vendredi, avril 26, 2002
Lu la bd de l'épisode II de Star Wars.
Bien, je sais que ça ne donne rien adapté de la sorte, mais néanmoins, je suis amèrement déçu. Moi qui ai besoin de rêver. L'intrigue ne progresse que trés peu et les problèmes que posaient l'existence d'un société peu technologique dans l'épisode IV ne sont pas résolus. Vous me direz qu'il reste un film pour ce faire. Certes, mais on pouvait s'attendre à plus de révélations et surtout à de vrais surprises. Au lieu de cela, des confirmations de doutes et des faux scoops. Seul moment de bonheur qui devrait vraiment le faire au cinoche: le combat final au sabre-laser de Maître Yoda. C'est pas assez.
Et puis le type qui joue Anakin a le charisme d'une huitre...
09:40
Le métier de journaliste est vraiment bizarre: hier, dans Envoyé spécial, on nous expliquait que dans les campagnes où l'on avait voté Le Pen, il n'y avait pas de délinquance. Tiens donc, on ne s'en serait pas douté...
Tous les gars qui ont fait des reportages poujadistes sur les cités et le, je cite, "sentiment d'insécurité" devraient avoir honte. Ouais, jai plus la haine contre Jean-Pierre Pernaud que contre le borgne qui, au moins, annonce la couleur. Le pire c'est que ces putains de journaleux pourris ne dovent même pas s'en rendre compte. J'espère le contraire et j'espère qu'ils ont honte de ce qu'ils ont fait.
Oui, je sais, je rêve un peu.
Hier, encore la prison. C'est à la fois de plus en plus chaud et de plus en plus intéressant. Je me suis rendu compte que je connaissais le frère de l'un des détenus. Evidemment, il m'a chargé de lui faire passer un message. En même temps, certains ont essayé de foutre le bordel, mais globalement, tout s'est bien passé.
Impression de déjà-vu justifiée avec une fille à la bibliothèque et chaleur torride en voiture.
Sinon, manif!
Et ça me fait chier car j'aime pas le djumbé...
09:22
J'ai un sentiment bizarre: je suis en train de lire la nouvelle d'Ellen Klages, Filles du voyage, dans le dernier Etoiles vives et je trouve que ce texte ressemble à ma premiere nouvelle. Même thème (un personne remonte dans le temps pour rencontrer son idole), mais traitement tellement différent et surtout tellement meilleur. C'est le texte que j'aurais écrit si j'avais été vraiment doué, sans doute. Et puis, si j'avais été une fille...
Admiratif, je suis; car c'est aussi sa première nouvelle.
Sur le front, Gaby n'a pas jeté de pierres sur le Capitole et Momo est allé manifester. Neult est énervé comme je ne l'ai jamais vu, Laetitia m'a l'air pas mal non plus.
Putain d'électrochoc!
Ludo vient d'arriver en hurlant qu'hier soir, il a écouté Viva Bertaga des Bérus, pour se réconforter. Chacun ses remèdes.
Un petit coin de sentiments jetés en vracs: anarchie et fautes d'orthographes, mais jolies instants de vécu, le blog de ma pote Laetitia (tu l'as bien cherché, ma vieille).
Pas lu de super bonnes bd ces temps-ci: le Larcenet, bof. Ca vaut pas son sublime Artiste de la famille. J'ai zappé la réédition du premier Hellboy dont le seul intérêt réside dans les back-ups. Le Schuiten, ouais, bien et alors; pas de quoi se jeter en l'air. Non, vraiment, j'attends vainement, depuis que j'ai repris le boulot, de me prendre une bonne claque (comme celle que j'avais mangé avec Les miettes).
Ceci dit, je lit des "vrais livres" et des plutôt bons.
J'ai déjà parlé de L'école des assassins et je suis sur le neuvième et dernier numéro d'Etoiles Vives. R.I.P.
La chaîne fonctionne plutôt bien et la désormais traditionnelle spring compil' est en route.
Car on ne peux pas aller à la plage sans l'auto-radio gavé de chansons rapides et généreuses. Un conducteur, c'est comme un moteur, il lui faut du carburant. Et puis, il faut soigner ses passagers: il fait beau, le soleil brille, les sourires s'affichent sur les lèvres: la musique doit s'y accorder. Pas de Joy Division, quoi. Du franc, du généreux, du chaleureux: Samiam ou Seven Hate...
