredi, concert d'Interpol. Evidemment, les gars sont statiques: bouffée temporelle qui te ramène 15 ou 20 ans en arrière. Des New-yorkais du 21° siiècle qui font de la musique d'Anglais des années 80.
En première partie: Pull; émanation différente des bordelais de Calc (tout cela est bien compliqué). Sympa, mais changement de formation un peu trop systématique avec parfois quelques morceaux trés bons et d'autres qui n'avaient rien à faire là.
Samedi, repas "sportifs" au Palatium (et oui, encore, mais c'est pas moi qui ait choisi) devant le match de rugby puis bouffée de folie... direction, le premier karaoké qui voudra de nous.
Ca s'appelle le Team's et c'est archi-ringue. Des types se la jouent vraiment chanteurs et se tapent des morceaux de merde "à voix", ce qui est assez pathétique. Nous avons, pour notre part, joué le jeu et enchaîné les chansons de merde.
Pour votre serviteur: Est-ce que tu viens pour les vacances?, Banana split et Le Jerk: que du bonheur!!
On a visité un studio pas cher où nous allons enregistrer quatre titres incessamment. D'ailleurs, nous allons les bosser tout à l'heure.
Ha, le studio, j'adore ça...
13:29
Richard Comballot semble intéressé par la nouvelle que je lui ai fait parvenir: 707, Hacienda Way. Il m'a appelé pour me demander de la retravailler, ce que je vais faire avec plaisir, tant elle est mal écrite.
Vincent raconte qu'il a composé sur son blog. Ce qu'il ne dit pas c'est qu'il m'a appelé sur mon portable pour me faire écouter son dernier morceau. Sa guitare (acoustique pourtant) sonnait, par la grâce des ondes qui transportait le son jusque dans mon oreille, comme celle du premier album des Boo Radleys. Si on y ajoute sa voix en retrait, c'était fabuleux. Je n'ai rien pipé à ce qu'il disait et c'est à peine si j'ai capté la mélodie, mais j'avais le sourire au lèvre. Excellent.
Ugo a envoyé un mail à quelques privilégiés pour raconter sa version des jours passés à Nantes. Sa rencontre avec "Bob" Silverberg est un grand moment.
Lu le dernier Bifrost qui comporte de bien belles nouvelles. Celle de Le Guin et de Martin en tête. J'ai pas accroché à celle de Mamier.
Moi qui ne suis pas fan de fantasy, j'ai vraiment été touché par les personnages de magiciens dans le texte de Le Guin.
Ugo me réveille vers 9 heures en filmant ma sale trogne au réveil. Un futur collector.
On se prépare tranquilles puis nous partons pour la Cité des Congrés où je veux voir la conférence de David Brin. Le mec est intéressant, mais il parle dans un franglais peu compréhensibles à coup de "absolument nécessaire" et "charactère principal". En gros, il parle en français, mais si tu ne parles pas américain, tu ne comprends rien. Il raconte des trucs intéressants sur les lobes pré-frontaux et sur l'avenir de la planète.
Ensuite, nous retrouvons Philippe et Gilles et je prends le ticket d'Olga (la pauvre est malade) et vais manger à sa place en haut, avec le gratin. On se retrouve sur une grande table ronde et on me présente encore des gens, et comme par hasard, des écrivains. Je fais ainsi la connaissance de Jacques Barbéri et de Hervé Jubert. La bouffe n'est pas géniale (surtout pour le prix), mais le pinard se laisse descendre. Je parle un peu à Jubert et je constate que Barbéri ressemble beaucoup moins à un tueur que sa photo dans le dernier Bifrost pouvait le laisser supposer.
On se retrouve ensuite en bas, où le ballet incessant des bières qui pénètrent dans mon corps ne va cesser...
J'étais motivé pour aller voir deux films et finalement, je vais rester au bar tout l'après-midi.
Thomas Bauduret vient me voir. Nous avons un projet de roman en commun, duquel nous devons discuter. Pourtant, nous commencons à parler musique et restons trés longuement sur le sujet. Le gars est passioné et extrèmement gentil. Sa voix est aux antipodes de son physique et donne à son être une étrangeté salutaire. Quelqu'un de trés chaleureux, quoi. Travailler avec lui risque d'être agréable et fendard...
