lundi, septembre 30, 2002
Mini série indépendante de la continuité reprise ici en un album, Banner réunit le talentueux scénariste de 100 bullets, Brian Azzarello et le maître incontesté de l’aérographe, le dessinateur culte et underground de Den : Richard Corben.
L’alliance de ces deux artistes est un ravissement. L’intrigue traite Hulk comme une force brute, sauvage qui fait des milliers de morts et Banner comme un type qui essaye de se débarrasser de sa malédiction sans jamais y parvenir. Bref, un traitement plus réaliste pour le géant vert qui revient au sources du personnage et qui exploite certains aspects sous-employés par les artistes de la série régulières (peut-être pour des raisons de lectorat trop jeune).
Le dessin de Corben excelle à rendre la sauvagerie de Hulk qui éclate dans chaque scène d’action. La fin du recueil est un grand moment et offre une conclusion qui a la saveur d’antan des histoires d’horreur à chute des années 50.
Hier, en vue de la répét' d'aujourd'hui, je me suis dit qu'il fallait que je termine un morceau qu'avait commencé Vincent. J'empoigne donc ma guitare et je me rends compte que je ne me souviens plus des accords du maître guitariste.
J'suis alors parti sur autre chose et j'ai longtemps galéré pour trouver un refrain potable au nouveau morceau appelé Timmy Toon (ne me demandez pas pourquoi, j'en sais rien).
On le teste tout à l'heure...
Hier soir, soirée d'anniversaire de trois personnes à la fois (ça en fait du monde, et que du beau). Pas trop d'excés, mais une bonne petite ambiance sympathique.
David Calvo a gagné le prix Julia Verlanger pour son roman Wonderful et je suis persuadé qu'il est mort de rire quand Olivier Paquet le félicite publiquement.
Moi, en tous cas, je le suis...
Hier, petit concert du nouveau groupe de Kim: lo-fi merdique qui semble ne pas se renouveler depuis 10 ans. Et pourtant j'aime bien la Lo-fi.
Ensuite, c'était Poc, un groupe d'Hagetmau (pas banal) qui a trop écouté Noir Désir. Not my cup of tea...
On a rencontré le patron d'un label qui a un studio et où nous sommes susceptibles d'aller enregistrer une démo vers le mois de novembre (si nos emplois du temps nous le permettent).
Avant cela, Momo m'a bien fait rire avec son emportement contre les gars qui ne traduisent pas les titres de film en français. Je lui disais que c'est débile de ne pas traduire Minority Report et il m'a répondu : "Ouais, ben quand j'étais petit, ça me faisait chier car des fois, ils traduisaient American Ninja 3 par American Warrior et on ne savait plus on l'on en était".
Michael Dukikoff is not dead.
Sinon, enfin lu The amazing screw-on head de Mignola, qui semble être une parodie des aventures fantastiques de son Hellboy. C'est bien barré et situé dans un univers trés trés bien rendu en peu de temps. Du bel ouvrage!
Encore un rêve bizarre, trés trés proche du cauchemar: j'étais en taule pour trois mois et j'essayais d'y survivre...
Il y a deux nuits, je rentrais chez moi et découvrais que l'on m'avait cambriolé. Les voleurs avaient fait ça bien; ils avaient même passé la serpillière.
Samedi, c'était la crémaillère du nouvel appart de Vincent et Delphine et nous avons regardé un concert vidéo de Ride...
J'ai pris dix ans dans la gueule en quelques minutes et depuis, j'ai Polar Bear et un autre morceau dont je ne me souviens plus le titre dans la tête.
Cette nuit, j'ai rêvé que je discutais avec Patrick Raynal, de plus en plus bizarre.
Jacques Arbeau m'a appelé, hier. Il est en train de ressortir de ses cartons trente années de correspondance avec Paul Bérato.
13:19
J'ai encore fait un tour dans l'atelier où bossent Richard Guérineau, Marc Moreno et Fabien Laouer qui réalise son premier album pour Delcourt. Atmosphère conviviale et créatrice.Que j'aimerais bosser dans un tel cadre, à la fois cool et dans lequel l'imagination peut s'épanouir.
Pourquoi n'existe-t-il pas d'atelier d'écrivains?
Je vois ça d'ici: moi, en train d'écrire entouré de quelques potes à l'activité similaire...
Je connais pas mal de ceux qui lisent régulièrement ce blog et ce sont des gens biens. Et pour cause: ce sont mes potes!
