jeudi, mars 28, 2002
Une nouvelle bande annonce de Spiderman est disponible sur la toile. Certains plans sont hallucinants et bien que le scénario me semble mal barré (remplacer Gwen Stacy par Mary-Jane, beurk), la perspective d'une claque visuelle est ancrée en moi. Comme d'habitude, je risque d'être déçu.
Acheté le premier album de Rival Schools, groupe émocore américain. Quelques bons morceaux, d'autres carrément ratés (une emphase tout étasunienne): un bon disque qui fait remuer la tête, avec un bon chanteur à la voix juste ce qu'il faut éraillée (on est loin de Bon Jovi, je vous rassure), mais qui n'atteint pas le niveau des fabuleux Texas is the reason.
Un concert m'a l'air alléchant ce soir au Zoobizare. Trop fatigué pour y aller. Faut vraiment que je reprenne mon rythme de croisière.
Premier jour de boulot depuis plus d'un mois et demi: dur, dur!
J'ai plein de bd à lire. La soirée va y être certainement consacrée.
J'ai retrouvé un portefeuille dans ma boîte aux lettres. Bien entendu, il n'y a plus d'argent, mais il reste des papiers et des cartes de crédits. Des voleurs étaient donc dans mon immeuble hier soir. J'avais bien entendu du bruit, mais je croyais que les voisins du dessus faisaient la fête.
Il ne me reste qu'à contacter la jeune fille pour lui rendre ses papiers...
17:59
Hier, journée à l'hôpital. Autrement dit, rien de réjouissant. Un putain d'examen appelé fibroscopie où tu es conscient et on t'enfonce un tuyau dans le nez pour aller chercher des bouts de tes poumons. L'anesthésie est locale, mais je ne l'ai tout de même pas supportée. J'ai super mal réagi et je suis parti dans un malaise d'une vingtaine de minutes. Pas de détails, cela serait trop gore.
J'espère que tout cela est maintenant fini et que je vais pouvoir reprendre une vie normale.
Je reprends le travail demain.
Côté perso, il faut que je finisse le script détaillé du premier épisode de Neurotwistin', je dois écrire une nouvelle sur le thème rock et imaginaire (réjouissant, non?) et j'ai promis à André de faire la critique de Bios pour le prochain numéro de Yellow Submarine.
Bon, Ok, ça fait beaucoup pour un type dans mon état. Je vais y aller mollo et essayer de me retaper avant tout.
Acheté la B.O. d'Orange County, film estampillé MTV (donc certainemement à chier), mais dans lequel on trouve un inédit des Foo Fighters et des morceaux de Brian Wilson.
Je me suis aussi procuré le dernier bouquin de Thomas Day: L'instinct de l'équarisseur. Je lui avais dit que la nouvelle dont est tiré ce roman était ma préférée, il n'était pas d'accord avec moi. Je me réjouis de lire ce livre, même si Gilles m'a souvent reproché de ne pas travailler avec mon propre imaginaire et de trop emprunter de matériaux aux autres...
Faut dire qu'il n'a jamais été vraiment trés tendre avec moi.
You're not the on but you're the only one
to make me feel like this 13:45
La Nouvelle bande dessinée d'Hugues Dayez est un recueil d'entretiens avec les nouveaux créateurs qui font la pertinence et l'intérêt de la BD actuelle. Bon, il n'y a pas qu'eux, mais leur façon de voir le médium s'éloigne des standards en vigueur dans ce qui a tendance à ressembler souvent à une industrie. Il est clair que leur approche est intéressante et il est impossible de réduire ce groupe informel à ce qu'il n'est pas. Il s'agit avant tout d'individualité et le duo Dupuy/Berberian est trés éloigné du fondamentalisme artistique et littéraire d'un Sfar. Alors certes les propos contenus dans ce recueil sont intéressants, mais certaines énormités sont décevantes venant de la part de ceux qui font la bande dessinée actuelle, mais qui n'ont apparemment aucune qualité de théoriciens. Ceux qui nous expliquent que les BD qui cherchent à singer le cinéma en remplissant leur planches d'effets qui se veulent similaires au 7° art sont ceux qui utilisent volontiers un gaufrier. Il me semble que une des caractéristiques de la BD est qu'elle peut jouer avec le cadre et que contrairement au ciné (à part lorsque les réalisateurs utilisent l'effet split-screen) la taille des cases peut varier. Or ceux qui reprochent à certains dessinateurs de vouloir copier le cinéma sont ceux qui utilisent la BD de la façon que je trouve la plus similaire à celle d'un écran de film. C'est l'histoire de la paille et de la poutre. Un truc qui m'a mis en colère et qui pourtant ne peut à lui seul empêcher la lecture de ce recueil.