[A partir de maintenant, l'ordre des événements est susceptible d'avoir été modifié par un souvenir travaillé par un taux important d'alcoolémie]
L'heure de l'apéro approche et je commence à être déjà bien imbibé. Je parle avec une autochtone puis rejoint Catherine sur une banquette. J'entame une discussion avec Sébastien (qui s'est mis en costard pour la remise des prix "Je représente Gallimard", me dit-il), discussion que l'on ne finira jamais, d'ailleurs.
A 18 heures je vais dans le grand hall assister à la remise des prix.
Je retrouve Ugo en grande discussion avec Jean-Claude Dunyach. On parle du festival, de son organisation (je lui rentre un peu dans le lard, me dira Ugo après coup) et du monde de l'édition. Celui qui se veut le chef de file (mais de laquelle demanderait Valery) se réjouit que la plupart des gens du milieu s'embrassent. C'est pas comme dans le polar, dit-il.
Ils sont peut-être moins hypocrites, je pense. Et puis, personne de ma connaissance n'a fait la bise à Nicot.
Pierre-Paul doit recevoir un prix pour sa trado de L'IA et son double. Lorsqu'il monte sur scène, je hurle "A POIL", ce qui fait se retourner pas mal des rangés devant moi.
J'assume.
On me présente Richard Comballot, encore un barbu sympa, qui a un projet qui m'intéresse fort. On s'échange nos coordonnées.
Puis je me retrouve à parler avec Alain Jardy, qui semble déjà savoir qui je suis (je soupçonne certains de lui avoir déjà parlé de moi).
L'instant d'après je suis sur un canap' avec Ugo, Philippe, Dunyach et Jardy puis une seconde plus tard dans un ascenseur où je traite Dunyach d'enfoiré, je ne sais plus pour quel motif.
En haut, il y a un cocktail et le champagne coule à flot. Je papote avec Sylvie Denis puis Roland Wagner me conseille de lire un bouquin de Jack London dont j'ai oublié le titre. Ensuite échange de points de vue divergents avec Jean-Pierre Dionnet à propos de sa dernière critique dans Métal Hurlant. Le gars est bien sympathique. Malheureusement il doit remettre un prix et ne peux venir manger avec nous.
Je pars donc avec Ugo, Philippe, Catherine, Gilles, Pierre-Paul, Sébastien, Olga, Boris, Denis, Comballot, Wagner, Noé Gaillard, Francis Berthelot et Barbéri dans une pizzeria tout proche. On rigole bien et on continue à boire. Encore et encore.
Après le repas, retour à la Cité des Congrés: il y a un autre cocktail!
Barbéri mange encore (il semble avoir plusieurs estomacs) et on perd quelques membres de la bande.
Le dernier verre sera pris en ville, dans un pub enfumé où un type qui ressemble à un personnage de Sandman (celui qui a des lunettes de soleil et les yeux en forme de bouche remplie de dents acérés) essaye de me la faire sur l'oeuvre de Proust. Je mouche le gars (ce qui fait bien rire Ugo) puis on rentre comme on peut.
On croise Delany et Aldiss qui rentrent en même temps que nous. Les vieux ont la santé.
Non, ils boivent moins que nous.
Dimanche matin, j'ai promis à Francis Valéry d'aller à sa conférence. Je suis trop dans le coltard pour me lever. Fait chier, car j'ai pas pu dire au revoir à plein de monde. Désolé.
C'est donc encore à moitié déchiré que je repars vers Bordeaux.
En fin d'après-midi, Ugo finira par craquer et commencera à chanter du funk dans ma bagnole. Trois jours avec moi avant que le bougre ne se lache. Il devrait venir plus souvent.
Lever 7 heures! Résultat: tête dans le cul tout le voyage. On passe trois heures à tracer, dans une brume qu'Ugo qualifie de Stephen Kingienne, entre Bordeaux et Nantes.
Là-bas, on retrouve des gens que l'on ne connaît pas et qui doivent nous remettre les clefs d'un appart' appartenant à des gens que l'on ne connaît pas non plus. Ce sont des parents de la femme d'Ugo, mais Anne elle-même ne les a jamais vu. Situation bizarre.
Cela étant, on n'en a rien à foutre. Nous sommes dans un appartement grand et agréable, ce qui nous évite de nous ruiner pour un hôtel.
Le festival a lieu dans la Cité des Congrés de Nantes, lieu hautement fonctionnel, mais d'une froideur et d'une immensité à faire peur. C'est le genre d'endroit fait pour recevoir des hordes de VRP en goguette, mais certainement pas des écrivains tous plus déjantés les uns que les autres.