Mais cela fait plaisir de voir que des gens de qualité que je ne connais pas viennent aussi se perdre par ici.
Xavier Mauméjean m'a ainsi écrit car j'avais parlé de son livre, La ligue des héros. Il a clarifié un point sur lequel je n'étais pas sûr. Ca me fait vachement plaisir, moi, que des "vrais" écrivains lisent ce qui est écrit sur ce fond gris...
Hier, balade dans la ville avec ma brune: je croise Thierry qui essaye d'échapper à l'ennui de son bled, puis visite au grand théâtre. Le bâtiment est immense extérieurement et l'intérieur est magnifique. Seule bizarrerie, les salles autour de celle qui sert aux concerts sont presque plus grande que le théâtre lui-même. Vraiment, j'ai trouvé la pièce où se trouve la scène trop petite. J'avais vu le même style d'architecture dans un théâtre à Bristol où j'étais allé voir The Hobbit, mais la salle était beaucoup plus grande. Faudrait que j'aille voir un opéra pour voir le lieu en situation.
10:56
Variety reported Thursday that the Pulitzer Prize-winning The Amazing Adventures of Kavalier & Clay autohor Michael Chabon will rewrite The Amazing Spider-Man, the sequel to this summer’s $400-plus million (domestic) box-office champ.
The Hollywoord trade reports the deal is potentially worth in the mid seven figures.
Stars Tobey Maguire and Kirstin Dunst are already signed for the sequel, as is director Sam Raimi and producers Laura Ziskin, Avi Arad and Ian Bryce. It's set to begin shooting early next year and is slated for a May 7, 2004, release.
Alfred Gough and Miles Millar, creators of Disney's Shanghai Noon franchise, were originally inked to pen the sequel. David Koepp, who received sole screenplay credit for the first film, also wrote a draft.
J'ai encore rêvé de zombies l'autre nuit. J'étais isolé dans une maison et la dernière image de ce cauchemar qu'il me reste est celle d'une Denise Fabre zombies frappant avec sa tête contre ma porte vitrée. Brrrr! Froid dans le dos.
Et puis, quelques nuits plus tard, j'ai rêvé que le nouveau premier ministre de notre beau pays était Jean Patrick Manchette. Il avait fait semblant d'être mort et avait continué d'écrire pendant ce temps. Et puis, pouf, il réapparaissait et devenait premier ministre.
Lu La ligue des héros de Xavier Mauméjean.
Bon petit roman rempli de culture populaire et de références savoureuses avec tout de même un twist final à la Dick qui fait dater un peu la chose (j'espère que c'est voulu) et qui donne l'impression que l'on vient de lire les aventure de Raggle Gumm.
Par contre, pas pu finir L'intersection Einstein de Delany. Trop marqué sixties et pas franchement passionant à mon goût. J'en attendais peut-être trop.
15:57
Week-end de merde, passé à dormir: sale rechute. Pas la peine d'être à Paris pour ronquer.
Je suis tout de même allé bouffer dans un restau grec avec Fred et deux de ses amis, lundi soir. Nous nous somme balladé à pieds et en voiture: agréables déambulations. Pour une fois, j'ai vu la tour Eiffel, comme un touriste de base.
Rencontré Gwen de Bonneval pour le boulot: c'est l'auteur de Samedi et Dimanche et de l'excellente série jeunesse destinée aux grands: Basile Bonjour. Trés sympa et bonne vision du métier. Un type à suivre...
11:56
J'ai vu Sandrine Revel l'autre soir sur Arte, en train de vendre son bouquin: Le 11° jour.
C'est con parce que c'est le genre de produits sur lesquels les télés font des reportages alors que la BD en question ne mérite même pas plus de 15 lignes dans une revue spécialisée. Evidemment, comme cela parle du 11 septembre et que l'auteur était à New-York durant les attentats (comme des millions d'autres personnes qui n'en font pas un bouquin pour autant), alors on en parle.
Delcourt la joue bien en sortant l'objet un an après les attentats.
Reste que la BD est mauvaise, malgré les dessins sympas. Encore un coup de marketing. Je suis sûr qu'elle va en vendre.
Moi je me plais à imaginer ce que Joe Sacco aurait pu faire sur le même thème...
14:06
J'ai fini mon texte sans résoudre mon problème. Je voulais intégrer une petite allusion qui aurait pu faire douter du statut du personnage principal, mais je n'ai vraiment pas eu le temps de m'attarder sur le problème. C'était vraiment pressé, dommage.