J'arrête tout de suite toute image cliché qui serait erronée. Après ce discours naïf, on pourrait croire que je me ballade dans un magnifique coupé à l'allure sportive et au moteur nerveux.
Rivers Cuomo, chanteur de Weezer dans Rock & Folk:
Continuer à composer des morceaux de deux minutes me convient parfaitement. Le monde manque de chansons qui rendent heureux. Je veux les composer... C'est mon but. Je n'ai pas encore trouvé la chanson parfaite.
Aujourd'hui, c'était le retour en prison. Plus à l'aise avec les détenus, discussions plus ouvertes et confidences qui vont du glauque au triste avec quelques touches d'espoir (mais j'avoue qu'il faut vraiment les chercher). Mon avis sur la détention ne change pas, mais ma compréhension de ces types et de leurs désirs, de leurs aspirations est meilleure.
Et puis, pour l'anecdote, j'apprends de nouveaux mots et de nouvelles expressions.
Sinon, j'ai lu avec délectation le roman de mon ami Ugo Bellagamba (co-écrit avec Thomas Day) : L'Ecole des assassins Jouissif!
Bien foutu, bien équilibré: quel bonne BD cela ferait. La trouvaille "empruntée" à Egan est magnifiquement utilisée et les auteurs se permettent ainsi de montrer les lacunes de l'Australien. Du bon boulot!
Je rejoint André pour dire que c'est trop court. On en redemande.
Ah, au fait, ma nouvelle chaine est installée.
Ce sont les voisins qui vont faire la gueule...
20:25
Samedi soir a commencé doucement et s'est fini dans un bain de stupre (oui, je sais, j'exagère). Mais, bon, en gros, des filles, de l'alcool et de la danse. Du fun, quoi.
Hier, répétition en acoustique, chez moi. Plutôt sympa.
Aujourd'hui bouclage de la revue.
Pas mal de bouquin m'attendent. J'ai envie de les lire et ils ont envie que je les empoigne et les parcoure. Mon problème est le manque de temps. Je ne sais encore pas quand cette putain de revue va être bouclée.
Et puis, je passe l'essentiel de mon temps libre à essayer d'écrire. Sans parler de la PS2 : invention pour les fainéants dont je fais partie.
Pas de nouveau morceaux: je suis plutôt en rade du côté de la création musicale. Par contre, les idées de textes et la pratique de l'écriture s'intensifient. Vases communiquants ou phénomène extérieur.
J'ai l'habitude d'écrire des chansons lorsque je ne vais pas super bien. Prendre la guitare me soigne. Si je ne compose pas, c'est donc que tout va bien.
Alors que je finissais le post d'hier soir, mon téléphone a sonné. C'était Manu qui voulait que je la rejoigne dans un troquet juste à côté de chez moi.
Bonne soirée avec trois nanas dont deux que je ne connaissais pas: Anne -Cécile et Marina.
Suis en train de lire trois revues branchouilles: Technikart, les Inrockuptibles et Chronic'art. Du bon et du mauvais dans les trois, mais impossible de me reconnaitre dans aucune. J'entends "reconnaitre" par l'esprit plutot que par les sujets traités dont certains sont trés intéressants.
Ca me fait penser à un truc:
Le concert de mardi était rempli (littéralement, la salle était comble) de jeunes blancs middle-class. Voici ce que la pop mêlée à un brin d'électro draine comme public. Et moi, j'étais au milieu d'eux. J'suis pas trop middle-class pourtant... quoi que, je m'enrichis avec l'âge. Bon, tout ça pour dire que c'est un public que je trouve trés uniforme pour ce type de musique. Impossible de l'expliquer. Peut-être que cette musique touche seulement des gens qui ont une certaine culture ou une certaine expérience et exclue ceux qui possèdent une autre approche, une autre culture. Peut-être que ce style n'a pas le côté universel que peut avoir le reggae par exemple. J'sais pas. Dites-moi.
Ha, oui, on peut m'écrire en cliquant sur mon (sur)nom. Alors, lachez vous!!
Au fait, le concert de Notwist était vraiment bien. Sans être chaleureux, il ont su charmer le public simplement par leur musique. Sans être fort techniquement, ils ont apportés une grande sensibilité, bref un bon moment, malgré la chaleur. Même la première partie était bien: de l'électro par un type qui s'appelle Bernard Fleishman. Bien! Surprenant même. Moi qui ait du mal avec ce genre, j'ai apprécié.