Nos accréditations nous attendent comme convenu et nous nous dirigeons directement vers l'étage et les stands de livre (on ne se refait pas). Brève visite puis nous allons au bar, où nous allons forcèment rencontrer quelqu'un que l'on connaît.
Evidemment, nous tombons sur Gilles Goullet et Bruno Para. Les retrouvailles sont, comme tous les ans, savoureuses et réjouissantes. On s'installe dans un canapé et je commence à filmer Gilles et sa, désormais célèbre, queue de cheval. Je me dis que cela va faire plaisir à celui pour qui je filme...
Mes trois camarades ont le droit de manger en haut alors que mon badge ne me permet que de me taper un sandwich tout seul. Je m'exécute donc et fait le tour des expos, ma caméra à la main. Je m'assoit sur un fauteuil et manque de m'endormir, là, dans le grand hall, devant des conférenciers qui lancent un livre d'illus et de textes...
Je retourne à l'appart'. Pas la peine d'insister, je vais dormir un peu et ça ira mieux.
Je réapparait à 18 heures et fait la connaissance de Catherine Dufour, Philippe Monot, Pierre-Paul Durastanti (que l'on m'a déjà brièvement présenté et qu'à partir de maintenant, je n'appellerais plus que le barbu) et Sébastien Guillot.
J'aperçois Thomas Bauduret, à qui il faut absolument que j'aille parler, mais Francis Valéry m'intercepte. Nous papotons de lui, de moi et de nos projets respectifs. Le gars à l'air d'un ours (et il me terrorrisait lorsque j'étais ado et que j'achetais des comics dans sa boutique), mais il est extrêmement abordable et gentil. Il me parle de son roman qui doit sortir chez Lunes d'encre (Denoël) et je lui confie qu'il me tarde de le lire.
Lorsque je me retourne, Thomas a disparu. Tant pis, je le verrais demain.
Nous sommes 6 à aller manger dans crêperie: Catherine, Philippe, Pierre-Paul, Sébastien (Heckle et Jeckle), Ugo et moi. Je suit Sébastien dans les rues de Nantes. Soit il conduit comme une tanche, soit il n'a pas supporté les deux whiskys qu'il vient de se taper car il grille des feux rouges et emprunte des sens interdits d'un façon naturelle et calme, sûr de son bon droit.
On arrive tout de même dans une crêperie où nous allons parler bouquin en vidant des bouteilles de cidres pendant des heures. J'apprends que Sébastien (il est directeur de la collec' Folio SF) a vendu 55 000 exemplaires du recueil Minority Report . Pierre-Paul me propose de me filer son intégrale des nouvelles de Dick, parue en Présences (tu parles que je veux).
On parle de livres et d'éditions et j'apprends pas mal de choses en écoutant Heckle et Jeckle raconter certaines de leurs expériences. C'est passionant.
On finira la soirée tôt, dans un bar pourri proche du palais des congrés avec des gens qui nous gavent un peu, Ugo et moi.
Je me couche sur un canapé que l'on ne peut déplier. Je dormirais n'importe où de toutes façons.
A peine de retour dans mon appart', Toto débarque lui aussi, mais en provenance de Paris. Nous partons pour le Blarneystone où une ambiance Halloween nous accueille. La Guiness coule et un archétype d'Irlandais rouquin vient nous jouer de la cornemuse. L'ambiance est bonne et Vincent, Delphine, Neult et Chico (en partance pour le concert d'Hadji-Lazaro) nous rejoignent.
Quelques mètres plus loin, le Palatium. Nous mangeons. Bien et pas cher.Tout le monde à l'air de trouver Ugo sympa et Toto revient dans le groupe comme s'il n'était parti que depuis une semaine.
C'est le ventre pleins que nous migrons vers le Zoobizarre. Pas ouvert. On va donc se jeter une mousse au Bus Stop, une bar tout proche, affreusement ringard malgré les efforts de branchitudes apparemment déployés par les patrons.
La soirée Sauvagine est moins violente que les années précédentes. On s'entend parler et on arrive à bouger. Le reste de la bande (les JPs, Nelly et Flo) nous rejoignent. Niko arrive avec une fille qu'il est censée draguer (vas-y mon gars). On parle de tout et de rien en ne cessant de s'enquiller des bières. On part se coucher, à regrets, à 1heure et demie.
On doit se lever à 7 heures demain...
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