Le mieux reste encore de lire les BD des auteurs interviewés.
Acheté le quatrième album de The Notwist qui est quasiment aussi bon que le dernier dont j'ai déjà parlé ici. Mes oreilles sont de miel. Tout comme mes muscles depuis un mois.
Par contre mon cerveau tourne à plein et je suis énervé par cette situation.
Second rate est un groupe émo-core dans la lignée de Samiam. Leur dernier album est une perle de rock à la fois agressif et sensible, aux mélodies prévisibles (le style veut ça, à moins que le manque d'imagination... qu'est-ce que je suis méchant en ce moment), au goût de sucre et de fer. Ruptures et répétitions. Pas aussi bon que le dernier Jimmy eat world, mais on s'en approche.
Hier soir, vu L'amour extra-large. J'adore les frères Farelly depuis le monument scato-idiot Dumb and Dumber et j'avoue avoir était déçu par celui-ci. Il s'agit d'une étude quasi-dickienne sur la perception des autres et le rapport à la réalité que peut entretenir chacun d'entre nous.
Non, je déconne... C'est pas trés drôle et plus proche d'une comédie romantique de base à la Meg Ryan que du délire auquel on aurait pu s'attendre. Heureusement que les acteurs sont trés bons (mention à Jason Alexander, le compère de Seinfeld dans la série éponyme).
Sinon, j'entrevoie la possibilité d'inclure à ce blog certaines critiques que je rédige dans le cadre de mon travail. Why not?
Ce soir, repas avec les suspects habituels, histoire de revoir tout le monde depuis mon épisode maladif.
Demain, répétition. Cela fait assez longtemps et je ne tiens pas la super forme. Risque d'être mou.
Oh well, whatever, nevermind
J'ai envie de tomber amoureux, là. Strange, isn't it? 15:48
Je suis revenu à Bordeaux hier. Passé la journée à l'hôpital et finit au Lucifer. Un mois sans Guinness, mon palais avait oublié. Et puis il manque la douceur tueuse de la fumée inhalée. Tant pis, je ne la connaitrais plus...
Il fait un soleil printanier et je reviens de faire du shopping. J'ai encore acheté des Converse (habitude que je conserve depuis maintenant dix ans).
Lu pas mal de livres le mois passé. J'y reviendrais petit à petit, le temps pour moi et mon blog de reprendre le rythme d'antan.
Tant que j'y suis, merci à tous ceux qui se sont inquiétés de ma santé. Tout redevient normal, bien que je sois toujours fatigué.
Recu Pouvoirs Critiques et j'avoue que je m'attendais à mieux. Certaines nouvelles sont vraiment faibles. La mienne n'est finalement pas si mauvaise...
Jonas Lenn et Jean-Marc Ligny s'en sortent, à mon avis, le mieux. Ayerdhal reste au même niveau: bas. David livre une fois de plus un texte barré qui sort bien entendu de l'ordinaire. Mon excellente et sympathique correctrice Nathalie Dau traite d'un thème proche du mien d'une façon que je trouve à la fois osée et rétrograde. Un mélange plutôt sympa. Et puis, je ne résiste pas à une histoire qui traite de Néanderthaliens...
Reçu aussi le premier roman d'Ugo que je vais bientôt dévorer.
Mon pote Gilles Goullet a traduit du Dick et m'a envoyé un exemplaire de La jeune fille aux cheveux noirs, recueil de lettres qui dévoilent un peu plus de la vie psychologique tourmentée de mon auteur préféré. Merci mon Gillou et thanks pour le petit bonus que j'ai vraiment apprécié; Bios de Robert Charles Wilson. Un bon bouquin de pure SF. Cela faisait longtemps que je n'en avais pas lu et j'ai vraiment apprécié cette histoire ou le suspense fonctionne a plein...
En plus, il n'est pas mauvais traducteur mon barbu grenoblois!
Il faut que je pense à vous parler de La Nouvelle bande dessinée car je ne suis pas d'accord avec André. Enfin, en partie en désaccord.
Tout ceci la prochaine fois, avec de la musique et du ciné en prime.