Et sinon, je cherche un appart'.
Et une chaine hi-fi avec une platine vynil, rétrograde que je suis.
Samedi soir a été trés strange: repas tranquille puis soirée qui dérive peu à peu. D'abord des irlandais bourrés puis une Layla déchirée et chaleureuse qui fait danser un Chick qui ressemblait à Christopher Walken pour l'occasion. Puis, l'arrivée du nain de Twin Peaks et la visite nocturne de Vincent, pas super bien et qui venait de refuser à un type de se faire un shoot dans sa voiture. Ouf! Heureusement, dimanche a été plus tranquille et j'ai pu écrire la critique pour Yellow Submarine. Une nouvelle semaine redémarre et demain, le concert de The Notwist.
En parlant de concert...
Le premier concert de Mars Hotel est prévu pour le 22 avril: amis bordelais, vous êtes cordialement invités à soutenir un groupe qui débute!
11:09
D'abord, je suis arrivé à insérer des liens dans ce blog, ce qui, pour quelqu'un aussi doué pour l'informatique que moi, relève de l'exploit.
En faisant cela, je teste les liens et vais sur le meilleur site consacré aux Pixies et j'apprends qu'un DVD est prévu pour cette année. WHAOU!
De plus, je suis en train d'écouter l'album des Weezer et il sonne beaucoup mieux que la première fois. Le son me paraît un peu moins "crade", mais rien de dramatique. La bande son de mon printemps est là. Dommage que, lundi, Nelly et moi ne l'ayons pas eu en rentrant de la mer.
J'ai fait un petit tour en ville et j'ai enfin trouvé Parappa the rapper pas cher. Cela va me changer de Rez (merci David) et de Gran Turismo 3.
Je suis aussi tombé sur La guerre éternelle, le roman, et, devinez quoi: je l'ai acheté.
Il va falloir que je travaille tout de même...
Je me la joue solitaire, en ce moment. Le week-end va sans doute remédier à cela. Et si je voie mes amis, je ne vais pas travailler.
Viens de finir de télécharger le prochain album de Weezer appelé Maladroit. Il devrait sortir à la mi-mai et sonne plutôt bien à la première écoute. Je connaissais déjà quelques morceaux car ils ont mis en ligne sur leur site toutes les démos au fur et à mesure qu'ils les enregistraient. Une bien belle initiative qui montre l'important travail de maturation et de production que nécessite un morceau. Julien m'a promis qu'il me ferait écouter une démo de son frère et la version finale produite par le producteur des Cardigans. D'après ce qu'il m'a dit, la différence est énorme et l'apport est réel.
Pour revenir à Weezer, leur musique simple, entêtante, à la limite du bubblegum, fait partie de mes préférées du moment, au grand désespoir de mon pote Mica pour qui tout cela: "C'est de l'arnaque!" J'ai l'impression d'écouter une chanson des années 60 avec le son actuel: du Neurotwist, quoi!
Lu une bonne BD: Libre à jamais de Marvano qui me donne envie de découvrir les romans de Joe Haldeman. Le site de ce dernier propose des extraits des cours d'écriture qu'il donne au MIT. Intéressant, car met pas mal de chose en perspective, notament la façon qu'ont certains auteurs de construire leur récit.
J'ai toujours cette impression que, nous, européens, sommes plus libres et moins prisonniers d'un carcan. J'essaye peut-être de m'en convaincre. Où alors notre prison est différente.
Un qui est libre, c'est le dauphin qui, il y a deux jours, se promenait dans la Garonne en plein centre-ville de Bordeaux...
16:48
Une heure et demie de trajet dans les embouteillages: AAAHAAHAAAHHAA!!!
Je vais devenir fou...
Hier, Niko et moi sommes parti bosser à Agen. Arrêt gastronomique pour goûter le gratin de Régine puis direction la maison d'arrêt avec Marc N'Guessan, auteur du bel album Aberzen.
La sensation que l'on ressent lorsque l'on pénètre dans une prison est inimaginable. Cette impression d'enfermement, d'isolement, d'écrasement est terrible. Au bout de deux heures, je n'en pouvais plus de voir des barreaux partout et j'avais vraiment envie de sortir. La privation de liberté est quelque chose qu'un être humain ne peut que vivre mal. Les taulards que nous avons rencontré ne le vivent pas bien, en effet.
Dire qu'on nous a assuré que la prison d'Agen était l'une des plus "tranquille".