J'espère que la nouvelle tient tout de même assez la route pour publication.
Ca s'appelle Trinité et ça parle de sexe, de drogue, de rock'n roll, de violence, d'écrivains de science fiction et de folie.
C'est assez atypique par rapport à ce que j'ai fait jursqu'ici, mais je pense avoir trouvé une voix et un point de vue qui m'ont permis de dire ce que je voulais. Maintenant, ce n'est plus à moi de juger.
Continuez à regarder les planches et à donner vos impressions (elles nous intéressent).
17:23
Décidément, je ne suis vraiment pas doué. Toujours des problèmes avec les images; je vais essayer de régler cela dans les plus brefs délais (en langage ginolien: putain, fais chier, chuis dans la bouse et j'y arrive pas, informatique de merde!).
Que ceux qui rient sous cape en se disant "c'est pourtant pas bien compliqué" soient maudis jusqu'à la 502° génération.
Bon, à part ça: Boulot de ouf (ceci explique le peu d'updates) et départ pour Paris samedi, jusqu'à mardi.
La nouvelle pour Bauduret est quasiment boucléée. Je me débat avec des problèmes d'identité du personnage principal, un twist entre créateur et créature. Pas simple.
Acheté le premier album d'Interpol, un groupe de NY, entre Joy Division et... Joy Division. Non, vraiment j'arrive pas à y coller d'autres étiquettes. C'est pas mal, pas trop mélodique, mais tout de même assez inventif au niveau instrumental pour passer sans problèmes.
Ils passent bientôt à Bordeaux.
Ecouté le dernier Coldplay, une seule fois. J'ai trouvé vraiment sympa, bien que je m'attendais à quelque chose de moins calme. Il faut que j'y replonge pour être tout à fait sûr. Par contre, je ne supporte plus le single In my place. Overdose.
17:31
Shaolin Soccer est vraiment drôle. Plus dans la lignée des ZAZ que ce à quoi je m'attendais. Du délire pur et simple.
Lu Fantomas, style moderne, le bouquin qui accompagnait la rétrospective du héros sans visage à la cinémathèque (ou à Beaubourg, je sais plus). Passionant. moi qui n'aimait pas les films d'Hunebelle et qui ne m'était donc jamais intéressé au personnages, j'ai été vraiment agréablement surpris et intéressé. En plus Etienne m'a dit que les films de Feuillade étaient toujours regardables. Le DVD me démange.
Grant Morrison a utilisé un personnage dans le style de Fantomas dans un des derniers New X-Men. Me tarde de lire cela.
Thomas Bauduret est intéressé par le début de texte que je lui ai fait parvenir pour son antho. Il va donc falloir que je me dépêche de finir, mais je crois que cela en vaut vraiment la peine.
13:42
Vendredi soir, la piste de bowling qui ne fonctionnait pas m'a passablement énervé. Heureusement que le magret du Palatium était bon.
Samedi, rencontre avec un vieux de la vieille. Jacques Arbeau est un dessinateur qui a débuté dans les années 40 et qui a oeuvré dans bons nombres de publications populaires. Il a fait de tout: de l'historique à la SF en passant par l'humour et souvent sur des scénarios de Paul Bérato dont j'ai déjà parlé içi. C'est d'ailleurs ce dernier qui a lancé sa carrière de dessinateur.
Le gars à 76 ans et est trés gentil. Intarissable sur son travail, ses amitiés (il est pote avec Uderzo, tout de même) et ses diverses expériences, il semblait trés content que quelqu'un vienne le voir et s'intéresse à sont travail. Plus un artisan qu'un artiste (plus par nécessité que par choix d'ailleurs, tant il fallait produire pour vivre) quelques uns de ses travaux réalistes, notament dans le domaine de la science-fiction des années 60 valent vraiment le détour. Evidemment, on ne trouve quasiment rien de lui en album car toute sa production a été effectuée dans des fascicules bon marché.
Je suis resté béat devant quelques unes de ses illustrations et il m'a promis de me faire de bonnes copies. Vraiment gentil.
Dans la foulée, je suis resté une bonne demi-heure au téléphone avec Ugo. Il est plein de projets (et notament un dont il ne faut pas parler, mais qui me fait déjà saliver) et il me tarde de le voir. Ce genre de conversations est assez boostant pour le boulot et il faut que je prenne de vrais, bonnes résolutions de rentrée. La réalité risque de les terrasser assez vite et l'écriture en pâtira comme toujours. Et pourtant, il faut que je me motive...
18:10